Il vit à Madrid (Espagne) où il travaille comme employé du télégraphe.
Il se fait connaître par divers articles dans un journal local sur l'ésotérisme et les soucoupes volantes, en particulier à propos du contact de George Adamski avec son vénusien.
Fin en il crée la Sociedad de Amigos de los Visitantes del Espacio ("Société des
amis des visiteurs de l'espace") BURU n1Un Acronyme dont la signification, si elle existait, ne fut jamais divulguée par Sesma,
un club ésotérique dont la devise est croire tout tant qu'on n'a pas démontré le contraire
. Il se réunit
chaque vendredi dans divers cafés de la ville, avant de se fixer au café León, rue Alcalá, au sous-sol très
exactement, dont la fresque représentant une baleine souriante a donné à ce lieu son nom de Ballena
Alegre ("la Baleine Joyeuse"). 2 semaines seulement après la création de la société, Alberto Sanmartín Comes déclare avoir été contacté et disposer d'une pierre sur
laquelle est écrit un message. Sesma l'invite, lui proposant d'être membre à vie du groupe et, après en avoir
proposé une traduction, entreprendra même de reproduire les mystérieux signes de façon à ce qu'ils soient visibles
du ciel, à l'endroit de la rencontre de Sanmartín.
Sesma parle devant un public varié, prétendant être en contact avec des extraterrestres et conte aux membres de ce club le résultat de ses différentes expériences. Il se dit par exemple en contact avec des vénusiens n2Comme le déclarait Adamski une dizaine d'années plus tôt. À en croire, il reçoit des informations de ressortissants de nombreuses autres planètes, situées en dehors de notre système solaire. Certains, dit-il, habitent un astre ayant une masse égale à 10 ou 20 fois celle de la Terre et qui tourne sur lui-même en . Etant donné la pesanteur très forte qui y règnerait, il précise que cette planète n'est habitée que par des papillons.
À partir de en , il déclare recevoir des messages télépathiques. en , il reçoit, et par la suite d'autres membres de son groupe comme lui, des appels téléphoniques ou des écrits d'un certain Saliano, déclarant venir de la planète Auco n3Ce personnage sera décrié par des lettres ummites elles-mêmes, et démontré être un canular à la mort de Sesma 20 ans plus tard orbitant autour d'Alpha du Centaure.
en Sesma révéle à ses amis de Madrid qu'il reçoit des lettres ummites depuis 3 ans, donc depuis en (?). Cette année-là, il dit avoir reçu - toujours télépathiquement - la permission de publier ses contacts et publie un livre sur ce sujet intitulé "Moi, le confident des hommes de l'espace" s1Sesma, F. M. : Yo, confidente de los hombres del espacio, 1965.
le , Sesma est appelé par un personnage mystérieux déclarant s'appeler "Deii 98" et être informé d'un atterrissage imminent à Aluche, dans la banlieue de Madrid, le . Il reçoit une 1ʳᵉ lettre. L'année suivante, il publie un livre sur Ummo s3Sesma, F. : Ummo : Another Inhabited Planet, 1967.
Sesma continue à recevoir des messages. Le le , on lui téléphone pendant 20 mn pour lui
laisser les messages suivants : Ne cueille pas de roses avec 3 mains, enterre plutôt ton pied dans le sable.
Les nuages couvrent la nudité de la jeune fille quand elle se prépare à tuer le cochon doré
. En dépit de
l'aspect apparemment incompréhensible de ces phrases, Sesma s'ingénie à y trouver un sens. Ainsi, il interprètera
par exemple la 2ᵉ dans le contexte de l'époque, comme le fait qu'ils approuvent la lutte de la jeunesse contre
la société de consommation
s4France-Soir, 8 août 1968.
Plus tard, dans sa série d'articles publiés en par la FSR, Ribera n'a donné qu'une indication sommaire, sans citer le nom de Sesma : depuis
environ en , semble-t-il, un groupe d'environ 20 personnes
ont reçu des lettres par la poste s5Ribera 4.
Sesma maintiendra l'authenticité de l'affaire Ummo jusqu'à sa mort, en . Quelques semaines après son enterrement, Cabria reçoit un appel téléphone d'une femme astrologue et disant être à l'origine des appels de "Auco" à Sesma. Les enquêtes de Cabria et de Javier Sierra démasqueront en effet le peintre japonais Takeshi Mochizuki, compagnon de Victoria Iruretagoyena, astrologue et chercheuse de généalogies royales.