Enquêteur : Hartmann
Le témoin n° 1 accompagné de sa femme (témoin n° 2) et de leurs 2 enfants
vit et filma une "formation grossière" de sources
ponctuelles apparentes tournant dans le ciel
. Les observations visuelles et le film ne sont pas expliqués de manière satisfaisante en terme d'avions, paillettes radar, d'insectes, ou de ballons bien que les films seuls soient cohérents avec des oiseaux. Les observations
d'oiseaux près de Tremonton indiquent que les objets sont
des oiseaux, et le cas ne peut être décrit comme
établissant l'existence d'appareils extraordinaires.
Les données météo de Corinne (Utah), à 29 km environ au Sud du site, ont été obtenue par Robert M. L. Baker s1Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas
Aircraft Co., 1955. : Température max. : 84 °F. Température min. 47 °F. Pas de précipitations. Une cellule
de haute pression venue du nord-ouest du Pacifique se répandait sur le nord de l'Utah pendant la journée. La
pression à Tremonton aurait eu une tendance à la hausse, la visibilité bonne, et les vents relativement légers.
Le témoin n° 1, avec sa femme et 2 enfants (âgés de 12 et 14 ans) étaient en route de Washington D.C. vers Portland
(Oregon), roulant vers le nord sur l'autoroute d'état n° 30 à 7 miles au nord de Tremonton (1,4a; réfs. 2 et 3
indiquent de manière incorrecte que le témoin était en transit pour Oakland, Californie).
La femme du témoin attira son attention sur un groupe d'objets brillants en l'air au loin à l'horizon Est
s2Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas
Aircraft Co., 1955..
Environ 5 semaines après les événements, le témoin n° 1 envoya le récit suivant au projet Blue Book (11 août ; NT4-28/8310/177283; réf. 4a) :
Roulant depuis Washington, D.C. vers Portland (Oregon), le matin du le ma femme remarqua un groupe d'objets dans le ciel qu'elle ne pouvait identifier. Elle me demanda d'arrêter la voiture pour regarder. Il y avait un groupe d'environ 10 ou 12 objets — qui n'avaient rien à voir avec quoi que ce soit que j'ai vu avant — tournant sur eux-même en formation grossière et se dirigeant vers l'ouest. J'ai ouvert le coffre de la voiture et sorti ma caméra d'une valise. La chargeant en hâte, j'ai exposé approximativement 5 m de film. Il n'y avait aucun point de référence dans le ciel et il me fut impossible de faire une quelconque estimation de vitesse, taille, altitude ou distance. Vers la fin 1 des objets inversa sa course et poursuivit loin du groupe principal. Je maintins la caméra fixe et permit à celui-ci de traverser le champ de vision, le récupérant et répétant 3 ou 4 de ces passes. A ce moment tous les objets avaient disparu. J'ai terminé le reste du film plus tard cet après-midi-là sur une montagne quelque part dans l'Idaho (voir Planche 31).
Cette lettre sert de document descriptif principal dans le dossier dans l'Air Force (4). D'après une chronologie du colonel W. A. Adams, chef de la Topical Division, directeur adjoint des estimations au directorat du renseignement, dans une lettre datée du le (4), le contact suivant avec le témoin n° 1 fut une interview par un officier de renseignement le .
Dans cette 2nde déposition, telle qu'enregistrée par l'officier de renseignement de l'Air Force, le témoin établit les faits suivants : Aucun son entendu pendant
l'observation. Aucune traînée d'échappement ou de condensation observés. Aucun appareil, oiseau, ballon ou autres objets identifiables vus en l'air
immédiatement avant, pendant ou immédiatement après l'observation. Un seul objet qui se détacha du groupe se dirigea
en direction opposée à sa trajectoire initiale et fut perdu de vue en voyageant dans cette direction.
Le témoin utilisa une caméra
[sans tripode] pointée à une élévation estimée de 70 ° et [fit un panneau]
d'arc approximativement de l'est à l'ouest, puis de l'ouest à approximativement 60 ° depuis le nord en
photographiant l'objet détaché...
Le Soleil était approximativement au-dessus... Les objets étaient à approximativement 70 ° au-dessus du terrain sur une trajectoire à plusieurs miles de l'observateur... Soleil brillant, temps clair, approximativement 80°, légère brise de l'est-nord-est de approximativement 5 km/h à 8 km/h.
De l'opinion [du témoin] : ...Lumière des objets causée par des reflets. Les objets semblaient approximativement
aussi longs qu'ils étaient larges et fins [sic]. [Tous] semblaient avoir le même type de mouvement à l'exception de
1 objet qui inversa sa course. Perdus de vue en se déplaçant au-delà de la portée de l'œil... Observateur faisant
face au nord [durant le gros de l'observation].
Le témoin-clé a été dans la Marine 19 ans servant comme adjudant et eut plus de 1000
h de missions de photographie aérienne (4b). Baker indique que le témoin avait eut 2200 h enregistrées comme chef
photographe. Le témoin sortit diplômé de l'école navale de photographie en (4b). Il a une
connaissance considérable de la photographie
et il est
considéré [qu'il] pourrait être catégorisé comme photographe expert
(4b). Intrigué par son expérience, le témoin
accepta par la suite une nomination comme conseiller spécial du NICAP
,
agissant dans la mesure de ses moyens privés (4, cité de "The UFO Investigator" du NICAP).
en l'analyse de Baker du cas s3Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas
Aircraft Co., 1955. donne substantiellement le même récit, avec l'information supplémentaire : Lorsqu'il
sortit, il observa les objets (12 à 14 d'entre eux) directement au-dessus et tournant sur eux-mêmes. Il les décrivit
comme
des objets de la couleur d'un pistolet ayant la forme de 2 soucoupes, l'une inversée au sommet de
l'autre
. Il estima qu'ils sous-tendaient à peu près le même angle qu'un B29 à 10000 pieds
(environ 1/2
degré i.e. près du diamètre angulaire de la Lune).
Ces données constituent un ajout substantiel à celles enregistrées ci-dessus. Je ne suis pas parvenu à trouver de
quelconque trace de ces déclarations dans le dossier Blue Book
fourni au projet Colorado (un pile épaisse d'un pouce de
documents pratiquement non triés). L'essence des premières déposition du témoin B décrit des entités ou des
"objets," apparemment réfléchissants, brillants, circulaires ou sphériques, à une distance considérable.
L'indication de son témoignage comme du film que ce qu'il avait
photographié avait capturé des objets (non résolus) pratiquement au-dessus de lui, y compris 1 qui retraça son
mouvement au-dessus de lui, ne donnant aucune suggestion que les objets aient jamais pu être aussi grands que 1/2°
même au plus près, ou que le témoin n° 1 ait jamais vu clairement des profils de construction métalliques en forme
de soucoupe. La lettre d'origine du
témoin du 11 août offre le film pour quelque valeur qu'il
puisse avoir en relation avec votre enquête sur ce qu'on appelle les "Soucoupes Volantes",
une expression qui ne suggère pas
qu'il était convaincu de l'existence d'appareils métalliques extraordinaires à cette époque. Baker (communication privée, le ) indique que la
description en question fut donnée dans des interviews vers vers . Son souvenir a put avoir été "fixé"
à cette époque, ou affecté par des événements comme le service du témoin en tant que conseiller du NICAP entretemps.
Le film contient environ 1200 images s4Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas Aircraft Co., 1955., i.e. environ en . Au bout de en ou en , le témoin décida qu'il était en train de surexposer le film d'une manière ou d'une autre, et changea le stop de f/8 à f/16, en essayant d'augmenter le contraste (4a). Les objets tournaient sur eux-mêmes, souvent en groupes de 2 ou 3, voyageant ensemble parmi les autres. Les films indiquent que les objets fluctuaient de luminosité de manière marquée.
Le témoin fit développer le film et le soumis à ses supérieurs de la Marine s5Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas Aircraft Co., 1955.. La lettre du témoin à la base aérienne de Hill, à Ogden (Utah), le le , transmet le film à l'Air Force (4c). L'équipe Blue Book de l'ATICd60Remplacé par FTD de l'Air Force fut informée, et la variabilité des objets suggérait des avions, mais cette idée fut exclue parce les témoins n'avaient entendu aucun bruit de moteur, et un grande distance aurait indiqué une vitesse impossible (10 miles indiquaient 2092 km/h s6Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas Aircraft Co., 1955.). Des ballons furent rejetés en raison du grand nombre d'objets, du tournoiement aléatoire, et du départ de l'un des objets en direction opposée des autres.
Une hypothèse favorite était celle d'oiseaux, mais il n'y avait pas d'élément fort en sa faveur, et on pensait que les objets étaient bien trop loin (et donc trop rapides).
Edward J. Ruppelt (2) rapporte qu'après plusieurs semaines, le labo photo de l'Air Force à Wright Field laissa tomber. Tout ce qu'ils eurent à dire était, Nous ne
savons pas de quoi il s'agit mais ce ne sont pas des avions ou des ballons, et nous ne pensons pas que ce sont des oiseaux.
Baker s7Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas
Aircraft Co., 1955. cite M. Al Chop (qui était avec l'ATICd61Remplacé par FTD) confirmant le récit de Ruppelt : le groupe de l'ATICd62Remplacé par FTD était convaincu qu'il ne s'agissait pas d'avions, mais ne pouvait exclure que la mise au point de la caméra n'ait pas été
tout à fait faite et que les objets aient été des oiseaux en train de planer.
Les films furent alors transmis à la demande de la Marine à un groupe d'analystes photo de la Marine de Anacostia, qui avait des idées sur la manière d'étudier les films. Le groupe de la Marine conclut que les ovnis étaient des véhicules contrôlés intelligemment et qu'ils ne s'agissait ni d'avions ni d'oiseaux. Ils arrivèrent à cette conclusion en procédant à une étude image-par-image du mouvement des lumières et des changements dans leur intensité. Les analystes s'arrêtèrent juste avant d'identifier les objets comme étant des vaisseaux spatiaux interplanétaires (2) bien que cette implication fut évidemment présente.
Ces conclusions furent présentées au panel Robertson, qui se
réunissait à cette époque (début en ). Ruppelt rapporte (2) qu'il y eut des critiques de l'utilisation du
densitomètre par les analystes de la Marine, et qu'un des membres du panel souleva la
possibilité qu'alors que le témoin-clé pensa avoir tenu droite sa caméra... il aurait pu avoir "se décaler avec
l'action" inconsciemment, ce qui aurait disqualifié tous les calculs. Je fus d'accord avec ceci, mais je ne pus
être d'accord sur le fait qu'il s'agissait de mouettes.
Les membres du panel favorisèrent l'explication selon
laquelle ce qui avait été vu était des mouettes blanches connues pour vivre dans la région du Grand Lac Salé. Ruppelt (2) conclut qu'il avait personnellement observé des mouettes de mer
plus tard à San Francisco, faisant des ronds par un ciel clair. Il y avait une forte ressemblance avec les ovnis
du film de Tremonton. Mais je ne suis pas sûr que ce soit la réponse.
R. M. L. Baker, Jr. a réalisé une analyse indépendante en
sous les auspices de Douglas Aircraft Co. Il a exclu des avions et des ballons pour des raisons semblables à celles de l'Air Force. De plus il argue contre des paillettes anti-radar (des bouts de feuille
d'aluminum) ou des bouts de débris aériens en raison de la persistance de constellations
non-scintillantes,
du petit nombre d'objets et des mouvements différentiels. Des insectes soulevés par le vent, tels que les araignées
aéronautes
ne sont pas des explications satisfaisantes, les objets ayant été observés un court moment depuis
une voiture en mouvement, indiquant une distance considérable, et il n'y eut aucun navigateur de toile observé.
Baker fait remarquer que puisque la tendance de l'observateur serait de se
décaler avec l'objet, pas dans le sens inverse de son mouvement, les vitesses dérivées sont des limites inférieures
(à moins que le témoin-clé se soit décalé avec le groupe, pas l'objet seul). Ainsi la suggestion du décalage
pourrait composer la difficulté de l'hypothèse des oiseaux. Baker conclut que aucune conclusion définie n'a pu être obtenue
, les
éléments disponibles restant relativement contradictoires et aucune hypothèse distincte de phénomène naturel
suggérée jusqu'ici ne semblant expliquer completement les ovnis impliqués.
Menzel et Boyd (3) écartent les objets comme étant des oiseaux. Leur
conclusion, cependant, est phrasée de manière incohérente par rapport aux faits : Les images sont d'une si
mauvaise qualité et montre si peu que même le plus enthousiaste des video d'amateurs aujourd'hui hésiterait à les
montrer à ses amis. Seule une imagination stimulée pourrait suggérer que les objets en mouvement sont quoi que ce
soit d'autre que des oiseaux très mal photographiés.
Ceci donne l'impression totalement fausse que les objets
sont difficiles à identifier simplement en raison d'une mauvaise photographie. Les objets pourraient être des
oiseaux cependant non définis en raison des distances, mais les images sont petites et relativement précises, et
l'absence d'une identification claire ne peut être attribué à une photographie médiocre (les films que nous avons
analysés sont ceux montrés au Panel Robertson, qui à l'évidence n'a
pas considéré la solution comme étant aussi évidente que cela est impliqué par Menzel et Boyd.)
Le cas de Tremonton est arrivé à un moment où les
membres de plusieurs groupes officiels étaient préoccupés en privé par la possibilité sérieuse que les "soucoupes
volantes" puissent en fait exister (cf. 2). Le rapport de la Marine (4), publié par
le Centre d'Interprétation Photographique Naval U.S. (la première copie connue
est estampillée le
), avait été préparé par un groupe enclin à accepter des appareils
inconnus. Par exemple, le rapport contient dans sa "Discussion" les déclarations suivantes :
Dans l'analyse menée, aucune tentative n'est faite d'expliquer les phénomènes ni les commentaires influencés par la connaissance de la science actuelle... Les commentaires sont tels que vus, tels qu'analysés, et tels que traités ; et en tant que tels, sont partiellement en désaccord avec les théories de phénomènes naturels.
Il est inféré dans le rapport de la Marine que les objets sont des sources de lumière
intrinsèques, pas des sources de lumière réfléchie. Cette opinion... est basée sur le moment où ils peuvent être
vus de manière continue sur le film, pendant approximativement en , et sur l'angle à travers lequel
ils peuvent être photographiés, approximativement 60°. Il est considéré que si ces images étaient de la lumière
réfléchie, un clignotement aurait lieu..
Cette inférence ignore le fait que les objets "clignotaient,"
i.e. changeaient erratiquement de luminosité, un fait mis en avant dans une liste de questions auxquelles le rapport
devait répondre.
La vitesse fut traitée dans le rapport de la Marine en analysant la partie finale du
film, supposant que la caméra était stationnaire et que les objets se déplaçaient perpendiculairement à l'axe
optique. ...la seule inconnue dans la détermination de la vitesse est la distance de l'observateur à l'objet.
Elle a été arbitrairement fixée à 5 miles.
Bien qu'il soit clairement indiqué qu'il s'agit d'une supposition,
ce traitement a apparemment mené à des incompréhensions, comme nous allons le montrer.
Les conclusions du rapport de la Marine furent résumées en une liste de commentaires comprenant les déclarations suivantes :
1. Cela semble être une source de lumière plutôt qu'une lumière réfléchie.
2. Aucun n'est connu pour être suffisamment actinique...
9. La vitesse à été calculée comme étant de 6083 km/h pour un décalage de 1 mm par image si l'objet est à 8 km de l'observateur.
Les phrases suivant immédiatement la dernière citation montrent que les mesures effectives montrent un déplacement
moyen non pas de 1 mm par image, mais de 0,1729 mm
par image. Il est alors indiqué que sur cette base la
vitesse moyenne est de 1051 km/h
. Encore une fois, il est toujours supposé que la distance est de 8 km.
Ce resultat, interprêté correctement, est relativement compatible avec celui de Baker s8Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas
Aircraft Co., 1955., qui donne 1078 km/h pour une distance de 8 km. À 16 km, la vitesse serait de quelques 2108 km/h ; cependant, Ruppelt (2) en indique : Si l'ovni solitaire avait été à 10
miles de distance il aurait voyagé à plusieurs milliers de miles par heure
. Ce jugement incorrect est attribué
par Ruppelt à des analystes de l'Air Force, mais pourrait constituer une lecture incorrecte du rapport de la Marine.
en , le mois après les réunions du panel Robertson, il y eut une correspondance au sein du projet Blue Book sur les termes d'un communiqué de presse sur Tremonton. Ruppelt (4) suggéra qu'il soit indiqué que les images ont été causées par
des surfaces ayant de bonnes qualités de réfléchissement de la lumière, tels que des mouettes marines...
Il fit
remarquer que bien que de nombreux experts soient fermement convaincus que les objets sont des mouettes marines
ou des ballons
, l'Air Force ne put prouver que c'était bien le cas. Apparemment, aucun communiqué
complet de son analyse de Tremonton ne fut fait.
Tout autant que l'ambiguïté intrinsèque des images, c'était apparemment :
Un example de distortion du cas dans la presse populaire est un récit soud forme de bande-dessinée, dont une copie est incluse dans le dossier Blue Book, qui (bien que exact sur la plupart des autres aspects) dépeint le témoin-clé en train de photographier une série de grands objets à forme de disque d'une taille apparente de, jugerait-on, plusieurs degrés. Une telle distortion subtile rend absurde l'explication des mouettes, et encourage des idées fausses populaires.
La taille angulaire des objets a été déterminée par les mesures microscopiques de Baker : s9Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas
Aircraft Co., 1955. les diamètres angulaires des images varient de 0,0016 à 0,0004 radians (5,5 à 1,5 mn
d'arc). En supposant qu'un cercle réfléchissant de la "taille d'un oiseau" de 8 pouces de diamètre, ces résultats
donneraient des distances de 415-1670 pieds, respectivement. Leurs tailles plus grandes sont sans doute dues à un
"reflet" et la surexposition consécutive des images, ce qui est étayé par le rapport de Chop s10Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas
Aircraft Co., 1955. qu'elles étaient très denses, brûlées tout en bas du support de celluoïde
, et le
rapport des analystes de l'Air Force (4) que lorsque les objets s'atténuèrent suffisamment, ils s'évanouirent
entièrement sans qu'un point sombre ou une silhouette ne soit visible.
Par conséquent, la distance minimum compatible avec l'hypothèse des oiseaux est estimée être d'environ 610 m. A cette distance, l'hypothétique poitrail brillant réfléchissant de 8 pouces sous-tendrait 1,2 mn d'arc environ, et une envergure de 2 pieds, 3,6 mn, ou environ 0,1 du diamètre angulaire de la Lune. Le pouvoir de résolution de l'œil humain est de 1 à 3 mn d'arc s11Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas Aircraft Co., 1955.. Comme la caméra était pointée à une élévation d'environ 70° pendant le tournage, il est douteux que les objets aient jamais excédé ces tailles apparentes ou qu'une meilleure observation visuelle ait été obtenue. Les dimensions données sont compatibles avec plusieurs mouettes connues de la région, telles que les mouettes de Californie et de Herring s12Baker, R. M. L., Jr.: Analysis of Photographic Material, Douglas Aircraft Co., 1955. (5). Nombre de ces mouettes ont des poitrails bien plus hautement réfléchissants que leurs ailes. En conséquence le fait que les ailes n'aient pu être résolues visuellement ou photographiquement n'est pas surprenant, puisqu'étant à la marge de la resolution. Ce problème serait tout à fait le même si les "mouettes" étaient plus petites ou plus éloignées.
Comme noté ci-dessus, les mesures de vitesse angulaire de la Marine et de Baker donnent des valeurs semblables. Les mesures de Baker de l'objet solitaire, là où il est rapporté et supposé que la caméra était stationnaire, donnent des valeurs de 0,01 à 0,07 radians/s. Les variations furent attribuées au bougé de la caméra. Les valeurs moyennes sur les 2 séquences furent de 0,031 et 0,039 radians/sec. Elles correspondent à des vitesses transverses linéaires (à 2000 pieds de distance) de 23 km/h-153 km/h, avec des valeurs moyennes de 68 km/h et 85 km/h. Les objets étant à un angle d'élévation élevé, la vitesse transverse approche probablement la vitesse totale. En prenant en compte une incertitude supplémentaire positive ou négative due à un mouvement de décalage résidu possible, l'intervalle de vitesses indiqué est compatible avec l'hypothèse d'oiseaux.
Baker mesura également les vitesses angulaires relatives des objets dans le groupe les uns par rapport au autres, trouvant des valeurs allant de 0 à 0,0065 radians/s. A une distance de 2000 pieds, cela correspond à 0 à 13 images/s ou environ 0 à 14 km/h.
Comme indiqué par le panel Robertson (2), la conclusion de la Marine qu'aucun oiseau ne pouvait réfléter suffisamment de lumière pour causer de telles images n'était pas étayée. Alors qu'il n'y avait pas de variation périodique réminiscente d'un battement d'ailes, la "réflectivité" des objets et leurs mouvements s'entrelaçant et erratiques suggèrent des oiseaux en train de planer. On aquiert l'impression que parfois les 2 à 4 objets de l'une des sous-constellations se reflètent presque simultanément, suggérant des oiseaux regroupés tournoyant en vol (ceci est difficile à établir visuellement, le film étant rayé et l'image saccadée. A cet égard je n'ai pas réalisé de test quantitatif).
En faveur de l'hypothèse que les objets de Tremonton étaient des oiseaux, probablement des mouettes, nous avons les arguments suivants :
Les arguments contre les mouettes incluent ce qui suit :
Bien que je ne puisse offrir une opinion d'expert en ornithologie, il me semble que les objets de Tremonton constituent une flotte d'oiseaux blancs. Les données ne sont pas concluantes, mais je n'ai rien trouvé dans le dossier détaillé de Blue Book d'incompatible avec cette opinion. Les objets sont donc provisoirement identifiés identifiés comme étant des oiseaux, en attendant toute démonstration d'autres enquêteurs qu'ils ne puissent être des oiseaux. Il n'y a aucun élément concluant ou problant que le cas implique des appareils extraordinaires. Le le après achêvement du rapport ci-dessus, j'eu l'occasion de rouler à travers l'Utah et m'efforça d'observer des oiseaux. La campagne près de Tremonton est faite de champs herbeux avec des arbres, des cours d'eau et des prés. Ce fut à moins de 48 km de Tremonton que je remarquais la plus grande concentration d'activité d'oiseaux. Un certain nombre de grandes mouettes furent vues, certaines avec des corps blancs et des ailes inclinées sombres (rendant les ailes indistinctes en vol) et certaines d'un blanc pur. A environ 10 miles au sud de Tremonton et à nouveau à 32 km environ au nord de Panguitch (dans le sud de l'Utah) je vis des floppées d'oiseaux blancs ou lumineux une fois distinctement réminiscents des films du témoin-clé. Les oiseaux tournoyèrent, le groupe entier dérivant à 20 ou 30 miles/h (je ne remarquais aucun vent de surface) et sous-tendant 10° à 20°. Les oiseaux individuels (dans le 2nd cas) n'étaient pas bien discernables, bien que semblant avoir une certaine structure. Parfois des paires se déplaçaient ensemble et parfois des individus ou des paires tournaient et disparaissaient alors que d'autres devenaient très visibles. Comme cela fut suggéré par le témoin-clé ils apparûrent nécessiter un téléobjectif pour être photographiés. Ils n'étaient pas très visibles, mais distinctement curieux une fois remarqués — un groupe d'objets blancs tournant dans le ciel (La seule preuve que mon 2nd groupe d'objets, que j'observais depuis une distance considérable, étaient en fait des oiseaux, fut que je les vis décoller.) Ces observations fournissent strong evidence que les films de Tremonton montrent bien des oiseaux, comme l'hypothèse en a été faite ci-dessus, et je considère aujourd'hui les objets comme ainsi identifiés.
Sources d'information :