Dans cette annexe se trouve une information de base sur dix cas OVNI sélectionnés et sur leur situation actuelle. Comme on le verra certains de ces cas sont toujours non résolus. Les rapports sont présentés chronologiquement, leur titre donnant la date de l'évènement, une identification du nom ou du lieu et la classification de l'observation conformément au Chapitre 1.
Le Capitaine Thomas Mantell de l'Air National Guard dirigeait 4 avions F-51 de Godman Air Force Base près Louisville, Kentucky, à la poursuite d'un objet en forme de cône argenté, dont le sommet était rouge et d'un diamètre de 250 à 300 pieds. Mantell monta pour intercepter l'objet, mais celui-ci continua son ascension. Bien qu'il n'y eut pas de masque à oxygène à bord de l'avion, Mantell continua de monter jusqu'à 20 000 pieds. Le contact radio était perdu et plusieurs heures plus tard, on trouva son avion écrasé au sol. Il était mort. On en conclua qu'il perdit connaissance par manque d'oxygène. L'explication originale de l'Air Force fut que Mantell avait poursuivi Vénus, mais au début des années 1950, la Marine communiqua qu'ils étaient en train de tester des ballons Skyhook ( utilisés pour la reconnaissance photographique en haute altitude ) dans la zone avoisinant Louisville à cette date. C'est maintenant l'explication acceptée.
Les Capitaines Clarence S. Chiles et John B. Whitted, volant à bord d'un DC-3 de l'Eastern Air Lines, déclarèrent avoir vu une grande lumière volant vers eux. Il n'y avait qu'un passager d'éveillé et il vit seulement par le hublot un éclair brillant, mais les pilotes racontèrent que l'objet était en forme de cigare, avec deux rangées de hublots, et qu'il y avait une flammes rouge-orange qui sortait de l'une des extrémités. Ils estimèrent sa vitesse à environ 700 miles par heure ( environ 1 300 kms/heure ) et peu avant d'entrer en collision avec l'avion, l'objet tourna à angle droit et s'évanouit.
Ce cas est toujours classé non identifié, bien que Hynek et Donald Menzel conclurent que c'était un météore.
Un pilote de T-33 et un major de l'Air Force virent un objet rond de 30 à 50 pieds de diamètre au-dessous de leur avion, alors qu'ils survolaient Fort Monmouth. Les pilotes essayèrent de l'intercepter, mais échouèrent. L'objet survola pendant une courte période, volant en direction du sud, fit un angle à 120° et continua vers la mer. Simultanément, l'opérateur radar de Fort Monmouth accrocha un écho sur son radar se déplaçant à une vitesse comprise entre 400 et 700 miles par heure ( entre 750 et 1 300 kms/heure ).
Le lendemain, le radar accrocha plusieurs objets se déplaçant de la même manière, mais ils se déplaçaient trop rapidement et trop erratiquement pour être localisés. Les objets furent classifiés : faux échos radar.
Le 2 juillet 1952, Delbert Newhouse et sa famille étaient en voiture sur la route State Highway 30, 12 kilomètres au nord de Tremonton, Utah, et remarquèrent 10 à 12 objets "se pressant en formation grossière" au-dessus d'eux. Monsieur Newhouse, Chief Warrant Officer de la Marine, avec 2 200 heures comme photographe, filma des objets au moyen d'une caméra portative de 16mm, équipée d'un téléobjectif. Comme il était en train de les filmer, l'un fit demi-tour et partit dans la direction opposée à celle du reste du groupe. On n'entendait aucun son et on n'observa aucune trainée.
Le film fut envoyé au supérieur de Newhouse qui l'envoya de même au Projet Blue Book. Cet organisme conclut que les objets observés ne pouvaient pas être ni des avions, ni des ballons et que c'était probablement une bande d'oiseaux. Le film fut alors envoyé au Naval Photographic Interpretation Laboratory où les spécialistes l'étudièrent image par image et déclarèrent que les objets n'étaient ni des avions, ni des oiseaux, sous entendant par là que c'était des appareils extra-terrestres. A cette époque la commission Robertson était créée et le film et ses interprétations furent étudiés par le groupe. Dans leur résumé, ils citèrent 11 raisons qui infirmaient pour eux l'hypothèse d'appareils extra-terrestres et confirmaient plus probablement l'hypothèse des oiseaux. Bien que l'on ne posséda aucune information sur la réflectivité des oiseaux, ils notèrent que le mouvement, la taille et la brillance observée, suggéraient fortement cette explication, et que si des tests ultérieurs étaient menés, cette explication serait probablement confirmée. Faisant état de leur manque de ressources, ils ne recommandèrent pas des investigations ultérieures et déclarèrent que "les preuves sont à fournir par l'observateur, pas par celui qui explique l'observation".
En 1956, Robert M.L. Baker examina les films pour le compte de Douglas Aricraft Corporation, et conclut que deux phénomènes se produisant au même moment pouvaient peut-être avoir générer ces objets, bien qu'aucune solution définitive ne puisse être déterminée. Le cas fut examiné encore une fois, pendant l'étude Condon, avec un investigateur présentant les arguments pour ou contre l'hypothèse des oiseaux et concluant que "ces observations sont une évidence flagrante que les films de Tremonton montrent des oiseaux ... Je considère maintenant que les objets sont identifiés."
Entre 23 h 40 et 3 h du matin, dans la nuit du 19 au 20 juillet, deux écrans-radar du Washington National Airport accrochèrent un groupe d'OVNI qui se déplaçait lentement au départ ( 100 à 300 miles par heure ) et d'un seul coup, se déplacèrent à une vitesse fantastique. Pendant ce temps, un équipage d'avion de ligne rapporta que des lumières mystérieuses se déplaçaient au-dessus, au-dessous et sur les côtés. Deux avions F-96 de la base de Wilmington Delaware, furent mis en état d'alerte ( les avions stationnaient normalement à Bolling Air Force Base à Washington, mais ils avaient été déplacés peu avant ) et il leur fallut une demi-heure pour atteindre les lieux, comme ils s'approchaient les objets disparurent. A un moment donné les trois radars du National Airport ainsi que ceux de la base de Andrews, situés dans les environs accrochèrent les mêmes échos. Tôt dans la matinée, le National Airport avait informé Andrews qu'ils avaient eu un écho juste au-dessus de la tour-radio d'Andrews. Les opérateurs-radio s'étaient précipités dehors et avaient vu "une grande sphère rouge ardent" voltigeant au-dessus d'eux.
Le week-end suivant, le 26 juillet, ils accrochèrent de nouveau les objets. De nouveau les avions furent mis en état d'alerte et de nouveau les objets disparurent quand les avions s'approchèrent. Cependant, cette fois, quand ils disparurent au-dessus de Washington, la Base de Langley Air Force en Virginie ( approximativement 200 kms au sud de Washington ) vit des lumières brillantes et envoya un avion à réaction pour les intercepter. Comme l'avion s'approchait, la lumière disparut "comme si quelqu'un avait tourné un interrupteur." Les cibles réapparurent alors au-dessus de Washington et comme les avions s'approchaient, au lieu de disparaître, augmentèrent leur vitesse. Après 20 minutes de "filature", les avions se trouvèrent à court de carburant et retournèrent à la base. Les opérateurs-radar notèrent une zone d'inversion de température autour de la zone de Washington, qui pouvait provoquer de faux échos-radar mais déclarèrent qu'ils pouvaient faire la différence entre les cibles qu'ils avaient vu et ce type de faux écho. Néanmoins, l'explication officielle fut que c'était des faux échos dus à des conditions météorologiques.
Un B-47 de l'Air Force ( quelquefois appelé RB-47 compte tenu de l'équipement spécial qu'il avait à bord ), transportant six officiers, fut suivi par un OVNI Pendant plus 700 miles ( 1 300 kms environ ) lorsqu'il volait du Mississippi à l'Oklahoma, en survolant la Louisiane et le Texas. La lumière intense fut observée visuellement, fut suivie par un radar au sol et fut enregistrée par un équipement électronique à bord de l'avion. En plusieurs fois les trois moyens de poursuite perdirent puis ré-acquérirent le contact simultanément. L'objet émettait ou reflétait un rayonnement électromagnétique, dans les deux cas à 2 800 megacycles et dans la gamme du visible. Il suivit presque tout le temps l'avion à une distance d'environ 10 miles ( environ 17 kms ) puis changea rapidement de position de telle sorte qu'il se trouva devant l'avion. Le pilote mis le cap sur la lumière et comme il s'approcha, celle-ci disparut. Comme le pilote vira pour revenir, la cible réapparut sous l'avion et il piqua vers elle. De nouveau celle-ci disparut. Comme l'avion était à court de carburant, il retourna à sa base. La commission Condon fut saisie de ce cas et décida de faire des investigations, mais ne put trouver aucun dossier de l'Air Force sur cet incident. Ils décidèrent donc de faire témoigner les témoins qu'ils considéraient comme valables, mais comme le cas datait de 10 ans et que les données de première main étaient impossibles à obtenir, il le classèrent comme inconnu. Philip Klass conclut que c'était une combinaison de différents faux échos-radar, de mauvais fonctionnements de relais et de mauvaises identifications d'objets astronomiques.
Pendant la nuit du 19 septembre, Betty et Barney Hill rentraient en voiture chez eux à Portsmouth, New Hampshire du Canada, par la route n°3 à travers les White Mountains. Betty remarqua une lumière brillante qui semblait se déplacer et ils stoppèrent plusieurs fois afin de l'examiner au moyen de jumelles. Finalement ils distinguèrent un grand appareil avec une double rangée de hublots et, après avoir stoppé la voiture, Barney regarda l'appareil alors qu'il stationnait au-dessus d'arbres proches et vit environ six figures qui regardaient par les hublots. Ils redémarrèrent et entendirent des bip venant de leur malle et éprouvèrent une sensation de picotements et de somnolence. Une autre série de bip les réveillèrent et ils s'aperçurent qu'ils avaient roulé pendant 35 miles ( environ 58 kms ) et qu'ils ne se souvenaient en rien de ce trajet.
Après être arrivé à domicile, Barney remarqua une éruption de boutons sur la partie basse de son abdomen et que ses chaussures étaient éraflées. Betty découvrit des taches rondes et brillantes dans la malle de la voiture qui provoquèrent des déviations importantes d'une boussole quand on l'amena à côté. Dix jours plus tard, Betty commença à avoir des cauchemars dans lesquels Barney et elle-même étaient emmenés à bord d'une soucoupe volante et examinés, mais ce ne fut que deux ans plus tard que tous les deux se soumirent à une séance d'hypnose pour essayer de trouver ce qu'il s'était passé cette nuit-là. Séparément, ils racontèrent une histoire selon laquelle ils avaient été amenés à bord d'un engin spatial peu après avoir entendu les bip. Ils pouvaient communiquer avec les extraterrestres sans la parole et les décrivèrent comme étant des humanoïdes, avec de grands yeux qui allaient de chaque côté de la tête, sans nez et avec une bouche qui était une fente sans les muscles des lèvres. Une fois que les êtres eurent réalisés leurs examens physiques, les Hill furent relâchés et dirent qu'ils ne se souvenaient en rien de leur expérience.
Comme suites de ce cas, Betty déclara qu'elle aurait vu une carte du groupe d'étoiles constituant le domicile des extra-terrestres, bien qu'elle ne soit pas capable de la comprendre. Sous hypnose, elle traça une carte où les étoiles étaient reliées par des lignes qui pouvaient suggérer des itinéraires. Après plusieurs années de recherches, un astronome amateur, Marjorie Fish, trouva un groupe d'étoiles offrant des similarités avec celui de Betty. L'étoile principale était Zeta Reticuli, si bien que l'on appela cette affaire par ce nom. Bien que Betty traça sa carte en 1964, la structure d'étoiles de Fish ne pouvait être connue car elle fut publiée dans l'édition de 1969 du Catalog of Nearby Stars.
Cependant, d'autres astronomes contestent les découvertes de Fish et notent que si l'on connecte pas les étoiles entre elles comme Betty le fit, les structures d'étoiles en elles-mêmes se ressemblent peu. Betty avait observé en 1965 que ses étoiles ressemblaient à la constellation Pegasus et certains suggèrent qu'il y a au moins trois autres structures auxquelles pourrait s'appliquer cette ressemblance.
A 16 h 45, le Marshall adjoint Lonnie Zamora poursuivait un automobiliste en excès de vitesse à Socorro et remarqua un grondement et des flammes à sa droite. En recherchant, il vit un objet brillant qu'il pensa être une voiture retournée avec deux personnes en Combinaison blanche à côté. Lorsqu'il s'approcha de l'objet ( à environ 30 mètres ), il entendit un grondement sourd et vit des flammes s'échapper de dessous l'objet. Effrayé, il fit demi-tour et se précipita vers sa voiture, mais put cependant noter que l'objet était en forme d'œuf avec un insigne rouge et qu'il s'était élevé de six à huit mètres du sol. Le grondement fut rapidement remplacé par un sifflement très aigu, et ensuite le silence. Zamora _blank que l'objet s'éloignait et il passa un appel radio au bureau du sheriff pour voir si l'opérateur radio pouvait l'apercevoir. Ce dernier ne vit rien.
Zamora revint alors à l'endroit où il avait vu l'objet et trouva de l'herbe brûlée et des marques de tassement sur le sol. Hynek fit des investigations sur ce cas pour le Projet Blue Book et semble convaincu qu'il s'agissait d'un appareil militaire secret, bien que rien ressemblant à la description de Zamora ne fut trouvé. Philip Klass conclut que toute l'affaire était une mystification destinée à amener des touristes vers une ville qui était en train de mourir.
Vers environ 21 h 30, 21 h 45, dans la soirée du 3 mars, des témoins répartis sur au moins neuf états rapportèrent avoir vu une procession d'objets volants. L'évènement donna lieu à des douzaines de comptes-rendus au Blue Book, avec des grandes différences dans la description. Quelques-uns racontèrent avoir vu un appareil avec des hublots, tandis que d'autres virent trois objets séparés. L'explication officielle de l'Air Force, qui fut acceptée à l'époque par les investigateurs, était que les objets observés étaient les débris de la sonde spatiale soviétique Zond IV ( lancée le 2 mars ) qui était rentrée dans l'atmosphère et qui s'était désintégrée. Philip Klass cite le NORAD qui montre que dans ses dossiers la réentrée coïncide avec l'heure des observations ( OVNI expliqués : 12 )
Une vérification ultérieure avec le NORAD, le RAE et les rapports du Goddard Satellite Situation, pour cette date et par cet auteur, ne font pas état d'une telle réentrée. Selon ses rapports, le premier débris de Zond IV rentra dans l'atmosphère le 5 mars, deux jours après les observations. En vérifiant les documents du Blue Book sur cet incident, différentes incohérences apparurent. Par exemple, dans un mémorandum du 4 mars pour le procès-verbal, on impute au sergent Farrell du SPADATS ( élément du NORAD ) d'avoir dit que le seul objet qui rentra dans l'atmosphère le 3 mars le fit au-dessus du Pacifique et non pas au-dessus des Etats-Unis. Le rapport ultérieur de l'Air Force établit que le SPADATS était absolument certain que c'était les débris de Zond IV.
Le 19 avril 1968, le Major Quintanilla envoya une lettre à un citoyen privé, déclarant que "le Space Detection Center, à Colorado Springs, savait qu'un morceau de satellite allait rentrer dans notre atmosphère et qu'il était particulièrement vigilant durant cette période." Ils déterminèrent pour cela que "target impact point" ( TIP ) - point d'impact de la cible - se trouvait soit dans le nord de la Pensylvanie, soit dans le sud de l'état de New York. Il n'y eut apparemment aucune recherche d'entreprise pour retrouver des fragments du véhicule russe.
Klass contacta récemment le NORAD pour essayer de faire le point sur les différences existantes entre les enregistrements du NORAD et les déclarations de l'Air Force. Dans une lettre datée du 28 janvier 1976, le NORAD lui déclara que Zond était bien rentre cette nuit-là, mais que le système TIP n'avait pas poursuivi l'objet et qu'il ne l'avait simplement pas enregistré ( ceci est en contradiction avec la lettre de 1968 du Major Quintanilla ). Par conséquent, plusieurs jours après, quand ils découvrirent quelques objets qui étaient associés à Zond IV en orbite, ils "constatèrent officiellement la réentrée" du troisième étage du lanceur le 7 mars, qui se trouvait être le dernier jour ou aurait pu réentrer cet étage. Ils déclarèrent que la prédiction TIP n'avait pas été faite parce que le NORAD pensait que seul un petit morceau de cet étage était rentré dans l'atmosphère ( le RAE estime que cet étage vide devait peser 4 tonnes ).
Ils suggèrent que les divergences existant entre les rapports du Sergent Farrell et ceux du Projet Blue Book sont dues à un manque d'informations le 4 mars, ce qui expliquerait pourquoi Farrell aurait donné des informations erronées.
La position actuelle du NORAD est qu'ils sont "absolument certains" que c'était une partie de Zond IV qui provoqua les observations du 3 mars 1968, mais ne peuvent expliquer les divergences existant dans les rapports du dossier du Projet Blue Book. Il y a deux mémos datés du 4 mars 1968, tous les deux de l'Air Force, l'un disant que c'était les débris de Zond IV, et l'autre affirmant le contraire. Quelqu'un au NORAD aurait dû savoir que des débris de Zond IV étaient rentrés dans l'atmosphère, et par conséquent aurait dû le consigner dans le procès-verbal. Ce ne fut pas à l'époque consigné dans les documents du NORAD et ça ne l'est toujours pas, bien qu'ils déclarèrent "une correction concernant cette rentrée a été demandée et devrait apparaître également dans le Goddard Satellite Situation Report."
Il faudrait également savoir pourquoi, lorsque l'Air Force fut au courant qu'un gros morceau de Zond était rentré dans l'atmosphère ( ce qu'ils auraient dû savoir le 4 mars 1968 ) ils n'envoyèrent aucune équipe de recherche pour retrouver autant de débris que possible. Quand Kosmos 316 s'écrasa sur le sud-ouest des Etats-Unis en 1969, trois ou quatre états furent inondés de débris.
James Oberg du Johnson Space Center de la NASA calcula récemment la trace au sol de Zond IV pour la nuit du 3 mars 1968 et indique que cet engin était réellement passé au-dessus des lieux d'observation à l'heure des rapports*. L'incident n'a donc pas encore de solution définitive, bien que nous ne suggérons aucunement ici que les témoins aient vu un véhicule extra-terrestre. Ce pourrait être un fragment de Zond IV, bien que les dossiers du NORAD ne sont d'aucune aide sur ce point, un météore, ou quelque autre phénomène naturel. Mais il existe, de toute évidence, un certain nombre de divergences dans les dossiers de l'Air Force et ceci pose la question de savoir si leurs investigations sont complètes sur les autres rapports OVNI.
A Delphos, Kansas, à environ 19 heures, un jeune garçon de 16 ans entendit soudain chez lui un grondement sourd dans le jardin de derrière et vit un objet illuminé à une vingtaine de mètres. Bien qu'il ne vit rien d'apparent à la surface, il déclara que le sommet était arrondi avec une légère protubérance au centre. Après trois à cinq minutes, l'objet s'éclaira brillamment à la base et monta avec une grande vitesse et le grondement sourd se transforma en sifflement très aigu.
En se rendant sur les lieux, le garçon et ses parents remarquèrent une lueur en forme d'anneau sur le sol et remarquèrent également que les arbres alentour étaient lumineux. La mère du garçon toucha le sol du doigt et celui-ci s'engourdit ; quand elle s'essuya la jambe, celle-ci s'engourdit également.
Bien que le sol ne fut pas radioactif, il était imperméable. Des échantillons du sol furent prélevés et l'analyse montra une forte teneur en matériau organique, silicate, oxyde de fer et aluminium. La salinité du sol, à l'endroit de l'anneau, était trois à quatre fois supérieure à celle du sol environnant et des traces de concentration de zinc étaient 111 fois supérieures.
Philip Klass considère ce cas comme étant une mystification. Il note que "l'anneau" avait en fait une forme de fer à cheval et conclut que c'était une auge pour abreuver les bestiaux, probablement faite de fer galvanisé, ce qui expliquerait la forte concentration de zinc et d'oxyde de fer. Les autres propriétés, telles que le contenu organique, auraient pu être produites par les excréments des animaux qui seraient venu s'y abreuver.