Deux sujets vaguement liés à l'étude des ovnis ont reçu un surcroit d'attention dans les cinq dernières années passées. Le premier concerne les observations bibliques étudiées dans le chapitre IV et présente la théorie selon laquelle notre connaissance présente et notre civilisation actuelle proviennent "d'anciens astronautes" qui séjournèrent sur la terre pour faciliter le développement de notre planète. Erich von Daniken a beaucoup écrit sur le sujet et ses livres se sont vendus à plus de 25 millions d'exemplaires. Le second sujet concerne quelque force extraterrestre qui aurait provoqué la disparition de navires et d'avions au-dessus d'une zone appelée le Triangle des Bermudes (ou Triangle du Diable), triangle formé par les Bermudes, Miami et Porto-Rico. Charles Berlitz est un auteur bien connu dans ce domaine et ses écrits serviront comme premier point de discussion.
Les problèmes de place empêchent de consacrer une grande part à ses théories, et on n'étudiera qu'un exemple de chaque cas. Ce n'est pas la meilleure méthode pour examiner ce sujet, car on ne présente en général qu'un type d'arguments, mais la longueur de ce rapport impose de telles contraintes. Cet auteur accepte la responsabilité des exemples choisis et recommande les publications citées pour ceux qui désireraient en apprendre plus.
Erich von Daniken, un Suisse, est le principal promoteur de la théorie selon laquelle la Terre a été visitée dans
le passé par des êtres d'un autre monde pour faciliter l'avance de notre civilisation. Son livre, Chariots of the
Gods ?, et des travaux ultérieurs sur le même sujet ( Gold of the Gods, In Search of Ancient Gods ) étudient
différentes trouvailles archéologiques et suggèrent que la civilisation de cette époque n'aurait pu produire de
telles fabrications humaines. Les pyramides, les tracés d'Amérique du Sud et la culture Maya, sont des exemples des
domaines qu'il explore.
La carte de Piri Reis servira ici d'exemple à cette théorie.
Von Daniken déclare que d'anciennes cartes appartenant à l'Amiral Piri ( Piri Reis ) de la marine turque en 1 500, montrent la Méditerranée, la Mer Morte et les côtes de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud et le contour de l'Atlantique. Un cartographe américain trouva, lorsque l'on transférait la carte sur un globe moderne, que ses tracés étaient "parfaitement précis" et qu'ils reproduisaient non seulement les contours des continents, mais également la topographie intérieure. En particulier on pouvait voir en détail les rangées de montagnes de l'Antartique, bien qu'elles fussent recouvertes de glaces depuis des milliers d'années et que leur cartographie ne put être établie de nos jours qu'au moyen d'équipements de sondage.
Von Daniken fait largement référence au travail de Charles Hapgood, qui écrivit Maps of the Ancient Sea Kings ( Chilton Books, 1966 ) qui conclut que ce genre de carte n'aurait pu être faite que par vue aérienne de notre planète, avec le point focal centré au-dessus du Caire. Cela expliquerait des distorsions vues sur la carte car d'une certaine manière la courbure de la terre altèrerait l'apparence des continents. Von Daniken déclare :
Comment expliquer cela. Sommes-nous satisfaits de la légende selon laquelle un dieu aurait donné ces cartes à un grand prêtre ? Ou devrions-nous simplement les ignorer et crier au miracle parce que les cartes ne rentrent pas dans notre processus mental. Ou devrions-nous élaborer une théorie audacieuse et déclarer que cette cartographie de notre globe a été faite par un avion volant à haute altitude ou par un vaisseau spatial ? (122)
Il admet que les cartes ne sont pas des originaux et qu'elles sont en fait des copies de copies. Il commente cela en disant que même dans le cas où les cartes dateraient seulement du 18ème siècle les faits sont toujours inexplicables - elles nécessitaient une prise de vue aérienne. Deux images de la carte Piri Reis sont présentées dans le livre ( Von Daniken parle toujours de cartes, au pluriel, bien que l'on n'en voit qu'une seule dans le livre et que la plupart des autres auteurs s'y réfèrent au singulier ).
On peut trouver une critique abondante de l'hypothèse de Daniken dans Some Trust in Chariots, qui est un recueil
d'essais de scientifiques éminents. (123)
Le Docteur A.D.Crown, Université de Sydney, Parle de la question de la carte de
Piri Re'is. Il Parle tout d'abord de la première origine dont on a parlé ci-dessus, à savoir que la carte aurait été
donnée à un grand prêtre par un dieu. Il déclare que l'auteur de la carte est bien connu, puisque l'amiral Piri
déclarait lui-même qu'il avait tracé celle-ci en se basant sur des travaux antérieurs dont quelques-uns réalisés par
un marin qui aurait fait trois voyages avec Christophe Colomb.
il serait injuste de ne pas s'émerveiller de cette carte ; c'est l'un des exemples de cartographie d'un maître explorateur...
Les données ne présentent pas une image de quelque chose, mais une cartographie précise d'explorateurs qui connaissaient les côtes d'Amérique du Sud aussi bien que l'Amazone, qui avaient navigué à travers l'Atlantique parallèlement à la côte brésilienne, mais qui ne s'étaient pas encore aventurés vers le Sud. Cette aventure eut lieu en 1519 six ans après que Piri dressa sa carte. (124)
Le point suivant étudié par Crown est que la carte décrite dans le livre de Daniken est seulement un fragment de la carte originale qui montrait l'Afrique de l'Ouest, une partie des Indes et l'Amérique du Sud. En partant de cela, il s'attaque à la déclaration suivant laquelle l'Antartique est montré dans sa totalité. On examina la carte et Crown conclut que le point le plus au sud de la carte est le Cap Sao Roque, qui est approximativement par 5° sud de l'Equateur. "Par conséquent, en dépit des déclarations de Von Daniken, l'Antartique, sondé par écho ou non n'est pas montré sur cette carte."
Parlant de la "distorsion" notée par Daniken, Crown commente ce point en disant que puisque la carte ne va que jusqu'à 5° sud, il ne devrait y avoir aucune distorsion si la carte était projetée sur une grille azimutale basée sur le Caire. Donc une vue aérienne n'est pas nécessaire.
Dans les 30 ans passés, une légende s'est développée concernant la zone comprise entre la Floride, les Bermudes et Porto Rico, appelée le Triangle des Bermudes, le Triangle du Diable, les Frontières de la Disparition et quelques autres noms ( cette zone est parfois largement agrandie ). La légende raconte que des navires et des avions ont disparu alors qu'ils faisaient des voyages de routine à travers le Triangle des Bermudes, sans aucun appel de détresse et sans aucun signe de danger, et que les équipes de secours ne retrouvèrent ni une épave, ni aucun corps. Dans certaines légendes, on trouve des vaisseaux fantômes dans le milieu du triangle, avec aucun être vivant à bord excepté peut-être un chien ou un chat. Les voiles sont mises et le dîner est prêt pour un équipage qui s'est évanoui. Les investigateurs mettent en cause des orages tropicaux, bien qu'ils suspectent également des aberrations atmosphériques et des perturbations électromagnétiques. Certains pensent qu'il y a une rupture espace/temps à cet endroit de la terre et que les bateaux et équipages qui y ont disparu ont été transposés dans une autre dimension. Il y a d'autres théories selon lesquelles les astronautes de l'antiquité auraient laissé une source de puissance ou un système signalisateur pour guider leur propre futur vaisseau vers cette planète et que ces signaux perturberaient nos instruments de navigation ainsi que l'esprit humain. Le système n'opérerait probablement pas continuellement, car de nombreux navires et avions traversent cette zone sans incident.
On a écrit de nombreux livres sur ce sujet, ainsi que différentes controverses. Pour le propos de ce rapport, Charles Berlitz servira d'auteur de documents à l'appui du mystère et Lawrence D. Kusche en tant que contradicteur. La seule observation dont on se sert traditionnellement en tant que principal exemple pour la trahison du Triangle des Bermudes concerne la disparition de 5 bombardiers de la Marine et de 1 avion de sauvetage en 1945. Voici l'apport de Berlitz (paraphrasé).
Le 5 décembre 1945, cinq bombardiers-torpilleurs de la Marine des Grumman TBM-3 Avenger décollèrent de la base de Fort Lauderdale Naval Air Station (NAS) pour un vol d'entraînement de routine. Appelés Vol 19, les cinq avions transportaient au total 14 membres d'équipage ( chaque avion était supposé transporter 3 membres d'équipage, mais un homme avait été signalé absent ) ; 5 officiers et 9 hommes de troupes. Ils avaient suffisamment de carburant pour voler un millier de miles (environ 1850 km), la température était de 65° Farenheit avec un vent modéré, et il y avait du soleil à travers quelques nuages épars. La durée du vol était programmée pour deux heures et les avions décollèrent entre 14 heures et 14h 10mn, commandés par le Lieutenant Charles Taylor.
A environ 15h 15, un opérateur-radio de la Tour de NAS reçut un message de Taylor faisant état d'une situation de détresse. "Il semble que nous soyons perdus. Nous ne pouvons pas voir la terre... Tout semble de travers... Nous ne sommes sûrs d'aucune direction -- même l'océan ne ressemble pas à ce qu'il devrait être." L'opérateur-radio enjoignit Taylor de voler vers l'Ouest, ce qui devrait les ramener vers la terre, mais Taylor déclara qu'il n'était pas en mesure de dire dans quelle direction était l'Ouest.
A 15 h 30, l'inspecteur chef de vol ( FI* ) à NAS intercepta une conversation entre les avions où l'un des élèves-pilotes déclarait : "Je ne sais pas où nous sommes. Nous avons dû nous perdre après notre dernier virage." Le FI contacta Taylor et apprit que les deux compas de Taylor étaient hors de service et que celui-ci pensait qu'il se trouvait au-dessus des îles Florida Keys. Il lui demanda alors de voler vers le Nord, avec le soleil à babord. Peu après le Vol 19 avisa par radio qu'il passait au-dessus d'une petite île et qu'il n'y avait aucune autre île en vue, indiquant qu'il n'était pas du tout au-dessus des Keys. Le contact radio devint plus difficile et apparemment les avions ne pouvaient pas recevoir les messages de NAS, bien que NAS pouvait entendre leurs conversations qui faisaient état de manque de carburant, de vent de 135 km/h et d'observations suivant lesquelles les gyroscopes et les compas magnétiques "devenaient fous". Les services de secours furent mis en état d'alerte, y compris un hydravion Martin Mariner d'une patrouille de surveillance maritime avec un équipage de 13 personnes.
A 16 heures la tour de NAS fut informée que le Lieutenant Taylor avait cédé le commandement au chef pilote de la Marine et reçut le message suivant : "Nous ne sommes pas sûrs de l'endroit où nous sommes... nous pensons être à 225 miles (environ 425 km) de la base... nous avons dû passer au-dessus de la Floride et nous devons être dans le golfe du Mexique." Le commandant de vol tourna apparemment de 180°, ce qui aurait dû le ramener vers la Floride s'ils avaient été dans le Golfe, mais il semble qu'il s'éloigna davantage vers l'Atlantique. "Certains rapportent que les derniers mots du Vol 19 furent les suivants : ..."L'endroit où nous sommes ressemble..." Bien que d'autres personnes semblent avoir entendu encore plus du genre "Nous entrons dans de l'eau blanche... Nous sommes complètement perdus..." (125). Quelque temps après 19 heures, la Miami Naval Air Station entendit "FT ... FT ..." qui était une partie de l'indicatif d'appel des avions du Vol 19. Mais cela se serait passé deux heures après que les avions auraient épuisé tout leur carburant.
Pendant cette période, un message fut reçu d'un officier à bord de l'avion de secours Martin Mariner, faisant état de vents très violents au-dessus de 6000 pieds (environ 1800 m). Ce fut le dernier message reçu de cet avion. Un navire de commerce signala qu'une explosion dans le ciel à environ 19h 30 "Mais si cette explosion concernait les cinq Avengers, cela signifierait qu'ils volaient encore des heures après avoir terminé leur réserve de carburant." (126)
On explora environ 700 000 km2 de terre et de mer, comprenant l'Atlantique les Caraïbes, des parties du Golfe du Mexique et de la Floride, le tout sans résultat. Une commission Navale d'Enquête fut créée et Berlitz déclare "Les membres de cette commission d'enquête ne furent même pas à même de formuler une bonne conjoncture de ce qui avait pu se passer. Un autre membre de la commission commenta assez dramatiquement : "Ils se sont évanouis comme s'ils s'étaient envolés vers Mars." (127) En 1974, Art Ford, qui à ce que l'on raconte, avait suivi l'affaire depuis 1945, révéla que Taylor avait dit "Ne venez pas me chercher. ils semblent venir de l'espace". Ford raconta que l'information venait d'un radio-amateur et qu'elle fut corroborée en partie ultérieurement par l'information suivant laquelle la Marine avait gardé le secret jusqu'en 1974. La phrase : "Ne venez pas me chercher" était effectivement une partie de la transcription de la communication avec Taylor.
A l'encontre de cette histoire classique, Kusche reprend de longs extraits de la Commission d'Enquête de la Marine dans lesquels les émissions réelles depuis et vers le vol 19, furent répétées et où furent passées au crible les activités des opérateurs-radios et l'instructeur chef de vol. Du fait que la "révélation" de 1974 est souvent citée comme preuve d'une implication extra-terrestre, il est nécessaire de souligner immédiatement le point suivant : la phrase "Ne venez pas me chercher" s'est réellement produite dans une transmission de Taylor, mais c'est en réponse au FI qui avait donné à Taylor des instructions sur la route à suivre pour retourner à la base ; le FI avait dit à Taylor de voler vers le Nord, tandis qu'il volerait vers le Sud pour le rencontrer, et c'est alors que Taylor répondit : "Je sais où je suis actuellement. Je suis à 2300 pieds (environ 7000 m). Ne venez pas me chercher" (128).
Selon les documents de la Marine, cités par Kusche, le Vol 19 avait eu communication des conditions météo par NAS , qui lui avait dit que bien que le ciel soit clair au-dessus de Fort Lauderdale, il était en train de se détériorer au-dessus des Bahamas. Les interférences devinrent alors plus accentuées et on demanda à Taylor de changer de fréquence pour une fréquence plus basse, mais il refusa, apparemment dans la crainte de perdre la communication avec ses autres avions. Le contact fut perdu avec NAS, bien que la tour puisse recevoir les communications avec les avions eux-mêmes. Taylor ordonna à ses avions d'amerrir, il semble, lorsque l'un des avions n'aurait plus que 10 gallons de carburant. Les pilotes semblaient indécis sur la direction qu'il fallait suivre pour rentrer en Floride, bien que Kusche étabIit que ça n'était pas à cause du mauvais fonctionnement des compas, mais parce qu'ils ne pouvaient trouver leur gisement. Seul l'avion du commandant avait ses compas hors service.
Les avions volaient tantôt à l'Est, tantôt à l'Ouest, en vue de localiser une terre, et firent des incursions vers le Nord pour vérifier s'ils étaient au-dessus du Golfe de Mexique. A approximativement 18 heures, l a position du Vol 19 fut calculée par NAS comme étant au Nord des Bahamas et a l'Est de la côte de la Floride. A ce moment-là les avions avaient perdu les communications radio avec NAS, de telle sorte que l'information ne put être relayée. La dernière communication avec un des avions eut lieu a 19 h 04. Leur approvisionnement en carburant leur permettait de rester dans l'air jusqu'à 20:00. Des communications radio furent tentées jusqu'à cette heure-là ( ceci contredit directement la déclaration de Berlitz suivant laquelle le message entendu par la base de Miami à 19 h, aurait eu lieu deux heures après qu'ils auraient épuisé leur réserve de carburant ).
Kusche estime que le Vol 19 s'est perdu pour différentes raisons, la plus importante est la panne des deux compas de Taylor. Taylor avait été muté récemment à Fort Lauderdale et n'était par conséquent pas familier avec la géographie de cette région et ne pouvait déterminer sa position avec des références visuelles. D'autres facteurs importants sont le refus de changer de fréquence et le changement de temps qui s'est produit au dessus des Bahamas. "Le Vol 19 n'était pas un groupe de vétérans expérimentés amerrissant sur une mer calme au milieu d'un après-midi ensoleillé -- c'était un instructeur désorienté et quatre élèves pilotes essayant de se poser sur l'eau par une nuit sombre et orageuse. C'était une situation sans espoir." (129) Kusche déclare également que beaucoup des dialogues attribués au Vol 19 n'apparaissent pas dans les dossiers de la commission d'enquête, pas plus que Taylor n'avait passé le commandement à un pilote de la Marine.
Concernant la perte de l'avion de sauvetage, Kusche note que selon la version courante, le Martin Mariner décolla de sa base peu après 16h 25. En réalité, il ne la quitta pas avant en et s'il avait suivi son plan de vol, se serait trouvé à la position où l'on signala qu'une explosion eut lieu. Les enregistrements de la Marine établissent que l'heure de l'explosion fut 19h 50 qui coïnciderait avec la position du Martin Mariner au moment où l'explosion se produisit. "Les Mariners étaient familièrement surnommés "Les réservoirs volants", car il y avait souvent beaucoup de vapeur d'essence et un homme d'équipage fumant une cigarette, une étincelle de quelque source que ce soit, aurait pu provoquer l'explosion'.' (130) De même, contrairement à la version habituelle, le Mariner n'était pas le seul avion de recherche à cette heure-là et en fait ne fut même pas le premier à décoller.
En conclusion, Kusche déclare que la Commission d'Enquête de la Marine ne fut pas du tout confondue et énuméra 56 "faits" et 56 "opinions" tendant à conclure que les avions avaient été forcés d'amerrir et que les conditions météorologiques n'étaient pas propices à un tel amerrissage.
Après avoir examiné de nombreux mystères au sujet du triangle des Bermudes et avoir trouvé que beaucoup d'entre eux avaient des solutions depuis de nombreuses années, solutions qui étaient ignorées d'écrivains tel que Berlitz, Kusche conclut : "Il n'y a aucune théorie qui résolve le mystère. Il n'est pas plus logique d'essayer de trouver une cause commune pour toutes les disparitions du Triangle que, par exemple, d'essayer de trouver une cause pour tous les accidents d'automobile de l'Arizona." (131) Après un examen détaillé, il déclare que l'on peut trouver que les conditions météorologiques étaient loin d'être bonnes dans de nombreux cas, que les avions de recherche n'avaient pas "quadrillé toute la zone" complète car c'est une énorme zone de recherche et que beaucoup de ces accidents se produisirent la nuit, ce qui donne plus de temps à la mer pour dissiper les débris.
La Légende du Triangle des Bermudes est un mystère fabriqué de toutes pièces. Il débuta à cause de recherches négligentes et fut élaboré et perpétué par des écrivains soit sciemment, qui, soit par manque d'informations, faisaient des erreurs de conception, des erreurs de raisonnement et utilisaient le sensationnel. Cela fut répété tellement de fois que la légende finit par avoir une aura de vérité. (132).