Un ovni est un phénomène ou objet aérien inconnu ou semblant sortir de l'ordinaire pour l'observateur s1Force Aérienne US, Aides à l'identification d'objets volants, Washington (D.C.), U.S. Govt. Off., en , p. 28
Un ovni est un phénomène aérien ou céleste en déplacement, détecté visuellement ou par radar, mais dont la nature n'est pas comprise immédiatement s2Carl Sagan, astronome et biologiste, Encyclopedia Americana, 1967, p.43
Un ovni est toute observation signalée dans les airs ou depuis la surface ou le retour radar qui reste inexpliqué par des moyens conventionnels, même après un examen par des personnes compétentes s3J. Allen Hynek, astronome et consultant du projet Blue Book, Livre blanc sur les ovnis, Christian Science Monitor, 23 Mai 1967: 9
La définition la plus couramment utilisée d'un ovni, exprimée à la fois dans les définitions de la Force Aérienne et de Sagan, couvre les vastes archives d'observations ayant été ou non identifiées par la suite en tant que phénomènes naturels — 12 087 entre en . La définition de Hynek est plus précise dans le sens où elle couvre uniquement celles qui, après enquête, restent toujours non identifiées et sont considérées par certains comme étant des vaisseaux spatiaux venus d'autres mondes — 697 entre en s4Les chiffres viennent l'U.S. Air Force, Projet Blue Book 1968, n.p., n.d., p. 7.
Le terme dans son usage général pouvant signifier l'un ou l'autre de ci-dessus, on doit faire attention au contexte dans lequel il est utilisé. Des milliers et des milliers de signalements tomberaient naturellement dans les 2 premières définitions, de nombreuses personnes pouvant être troublées par des objets naturels tels que planètes ou étoiles, et d'autres phénomènes naturels tels que la foudre en boule qui ne sont pas bien compris, même par des scientifiques.
Pour clarification, William Hartmann (scientifique sénior de l'Institut de Science Planétaire de Tucson, en Arizona) suggéra 4 groupes dans lesquels les observations pourraient être classées :
Les 2 derniers sont relativement subjectifs, puisque ceux refusant de spéculer sur la possibilité d'une Terre visitée par une vie extraterrestre classeront tous les non-identifiés comme OVE, et leurs pendants de l'autre bord supposeront que tous les non-identifiés sont des OVA.
D'autres acronymes ont également été suggérés et un bénéficiant d'un certain soutien est "phénomène observationnel
anormal" (POA n1Abnormal Observational Phenomenon ou AOP en anglais). Le terme fut
créé par le Dr. Robert M. L. Baker qui note que bien que certains phénomènes
inexpliqués puissent se produire, ils pourraient ne pas "voler", pourrait ne pas toujours être "non identifiés" et,
peut-être, pourraient même ne pas être des "objets" substantiels
s6Baker, Dr. Robert M. L. Témoignage au Comité sur la Science et l'Astronautique de la Chambre U.S. Symposium sur les Objets Volants Non Identifiés. Auditions, 90ème Congrès, 2nde Session, 29 Juillet 1968. Washington, U.S. Govt. Print Off. p. 126.
Malheureusement OVNI est devenu le terme adopté, et changer les habitudes des masses n'est pas une tache facile.
Douglass Price-Williams a défini 4 étapes que doit franchir un rapport d'ovni avant que sa nature puisse être déterminée s7Price-Williams, D. R.: "Psychology and Epistemology of UFO Interpretations", in Sagan & Page, op. cit., p. 224, 231.
si les données ne sont pas correctement identifiées à ce niveau, toute analyse ultérieure ne correspondra pas une recherche systématique. Ici apparaît la question de la crédibilité des témoins (voir chapitre 2), car les données dépendent généralement d'observations subjectives de 1 ou plusieurs témoins et non de mesures exactes. Plutôt que de rejeter tous les rapports actuels d'ovnis et de recommencer à 0, Price-Williams suggère de les examiner en recherchant les indices qui soient, dans une certaine mesure, fiables, tels que ceux où les observateurs utilisent un point de référence pour évaluer la distance, la taille et la vitesse. Par ailleurs, la corrélation de ces caractéristiques sur plusieurs années peut se révéler intéressante.
définir un modèle ayant des propriétés aérodynamiques et structurales qui sont ensuite comparées aux données telles qu'elles sont rapportées.Ces modèles n'ont pratiquement pas de limite supérieure en raison de technologies dont nous n'avons peut être pas idée. La limite inférieure doit non seulement permettre au modèle d'être plausible en considérant nos connaissances actuelles, mais aussi permettre à quelqu'un de construire un modèle vraisemblable (mais qui ne fonctionne pas nécessairement).