Caudron naît en à Le Cateau (France).
Jeune passionné d'astronomie, il réalise en son premier miroir (magnification : 2,5).
Enquêteur chevronné, archiviste de renom dans le milieu ufologique, "oncle Dom" est auteur de nombreux articles et enquêtes.
Caudron va émettre l'idée que les récits de cadavres extraterrestres pourraient être issus d'histoires de crashes d'appareils transportant des singes (les V-2 à partir de en ). S'en seraient ensuivi les premières histoires de crashes en puis bien plus tard, des mélanges de ces histoires de cadavres avec des cas comme de celui de Roswell dans les années 1980s.
Il écrit des articles pour la SOBEPS, puis l'AFIS. Il fera aussi partie du Comité Français d'Expertise des Phénomènes paranormaux n1créé par Alfred Kastler (prix Nobel de physique), qui démontera un certain nombre de prétentions d'effets paranormaux.
La contribution la plus importante de Caudron à l'ufologie a peut-être été l'enquête par simulation. A partir de en il commence à interroger les témoins d'ovnis en leur présentant une mire lumineuse représentant approximativement l'image de l'objet qu'ils ont vu, puis en mesurant la luminance (cellule sélénium + filtre pour rééquilibrer la sensibilité comme la vision humaine) et en calculant le diamètre apparent.
Après la parution de l'article du Science & Vie n° 679 en , il écrit à Claude Poher pour lui parler de ses enquêtes, de sa méthode, et lui propose sa collaboration. Poher répond le 14 avril par une lettre d'encouragement et l'idée d'un simulateur d'ovni plus performant que celui que utilisé par Caudron (qui n'utilise qu'un réflecteur de lampe torche, monté sur une courte perche, contenant 3 piles, avec 1 potentiomètre pour faire varier la luminosité). Son défaut est qu'il ne pouvait reconstituer que des objets vu sous de petits angles, car il fallait se placer à au moins 25 m pour que le témoin le voit comme à l'infini. Le projet de simulateur que Caudron décrit à Poher consiste à montrer au témoin le champ réel de son observation, en y incrustant une image projetée optiquement à l'infini, dont on aurait pu faire varier la luminosité et la couleur.
Entre temps en , il construit son propre telescope avec 4 tubes optiques et 3 reticules éclairés s1"Dominique Caudron", Apollo Lunar Surface Journal, NASA, 28 janvier 2008.
Plus tard Caudron se rend compte que ce système ne convient pas non plus, car le témoin devrait observer à travers un oeilleton. Or Camille Flammarion avait déja signalé (dès en ) que dans ce cas, les témoins sous estiment les diamètres, d'un facteur pouvant atteindre 10. Caudron conçoit donc un 3ᵉ système de simulateur, basé sur le principe du fantascope de Robertson. Cette fois plus d'oeilleton : le témoin regarde le paysage à travers une vitre orientable, ou se reflète l'image de l'objet, optiquement à l'infini grace à une lentille (une loupe pleine page peut suffire). Ce système qu'on eut pu réaliser avec un épidaiscope, ou que l'on peut encore mieux réaliser aujourd'hui avec un projecteur d'écran vidéo, est malheureusement assez coûteux. Il reste cependant un problème : comme à peine 10 % de la lumière est réfléchie, le projecteur ne pourra réaliser de hautes luminances. Un épidiascope le pourrait, à condition de ne pas diffuser la lumière avec un dépoli derrière l'image. Mais alors le témoin devra se placer dans une position bien précise en dehors de laquelle il ne verrait plus l'objet (problème du "cercle oculaire" ou de sa "pupille de sortie" dans les télescopes).
Bref, Caudron ne réussi pas à inventer le simulateur miracle. Mais il apprend plus tard que le principe de son 2ᵉ simulateur a été réalisé en par Jean-Jacques Velasco, technicien supérieur en optique, dans le cadre du GEPAN. Cependant Caudron pense que l'appareil donne des résultats faux. De fait, il ne servira qu'en 1 ou 2 occasions. Parallèlement, Caudron présente à un congrès ufologique (Dourdan ?), une version améliorée de son 1er simulateur, pourvu d'un phare de voiture comme source lumineuse, et d'un vieux rhéostat à plot, et d'une batterie de moto, permettant de montrer de images jusqu'à 18 ou 19 cm.
Egalement informaticien à ses heures, il créera son propre interprêteur BASIC et sa propre méthode d'assemblage, créant des programmes au linkage automatique.
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