Baraúna naît en à Salvador, dans Bahia. Fils de militaire, il vit dans les villes de divers états, avant que sa famille s'installe à Niterói (Brésil) dans la banlieue de Rio de Janeiro, en . Là, il se prend de passion pour le sport et la mer, faisant des compétitions de vélo et intégrant un club de plongée à Icaraí.
A partir de 1950 il devient photographe professionnel. Il publie de premières photographies sous-marines dans des articles dans le pays. Sa grande passion pour la mer l'amène à inventer une boîte pour la photographie aquatique : le Barasub, qui remporte un franc succès commercial, avant l'arrivée des machines japonaises.
Pionnier de la photographie sous-marine, il est engagé par Manchete. Il travaille aussi pour les vieux Guanabara et l'Actualité, ainsi que pour le Journal du commerce. Il tient aussi avec Alfonso Enrique de Barros, une chronique sur la photographie.
en , Baraúna participe à un article s1Lima, Vinicius & Baraúna, A. "Um disco voador esteve em minha casa", Mundo Ilustrado, 1954 - "Un disque volant se
trouvait dans ma maison", mentionné par Claudeir Covo dans "O Caso Trindade" où, à côté d'un texte de
Vinicius Lima, on trouve 2 photos volontairement truquées par ses soins, expliquant comment fabriquer un disque
volant dans n'importe quelle scène
. L'article explique comment fabriquer un appareil martien
avec 2
fiches de then the Carioca Fleet, jointes face à face, en trucages photographiques
pouvant servir d'exploration
et d'amusement
. L'article représente bien l'incrédulité de Baraúna à l'époque concernant les ovnis, celui-ci
voulant ridiculiser l'article publié par João Martins et Ed Keffel, selon lequel ils auraient photographié, en , un
objet volant non identifié, à la Barra da Tijuca, article qui parût à l'époque dans El Cruzeiros2 Aurélio Zaluar, article dans la revue OVNI Documento (édité par Irene Granchi) d'octobre/décembre 1979
s3Story, Ronald D. Encyclopedia of UFOs de , Doubleday 1980, p. 41
A cette époque Barauna réalise des reportages pour des magazines tels que Mundo Ilustrado ou Manchete Esportiva. en , à l'occasion des expéditions de l'IGY, la Marine brésilienne invite plusieurs équipes de plongée spécialisées à visiter l'île de Trindade. Parmi eux un groupe du Club de Plongée Icarai, dont Baraúna, monte à bord de l'Almirante Saldhana en , pour la dernière expédition en départ de Rio. L'équipe s'apprête à battre des records de plongée, et Baraúna est chargé de prendre des photographies sous-marines pour la Marine ainsi que d'écrire des articles sur l'île et les activités des scientifiques travaillant pour l'IGY.
C'est lors de cette expédition que Baraúna et d'autres vont faire une observation fameuse, ainsi que des photographies.
Après autorisation de la Marine, Baraúna sera interviewé par la presse, notamment par le journaliste João Martins, et ses déclarations sont publiées dans le magazine brésilien 0 Cruzeiro en .
Donald H. Menzel défendra la thèse d'un canular s4Menzel & Boyd 1963, mettant notamment en avant le faux réalisé en par Baraúna.
en à l'occasion d'un article de la revue OVNI Documento sur l'affaire, Baraúna leur offre son dossier complet : tout organisé en albums, coupures de périodiques brésiliens et étrangers, lettres du monde entier (Italie, Australie, Japon, Belgique, Argentine, Allemagne, Canada, Etats-Unis, la plupart demandant les photos pour illustration d'articles, magazines, livres spécialisés sur les ovnis). Il sera interviewé par toutes les associations d'intérêt sur les ovnis dans le monde entier, recevant la visite de spécialistes fameux.
le , à l'occasion du Second Congrès International d'Ufologie, Ronald Leo Sprinkle, Virgilio Sanchez-Ocejo, Cynthia Hind, et Irene Granchi participent à un dîner organisé où ils ont l'occasion d'interviewer à nouveau Baraúna au sujet de son observation de Trinidad.
Baraúna monte avec Carlos Pilloto un studio spécialisé dans la photographie d'enfants et fait le portrait de toute la fine fleur de la société niteroise. Il crée une société, également, avec Fernando Bonorino et Carlos Streets. Il effectue divers travaux pour plusieurs maires, ainsi que pour le gouvernement de l'état de Rio de Janeiro. Pendant le gouvernement de Robert Silveira, il prend plus de 500 photographies. Il prendra plus de 2800 photos de sa ville de Niterói.
Baraúna décède en , peu après avoir fêté ses 50 ans de photographie professionnelle.