Un des caractéristiques permettant d'avancer l'hypothèse de phénomènes extraordinaires, incompatibles avec des phénomènes naturels ou des appareils d'origine humaine, est parfois la vitesse des phénomènes observés : énorme ou au contraire très limitée, voire nulle.
Encore faut-il que cette vitesse soit exacte. En effet, bien souvent, celle-ci n'est qu'au pire estimée par le témoin (on est alors "obligé" de le croire), et au mieux déduite de son témoignage (en fonction de sa position entre 2 points connus par exemple). Cependant, à défaut d'autres repères, ces estimations peuvent toujours être erronées : une même portion du champ de vision du témoin pourra être traversée en un même temps par des phénomènes à des distances très différentes ; à défaut d'autres repères ou mesures, ce que l'on imagine très loin et très grand pourra être très près et bien plus petit, et vice versa n1Ce fut le cas pour l'observation d'Arnold par exemple, dont l'estimation de taille était incompatible avec son estimation de distance, l'objet de 2/3 de la taille d'un DC/4 ne pouvant être distingué à 20 ou 25 miles de distance. Il fallait donc, soit revoir l'estimation de taille à des objets énormes, soit celle de la vitesse, qui retombait alors dans une proportion compatible avec des appareils normaux.
Parfois cependant, des repères (le phénomène passant devant et/ou derrière des éléments du paysage typiquement) permettront de borner (maximiser, minimiser) les distances qui permettront d'estimer une vitesse de manière plus précise.
Il est aussi parfois possible de mesurer la vitesse de phénomènes non-identifiés, lorsqu'ils sont observés au radar. Attention néanmoins, car même un radar peut dans certains cas donner des informations trompeuses.