La littérature populaire sur les ovnis abonde en photographies de prétendus objets étranges dans le ciel, dont beaucoup ont clairement la forme de soucoupes volantes. Certains d'entre eux ont été publiés dans des magazines de large circulation. Les éditeurs de Look, en collaboration avec les éditeurs de l'United Press International et de Cowles Communications, Inc. ont publié un Look "Special" en 1967 qui est entièrement dédié aux "soucoupes volantes", et contient de nombreux exemples d'images d'ovnis.
Les éléments photographiques ont un attrait particulièrement fort pour beaucoup de gens. L'étude du Colorado a donc entrepris d'examiner les photographies disponibles avec une grande attention. Le chapitre 2 de la section 3 livre l'histoire de la plupart de ce travail et le chapitre 3 de la section 4 livre les rapports détaillés sur les cas individuels.
Il est important de distinguer les épreuves photographiques et les négatifs à partir desquels elles sont produites. Il existe de nombreuses manières dont une image peut être ajoutée sur une épreuve, par exemple, en imprimant 2 fois à partir de 2 négatifs. Les négatif, de l'autre côté, sont relativement plus difficiles à altérer sans en laisser des traces. Nous avons par conséquent décidé chaque fois que possible de concentrer notre étude de cas photographiques sur les négatifs. Ce ne fut pas, bien sûr, possible dans tous les cas examinés.
Un coiffeur dont la boutique se trouve à Zanesville, en Ohio, mais dont la maison est dans la banlieue de Roseville, a pris une paire de photographies d'ovnis ayant reçu une large publicité. Il n'a pas essayé de les exploiter d'une manière énorme. Il les a simplement exposées pour l'intérêt local (et la stimulation de son affaire de coiffure) à la fenêtre de sa boutique. Elles sont restées là pendant plus de 2 mois jusqu'à ce qu'elles soient découvertes par un journaliste de la ville de Columbus, Ohio, qui arrangea leur vente à l'Associated Press. Elles furent distribuées en février 1967 et ont été souvent imprimées dans divers magazines après leur présentation originale dans de nombreux journaux.
Au début du projet nous fîment la connaissance de Everett Merritt, photogrammétriste de l'équipe de la Division d'Autométrique de la Raytheon Company d'Alexandrie, en Virginie. Il entreprit de faire une analyse des photographies. Une paire des tirages fut fournie à Merritt par le NICAP.
Chacun de la paire montre la maison du photographe, un petit bungalow, avec une soucoupe volante volant au-dessus. La soucoupe volante a l'air d'être presque aussi grande que la maison dans sa dimension horizontale. Le photographe dit qu'il partait de chez lui avec un appareil photo lorsqu'il se hasarda à regarder en arrière et vit la soucoupe volante volant au-dessus de chez lui. Il dit qu'il prit rapidement ce que nous appelons le cliché A. Pensant que l'ovni allait disparaître derrière un arbre, il courut sur la gauche à environ 30 pieds et prit le cliché B, ayant gâché une exposition entre les 2. Il estima qu'il y eut un intervalle de moins de 2 mn entre les 2 clichés, avec A suivi de B.
Merritt étudia les négatifs eux-mêmes par des méthodes photogrammétriques quantitatives, et also did some surveying in the front yard of the Roseville home, as a check on the calculations based on the photographs. From a study of the shadows appearing in the picture, he could show conclusively that actually picture B was taken earlier than picture A, and that the time interval between the two pictures was more than an hour, rather than being less than two minutes as claimed.
The photographic evidence contained in the negatives themselves is therefore in disagreement with the story told by the man who took the pictures. Two letters written to him by the Colorado project requesting his clarification of the discrepancy remain unanswered.
We made arrangements with Merritt for his services to be available for photogrammetric analysis of other cases. These methods require a pair of pictures showing substantially the same scene taken from two different camera locations. Unfortunately this condition is seldom met in UFO photographs. Only one other pair came to our attention which met this criterion. These were the much publicized pictures taken on 11 Mai 1950 near McMinnville, Ore. (cas 46). But in this case the UFO images turned out to be too fuzzy to allow worthwhile photogrammetric analysis.
D'autres études photographiques ont été réalisées pour le projet Colorado par le Dr. William K. Hartmann (section 3, chapitre 2).
Hartmann a fait une étude détaillée de 35 cas photographiques (section 4 du chapitre 3), faisant référence à la période 1966-1968, et une sélection de 18 cas plus anciens, dont certains ont été largement acclamés dans la littérature sur les ovnis. Cette étude photographique a mené à l'identification d'un certain nombre de photographies largement publiées comme étant des objets ordinaires, d'autres des fabrications et d'autres comme des méprises innocentes de choses photographiées dans des conditions inhabituelles.
En p. 43 du Look Spécial sur les "Soucoupes Volantes" il y a l'image d'une allegedly "claw-shaped" marking on the dry sand of a beach. Some of the dark colored moist sand making up the "claw mark" was shipped to Wright-Patterson AFB and analyzed. The liquid was found to be urine. Some person or animal had performed an act of micturition there.
A report by Staff Sergeant Earl Schroeder which says Being a native of this area and having spent a good share of
my life hunting and fishing this area, I believe that the so-called 'monster' (if there was such) could very well have
been a large black bear.
His report also notes that during the week of July 26 the local TV stations showed a
program called Lost in Space. In this program there were two monsters fitting their description controlled by a human
being.
Summarizing, the investigation report says, There was food missing from the picnic table which leads to the belief
that some animal was responsible for the black shape portion of the total sighting. There are numerous bears and
raccoons in the area.
Another photograph presented in the Look Special is of a pentagonal image, though called hexagonal. Photographic images of this kind arise from a malfunctioning of the iris of the camera and are quite commonplace. It is hard to understand how the editors of a national illustrated magazine could be unfamiliar with this kind of camera defect.