Les rencontres avec les ovnis peuvent être classées en 3 catégories qui seront simplement notées comme étant de Type 1, 2 et 3 :
C'est de loin l'observation la plus courante. Depuis les objets à déplacements irréguliers au travers des cieux, jusqu'aux images radar relevées par les contrôleurs aériens, des milliers en ont été catalogués ne serait-ce que depuis en .
Un exemple typique est rapporté par J. Allen Hynek : Un exemple... que
j'ai instruit personnellement concernait 5 témoins, le principal étant un directeur associé de longue date d'un
laboratoire de pointe du MIT. La lumière nocturne a d'abord été aperçue par
son fils qui était sorti promener les chiens. Il est rentré dans la maison en criant
(8).
Il y a une soucoupe volante
dehors
. Le témoin principal a pris une paire de jumelles en sortant. D'après ses explications, il ne
s'attendait pas à voir quoi que ce soit d'inhabituel. Mais pendant les en qui suivirent, il fut
totalement absorbé par ce qu'il vit : la nature de la lumière, ses mouvements, son survol et son décollage. Il a
décrit la lumière comme ayant une température de couleurs élevée et comme étant surtout une source ponctuelle
sous-tendant moins de 1 mn d'arc dans ses jumelles... La trajectoire de l'objet a été relevée par rapport au réseau
de branches et d'arbres dénudés. Ce témoin était un bon témoin, son compte-rendu mentionnait l'état de ses yeux et
ceux des membres de sa famille
Un cas mettant en jeu le radar, est caractérisé par
l'exemple suivant : Lakenheath, Angleterre, le , 2 stations de radar sol de la RAF ont détecté plusieurs
objets se déplaçant à grande vitesse par une nuit sans nuage et éclairée par la Lune. Le 1er radar en a suivi un qui allait à peu près à 4800
km/h vers l'ouest à 1300 m d'altitude ; simultanément, 2 contrôleurs (dans des tours de contrôles)
ont fait état d'une lumière brillante passant au-dessus d'eux vers l'ouest et le pilote d'un avion C-47 à 1300 m au-dessus du terrain d'atterrissage, a vu la lumière
brillante filer vers l'ouest au-dessous de lui. La 2ᵉ station radar, alertée par la 1ère, a détecté une cible
stationnaire à peu près à 6700 m d'altitude qui est partie tout à coup vers le nord à 960 km/h.
Elle a effectué plusieurs arrêts soudains et des virages. en plus tard, un chasseur de la RAF a été appelé et a eu l'objet dans son radar de bord au-dessus de Bedford (juste au nord de Cambridge - Angleterre). Tout à coup, l'objet s'est placé
derrière le chasseur, les 2 étant suivis par le radar au
sol. Le pilote du chasseur n'arrivant pas à "secouer" l'objet, un 2ᵉ avion a
été appelé mais il n'a rien pu apercevoir et toute trace radar a été perdue. Plusieurs autres cibles radar ont été aperçues et suivies dans la même zone et
plusieurs autres petites lumières mobiles ont été vues ; tout a disparu vers 03:30 du matin, heure à laquelle
quelques nuages ont commencé à apparaître.
(9)
Ce genre de rapport est le 2ᵉ en abondance et peut mettre en jeu plusieurs facteurs. Les comptes-rendus de rencontres proches des ovnis font souvent remarquer que les animaux étaient inhabituellement calmes pendant l'épisode ou que les chiens commençaient à geindre. Il a été rapporté que les moteurs s'arrêtaient au voisinage des ovnis et ne pouvaient être redémarrés jusqu'à ce que l'objet disparut. Quant aux objets qui atterrissent, il est dit que la zone autour du lieu d'atterrissage est modifié de certaine manière, que l'herbe soit brûlée ou que le sol nu soit mouillé. Un bon exemple d'un cas de type 2 est donné par Ted Phillips Junior du CUFOS :
Langenburg, Saskatchewan, le ... le , peu après le Edwin Fuhr, un fermier de 36 ans, commença la récolte de son champ mûr situé à quelques 300 m au sud de sa maison. Fuhr était en train de faucher depuis presque 1 h, une pluie légère était tombée dans matinée. Alors qu'il s'approchait d'un grand bourbier, il ralentit sa faucheuse et regarda aux alentours pour vérifier sa position par rapport à la zone d'herbe et aperçut un dôme métallique à quelques 15 m sur celle-ci, entre le bourbier et la récolte. Il crut d'abord que c'était une couveuse à volaille métallique. Il mit sa machine au point mort et s'approcha jusqu'à 3 m du dôme.
Tandis qu 'il, s'approchait de l'objet métallique, il remarqua que l'herbe autour de la base bougeait et que l'objet lui-même tournait à grande vitesse. Fuhr prit assez peur et s'en retourna à sa faucheuse qui tournait encore à plein gaz.
Quand il atteignit celle-ci, il en fit te tour et monta sur le siège. De cet endroit il pouvait voir le dôme tournant de plus haut. En regardant à gauche, il vit quatre autres dôme,s tous de la même taille et tous tournaient. Ils semblaient flotter entre 5 et 7 m au-dessus du sol... Etant donné que la faucheuse marchait, il ne pouvait rien entendre .
...Après ce qui semblait être plusieurs minutes, les objets montèrent tout à coup et très vite dans l'air. L'objet le plus proche d'abord, suivi des 4 autres dans l'ordre. Ces objets montèrent, grimpèrent en formation, en escalier dans le ciel couvert. A peu près à 65 m, ils s'arrêtèrent, une bouffée de "vapeur" gris foncé semblant provenir des prolongements tubulaires situés à la base de chaque objet. La "vapeur" faisait de l'ordre de 2 m de longueur et fut suivie d'un fort coup de vent dirigé vers le bas qui eut pour effet d'aplatir les récoltes qui se trouvaient dans le voisinage immédiat. L'ascension ne prit que quelques secondes. Après avoir atteint l'altitude de 65 m les objets s'alignèrent et restèrent immobiles de 1 à 2 mn. Puis, brusquement, ils montèrent dans les nuages et on ne les revit plus.
Fuhr apprit par la suite que dans un champ voisin les vaches avaient beuglé et avaient cassé une barrière en 4 endroits à peu près au moment de l'apparition.
Après que les objets aient disparu, Fuhr alla à L'endroit d'atterrissage et trouva cinq anneaux d'herbe aplatie. Le deuxième site avait, selon ses propres termes, comme des marques de sondes, où l'herbe était aplatie sur des zones de 1 m, qui s'éloignaient de l'anneau côté nord. L'herbe était tournée dans le sens des aiguilles d'une montre, sur tous les sites. L'herbe n'était ni morte ni brûlée. (10)"
Cette dernière classe d'ovnis est celle responsable pour la plupart du ridicule attribué aux ufologues, car les histoires de rencontres avec des êtres extraterrestres paraissent bien peu plausibles. Georges Adamski est un des "contactés" les plus célèbres et avant de mourir, il a écrit plusieurs livres sur ses voyages à bord des soucoupes volantes vers les autres planètes du système solaire.
Son cas représente un extrême des rencontres de type 3, les cas les plus classiques étant celui du genre de Betty et Barney Hill à Portsmouth, dans le New-Hampshire (discuté dans l'Annexe, sous le titre de "Incident Zeta Reticuli" ) ou plus récemment de la rencontre entre un vaisseau spatial et 2 ouvriers de chantier naval à Pascagoula, dans le Mississippi. Tel que décrit par Philip Klass, l'évènement se produisit de la manière suivante :
L'incident concerna Charles Hickson, 42 ans employé dans le petit chantier de Walker, et un garçon de 19 ans Calvin Parker, récemment venu de chez lui, à Laurel dans le Mississippi, pour travailler dans le même chantier. A l'époque, Parker vivait chez les Hickson...
Hickson raconte que les 2 hommes étaient partis à la pêche après la tombée de la nuit à plusieurs centaines de mètres du centre de Pascagoula, lorsqu'ils entendirent un bruit ronflant ou chuintant inhabituel. Lorsqu'ils se tournèrent vers le son, ils aperçurent une lumière intermittente bleue qui provenait d'un vaisseau qui flottait à quelques mètres au-dessus du sol.
...Aussitôt que l'ovni parut proche, dit Hickson, 3 créatures étranges émergèrent soudainement du vaisseau et "flottèrent" vers les 2 hommes. 2 d'entre elles, dit-il l'empoignèrent et la troisième s'occupa du jeune Parker. D'après Hickson, lui et son ami furent "flotté" dans l'ovni au travers d'une porte qui "ne s'ouvrait pas comme une porte s'ouvre ...elle apparaissait simplement, l'ouverture apparaissait toute seule". Hickson raconte qu'il fut "flotté" dans une pièce éclairée très intensément et apparemment Parker fut emmené dans une autre. Hickson dit qu'il ,fut "lévité" dans une position horizontale et qu'un gros objet rond flottait d'avant en arrière de son corps comme pour l'examiner médicalement...
Malgré l'éclairage intense et les blessures des yeux qui suivirent Hickson se débrouilla pour remarquer que les créatures faisaient à peu près 2,50 m de haut, sans cou avaient une peau grise plissée "comme celle des éléphants" de long bras et des griffes de tigre pour mains. Leurs jambes ne se séparaient jamais pour marcher, et au lieu de cela, ils "flottaient" dit-il. Sur leurs têtes là où les oreilles et un nez se trouveraient il y avait des appendices en forme de cône. Sous le "nez" se trouvait une "bouche" que Hickson décrivit d'abord comme un "trou" mais dans une autre entrevue comme une "fente"...
Après que les 2 hommes aient été transportés dans l'ovni, Hickson raconte qu'il ne revit pas son ami avant le moment où les deux hommes furent flottés dehors et déposés sur la berge. Parker se montra incapable de donner même les détails les plus succincts de son expérience, car, comme l'explique Hickson, le jeune homme s'était évanoui dès le début de l'incident et ne reprit pas connaissance avant la fin. Hickson dit que les créatures remontèrent vite dans leur ovni et que celui-ci fila dans la nuit (11).
Quelques uns des cas ci-dessus ont été examinés de près par des partisans des deux points de vues opposés sur les ovnis, surtout le cas de Pascagoula ; certains de ceux-ci seront donc abordés plus loin dans cet exposé. Ils ne représentent qu'un faible échantillon des cas rapportés pendant les 28 dernières années et ne sont pas nécessairement les plus connus. Un résumé de 10 cas choisis est donné en Annexe.