Au cours des 5 dernières années, lors de plusieurs voyages étendus dans le pays, j'ai eu l'occasion d'examiner les archives de journaux de nombreuses bibliothèques locales à la recherche de signalements d'objets volants non-identifiés dans les actualités. J'étais particulièrement interessé d'obtenir des informations sur la vague d'observations qui avait eu lieu lors de l'été en , seuls quelques traces des signalements dans des journaux étant disponibles pour cette période. Ma recherche débuta à Portland, dans l'Oregon, où je savais que de nombreuses observations avaient été faites. Ce n'est pas avant d'avoir consulté les journaux locaux de la période, cependant, que je réalisais à quel point ces observations avaient tout simplement été nombreuses. Intrigué par des premières données, je continuais d'examiner d'anciens signalements dans de vieux journaux dans les bibliothèques d'autres villes que je visitais. Ville après ville, je découvrais le même fait extraordinaire : que des ovnis avaient été vus et signalés dans des proportions incroyables en juin et juillet en . Je ne m'étais pas du tout préparé à l'énorme quantité de détails descriptifs qui reposaient enfouis dans les journaux locaux. Que ces éléments n'aient pas été remarqués pendant tant d'années n'était pas vraiment surprenant, cependant, le sujet étant nouveau en en et peu de personnes ayant une quelconque raison de croire qu'il persisterait comme il l'a fait. En conséquence, aucune trace n'avait été conservée, autre que les fichiers de rapports d'enquêtes de l'Air Force. Le public - et de nombreux responsables officiels - supposèrent que les soucoupes volantes étaient simplement une sorte de phénomène transitoire et disparaîtrait bientôt. Alors que l'intérêt était élevé à l'époque des observations, il disparut peu de temps après que la vague se soit calmée et ne fut pas ravivé avant l'année suivante, lorsqu'une nouvelle bourrasque de signalements fut faite. À ce moment, les signalements de en étaient de vieilles choses et restèrent enfouis dans les morgues de journaux des bibliothèques de tout le pays.
Lors de voyages ultérieurs et, en particulier, pendant la période de en , I searched for material from areas I had not visited before ; je découvrais que mes premiers efforts n'avaient été qu'un début. Je commençais à envoyer des copies de mes notes au Comité d'Enquêtes National sur les Phénomènes Aériens, à Washington, D.C., ayant été membre de cette organisation depuis son commencement au début de 1957. Ces notes virent par la suite à l'attention de plusieurs personnes qui pensèrent, comme je commençais à le faire, que les données étaient suffisamment importantes pour être rendues accessibles à d'autres impliqués dans la recherche sur le sujet. Le matériel présentait une image vivace et une bien plus complète qu'il n'en avait auparavant été disponible, d'une période importante de l'activité ovni - une période qui n'avait jusqu'ici reçu qu'une attention à peine plus passing dans la littérature étendue sur le sujet. Un rapport spécial fut suggéré comme moyen approprié de rendre les données disponibles. Heureusement, il fut possible de rédiger le rapport à un moment approprié - le 20ᵉ anniversaire des premiers événements.
To supplement l'information que je recueillais alors que je voyageais, les archives de journaux à la Bibliothèque du Congrès furent consultées pour couvrir les régions que je n'avais pas visitées en voyage. En tous, plus de 140 journaux furent examinés, représentant plus de 90 villes et communes dans 49 états, le District de Columbia et le Canada. Les journaux du Montana ne purent être consultés, ne m'y étant pas déplacé ni n'ayant pu trouver de journaux pour cet état à la Bibliothèque du Congrès. Il y a, cependant, des références à plusieurs observations dans le Montana qui furent relayées comme dépêches par câble dans d'autres journaux.
2 autres sources de références furent également consultées. Le projet Blue Book de l'Air Force, à la base aérienne de Wright-Patterson à Dayton, Ohio, avait dans ses fichiers approximativement 60 rapports officiels d'observations jusqu'à la fin de juillet 1947, et des notes furent faites sur environ 2/3 d'entre eux ; le manque de temps empêcha une couverture complète de ces données. Les fichiers du NICAP incluent aussi un certain nombre de signalements d'observations de 1ʳᵉ de la période de en ; certains d'entre eux venaient des archives de l'aujourd'hui inactive Civilian Saucer Investigations de Los Angeles, qui furent données au NICAP après que cette organisation ait cessé ses opérations. Un certain nombre de ces signalements sont inclus. Quelques références sont venues de publications et magazines sur les ovnis également.
Le rapport achevé fournit une liste chronologique de plus de 850 observations faites durant juin et juillet 1947. Les observations furent faites dans 48 états, le District de Columbia, et le Canada. Il s'agit basiquement d'un travail de référence qui ne tente pas de faire une évaluation critique de chaque rapport individuel, bien que certains cas aient été sélectionnés comme représentant des aspects spéciaux des phénomènes ovnis ; ces cas sont fournis en plus de détails dans les sections 2, 3 et 4. Les journaux ont fourni la source d'information de base. Quiconque lit les journaux régulièrement aura peu d'illusions sur la fiabilité des témoignages dans la presse ; si un récit n'est pas déformé il est aussi souvent désespérément avare de faits solides. Mais ces récits de presseservent à démontrer, ne serait-ce qu'en termes quantitatifs, le caractère extraordinairement répandu des observations d'ovnis de en . Dans un certain nombre de cas, le Dr. James McDonald, physicien sénior à l'Institut de Physique Atmosphérique de l'Université de l'Arizona, a pu entrer en contact avec les témoins d'origine et a par là-même fourni une indication de la fiabilité générale de ces récits de presse. Plus important, est il évident dans ces références de journaux que parmi les premières observations certains schémas d'apparence et de comportement d'ovnis, généralement pensés être un développement ultérieur, ont en fait été observé et rapportés à l'été en .
Bien qu'une grande quantité de données ait été trouvée par cette recherche, il en reste encore plus ; sans accès aux journaux locaux où de nombreuses observations sont apparues, il a été impossible d'obtenir des faits essentiels sur ces incidents. Si une recherche approfondie pouvait être faite dans l'ensemble des journaux de du pays pour cette période, le nombre total de signalements d'observations publiés serait, en étant prudent, plus que doublé. Il serait énormément utile que de futurs lecteurs de ce rapport consultent leurs bibliothèques locales pour ajouter aux données déjà recueillies et envoient les informations supplémentaires au NICAP.
Un autre fait significatif met en avant la magnitude de la vague de en : encore et encore dans les récits de presse référence est faite aux centaines d'appels réçus par les journaux, alors que seule une fraction de ces signalements apparût plus tard dans des récits de presse.
Afin d'éviter toute confusion sur certains termes, les définitions suivantes pourraient être utiles au lecteur. Utilisé dans ce rapport, le terme "vague" fait référence à tout accroissement soudain et prononcé d'observations d'ovnis à une échelle nationale, au-dessus de ce qui est considéré ordinairement comme rythme moyen journalier. Selon une interview dans le Christian Science Monitor du 3 septembre 1965, le Dr. J. Allen Hynek, consultant scientifique en chef du projet Blue Book de l'Air Force, a dit que dans les dossiers officiels le rythme moyen journalier d'observations pour les 18 premières années de signalements était de 1 ou 2 observations/j (les fichiers de l'Air Force comme du NICAP indiquent que ce taux a augmenté lors de ces 2 dernières années). Si une augmentation des observations a apparemment résulté d'une quantité anormale de publicité sur 1 ou 2 signalements, et qu'un examen minutieux démontre une grande proportion de méprises avec des phénomènes naturels, on ne pourrait la qualifier de vague authentique.
La vague de en , qui est incontestablement authentique, ne fut pas la 1ère ou la dernière vague dans ce pays, pas plus que les vagues d'ovnis n'ont été confinées aux Etats-Unis. Une vague majeure eut lieu en , lorsqu'un grand nombre de citoyens rapportèrent avoir vu ce qui fut alors appelé des "aéronefs" ; et just 1 an avant la vague de en une autre avait eu lieu en Europe du Nord, lorsque furent faites des centaines d'observations de "fusées fantômes". Dans ce pays d'autres vagues majeures eurent lieu en ; en ; en ; en ; en ; et peut-être en -- mais sans la quantité of news coverage usually associated with waves. All of these major increases in sightings should be examined in depth for similarities and differences as part of the over-all study of the UFO phenomenon.
Il y a eu des accroissements d'observations dans des régions géographiquement isolées en de nombreuses occasions, de nombreuses fois dans le cadre d'une vague majeure, mais d'autres fois de manière indépendante. Ceux-ci sont appelés "concentrations". Des concentrations domestiques notables furent signalées dans les Carolines en ; la région de l'Ohio, en ; les Dakotas et le Minnesota, en ; en Californie du nord en ; au Nouveau-Mexique en avril 1964 ; au Maryland et en Virginie, en en ; dans le New Hampshire en septembre et en ; dans le Michigan et dans l'est du Long Island, dans le cadre de la vague nationale majeure du printemps en .
Lorsqu'une vague d'observations d'ovnis a lieu, il y a simultanément un accroissement
marqué dans la couverture du sujet par les médias. Le degré d'espace d'actualité alloué aux "soucoupes volantes" apparaît être proportionnel à l'intensité de
la vague. La condition résultante, appellée "vague", fut définie succintement par feu Edward J. Ruppelt, ancien directeur du projet Blue Book, dans Le Rapport sur les Objets Volants Non Identifiés
s1Doubleday and Company, 1956, p. 189 : Dans la terminologie de l'Air Force une "vague" est une condition, ou une situation, ou l'était d'être un groupe de personne
caracterisé par un état de confusion avancé qui n'a pas encore vraiment atteint des proportions de panique
. La
confusion marquée, vécue par un très grand nombre de personnes en , place sans nul doute la vague d'ovni
de cette période dans cette catégorie.
Une "observation" est toute observation d'un phénomène aérien inexpliqué. Un "signalement" est la description orale ou écrite d'une observation. Un "cas" fait référence à un signalement, ainsi qu'à d'autres éléments qui y sont associés, tels que des informations sur l'observateur, un récit de l'enquête, des références au signalement ou des conclusions tirées des informations recueillies. Afin de références rapides dans ce rapport, à chaque observation a été affectée un n° de cas dans la Chronologie (Section 5). Dans les signalements d'observations qui pourraient être des observations indépendantes du même phénomène, chaque signalement indépendant a reçu un n° de cas distinct ; et dans les signalements où plusieurs observations différentes sont faites à des intervalles de temps différents, ou en des endroits différents, mais par les mêmes témoins, chaque observation indépendante a un n° de cas. Bien que ce système tende quelque peu à accroître les données statistiques, il simplifie la procédure pour se référer à des observations spécifiques.
Je voudrais exprimer mon appréciation à tous ceux qui m'ont aidé dans la préparation de ce rapport : au Dr. James E. McDonald pour son encouragement et ses suggestions utiles, ainsi que pour des données supplémentaires de valeur sur un certain nombre de cas ; au major Donald E. Keyhoe et à M. Richard Hall, qui me rendit gentiment accessible les installations du NICAP ; au personnel du NICAP, en particulier Melle Beau Sinkler, qui a préparé les cartes ; à Melle Lynn Catoe, de la Bibliothèque du Congrès, pour son aide généreuse dans la recherche en bibliothèque ; à M. Thomas E. Pyne de la Commission Commerce Inter-états, aujourd'hui à la retraite, qui a fourni des informations essentielles sur les fuseaux horaires en ; au lieutenant-colonel George P. Freeman, Jr., qui arrangea ma visite au projet Blue Book en janvier 1967, et au major Hector Quintanilla et son équipe pour leur courtoise assistance ; aux membres du NICAP qui ont fourni des données utiles, dont Melle Judi Anne Hatcher, de Los Angeles, M. Dudley Robb, de Montreal et M. Jerry Rice, de New York City; et, en particulier, à Melle Isabel L. Davis, of Washington, D.C., pour toutes ses suggestions utiles et son aide concrète.
Washington, D.C.
Octobre 1967