Le le capitaine Eric Carlson et le 1er lieutenant Walter Figel Jr. n1Aujourd'hui colonel à la retraite sont en poste dans le Centre de Contrôle de Lancement (LCC) du vol "Echo" (Echo Flight ou E-Flight) de la base de Malmstrom où ils procèdent aux préparatifs et vérifications de rigueur (incluant des appels au poste de commandement et au contrôle de la maintenance). À , le système d'information vocal indique une défaillance du système de contrôle et de guidage, qui empêche le lancement des missiles E-2 à E-11.
Peu après, ils reçoivent un appel d'un général, contrôleur-en-chef du siège du SAC, qui souhaite connaître leur statut. Carlson l'informe que l'incapacité au lancement de la quasi-totalité des missiles. Le général lui demande s'il en est sûr, et quelle est la raison de cette incapacité au lancement. Carlson lui répond que c'est son diagnostic technique qui lui indique. Le général demande alors si E-1 pourra se lancer et Carlson lui répond que oui (tout en espérant que non).
Par la suite Carlson et Figel sont relevés par l'équipe du capitaine Don Crawford. Il leur faudra toute la journée pour repasser les missiles en statut normal.
L'événement, exceptionnel n2D'habitude seulement 1 missile ou 2 étaient inaptes au lancement, va faire l'objet de toutes les conversations, et nombre de collègues vont en plaisanter auprès de Carlson.
L'USAF mène une enquête, qui aboutit à un rapport du major Schraff. Le , l'enquête de l'ingéniérie conclut à une surtension électrique d'environ 10 V dans le coupleur de logique, qui fit tomber en panne le réseau électrique, et démarrer les générateurs de secours comme prévu, amenant 10 missiles du site à se diagnostiquer inaptes au lancement .
Là Chase dit ne pas pouvoir parler de l'incident et lui conseille de faire une demande par la voie hiérarchique, mais lui assure tout de même que l'incident de Echo n'a pas impliqué d'ovnis
.Le , Roy F. Craig apprend l'événement par Raymond E. Fowler
, qui lui parle de "rumeurs de présence d'un ovni" associées. Du à ,
il se rend là-bas avec pour objectif d'enquêter sur l'incident (qu'il note comme ayant eu lieu le 24 et non le
16), mais aussi de rencontrer le lieutenant-colonel Lewis Chase à propos de sa rencontre avec un ovni en 1957.
Craig se contente alors de transmettre sa revue du rapport du major Schraff à Robert J. Low, qui dispose d'une accrédidation plus élevée et fait l'interface avec le
colonel Hippler, officier de liaison à Washington. Low répond :
Roy, j'ai appelé Hippler et il a dit qu'il
essaierait d'avoir ça, mais il pense que cela sera classé trop haut pour que l'on puisse y regarder. Il dit
penser qu'une interférence due à des impulsions d'explosions nucléaires est probablement impliquée
.
Le , Dale D. Goudie fait une requête FOIA demandant l'accès à l'ensemble des documents afférents aux événements sur Echo autour du . Il reçoit une réponse , contenant 5 extraits historiques contemporains de l'incident .
En , Robert Salas et James Klotz
publient
un article relatant l'incident ainsi que celui d'un autre site,
November (N), où Salas aurait été présent. Le , Klotz apportent un
rectificatif, resituant l'incident de Salas sur le site Oscar (O).
En , Robert Hastings publie un livre sur les événements associant
ovnis
et sites nucléaires, ,
où sont notamment relatés les incidents de Echo et Oscar.
En , James Carlson (fils de Eric Carlson), conteste nombre de ses déclarations ). Hastings s'efforce appelle alors Eric Carlson , qui conteste toute histoire d'ovni, puis Figel , qui se souvient d'un chargé de maintenance et d'un garde de sécurité mentionnant un ovni rond et rougeâtre au-dessus du site, sans les avoir pris au sérieux. Eric Carlson, lui, ne se souvient d'aucune mention d'ovni, avant ou après l'incident, y compris de la part de son collègue Figel n3Carlson ajoute n'avoir jamais senti de contrainte particulier à faire de tels signalements, et même avoir plutôt été encouragé à signaler tout événement inhabituel.. Il affirme aussi n'avoir jamais entendu parler d'un tel événement à cette date sur le site Oscar .
L'ensemble des phénomènes sera finalement expliqué par un test militaire de générations d'ondes électromagnétiques