Je sais qu'il ne sera pas aisé de me suivre sur les chemins que je vais (encore) emprunter pour tenter d'éclaircir
certaines obscurités du "cas" Marius Dewilde, mais la parapsychologie - récupérable et récupérée par un grand nombre
de charlatans et autres escrocs de tous poils - doit nécessairement passer hors des sentiers battus par "les voyants
inspirés" et autres "tireuses de cartes a manches larges". Avant de gravir ce chemin de ronces, qui égratignera autant
Auguste Comte que le Christ de Montfavet et tous ceux qui vendent du vent en soufflant l'argent des "pauvres en
esprit", il convient de définir comment un parapsychologue sincère - mais sujet a caution comme tout un chacun -
travaille. Il convient également de dénoncer la conjuration dans laquelle on voudrait nous enfermer. A cet égard, Eric
Guerrier illustre assez bien la véritable recherche parapsychologique dans un de ses livres : ... ce n'est ni une
thèse d'université, ni un rapport de recherche du CNRS mais une nette orientation scientifique et un profond désir
d'étre largement compris comme tel.
(...) Il n'est pas possible d'inventer n'importe quoi n'importe comment.
C'est ainsi que je suis allergique a toute forme de métaphysique, d'ésotérisme, de para ou supra-normalité et de
surnaturel. C'est sans appel. Non que je ne nie, a priori, ce qui peut sembler a certains suffisant pour fonder une
parapsychologie, une ufologie ou n'importe quelle "/science parallèle", non! Mais pour moi, il n'y a qu'une seule
forme de science qui est définie par les termes de méthode et de discipline dans lesquels il n'y a pas de
parallélisme possible.
Cette "apparente" rigueur me plaît personnellement beaucoup, elle ressemble a celle qu'employait le regretté Jean Sendy pour exécuter ses travaux. Mais pour bien saisir cette rigueur, il faut savoir lire "entre les lignes". Quand on a été l'ami de Jean Sendy et que l'on rédige un livre aussi remarquable que le Premier Testament des Dieux, on ne peut étre allergique a toute forme de métaphysique (qui veut dire "autour" de la physique) mais seulement a ce que certains philosophes, et autres " religieux " en ont fait. Il s'agit, en l'occurrence, d'une véritable dégradation ou les mots et les idées ne peuvent plus exprimer que l'ombre de leur essence véridique. A ce propos, Jean Sendy donna un bel exemple,qui fut souvent repris par d'autres auteurs, et que je reprends a mon tour Au cours de la Deuxième Guerre mondiale,l'aviation américaine établit une de ses nombreuses bases dans un îlot de l'océan Pacifique. Effrayés et émerveillés, les autochtones de l'endroit - des primitifs - observèrent dés lors les "grands oiseaux de métal" qu'ils s'empresseront de reproduire après le départ de l'American Air Force.
Comment des primitifs pourraient-ils reproduire des bombardiers et des chasseurs ? Avec des lianes et des branches Ainsi "reproduisons-nous " (comme des primitifs !) la métaphysique, l'ésotérisme, une ombre de science appelée "magie", la religion (et bien d'autres choses encore) avec des idées faussées et sapées a la base, avec une culture souvent déformée, toujours spécialisée. Je crois saisir l'essence de votre pensée profonde, mon cher Eric Guerrier, et sans doute redoutez-vous d'étre assimilé a cette racaille qui préconise "la prière" (sans savoir ce qu'elle est) ou 18 "boule de cristal" (sans savoir ce que c'est) en remède a tous nos maux. Pourtant, ce que l'on nomme prière n'est rien d'autre que la projection du Moi vers plus grand que Soi, ce qui crée une harmonie entre l'Etre et le Sublime. Quant a la "boule de cristal", sa matière offre un support réel a certaines fonctions Psi étudiées en laboratoire, et non dans l'antre d'un sorcier " .
Non, Eric Guerrier, ce n'est pas sans appel, car vous vous limiteriez, mais vous avez raison d'écrire qu'il n'y a pas de parallélisme possible puisque la Connaissance, la Gnose (du grec gnosis, qui veut dire connaissance suprême) est un tout indissociable. On ne peut plus se livrer a une véritable recherche scientifique Si l'on demeure coincé dans un contexte trop rigoureux (tridimensionnel, par exemple). Il faut prendre le risque de s'extraire de notre espace-temps, ce qui implique une META-PHYSIQUE qui, évidemment, n'a rien de commun avec le célèbre barbu de la chapelle Sixtine, ni avec ceux et celles qui veulent, bon gré mal gré, "le" représenter sur terre. Or, cette META-PHYSIOUE est très difficile a définir parce qu'il faut, d'abord, la retrouver enfouie et cachée sous les mythes, dégradée depuis l'Atlantide, littéralement polluée par deux mille ans de judéo-critinisme. Alors, bien sur, on se demandera - très judicieusement, d'ailleurs - comment un tel "miracle" est possible. Je me suis longtemps posé la question tandis que je ne cessais de travailler dans tous les sens possibles. Puis, un jour, par un de ces heureux hasards qui ont toujours bon dos, quelques lignes d'écriture me firent comprendre l'essentiel, et ma vie en fut totalement transformée.
Le texte auquel je fais allusion fut rédigé par un confrère journaliste, Morvan Lebesque, prématurément disparu en en . Il s'agit d'un véritable message a l'humanité que j'ai déja rapporté dans l'un de mes ouvrages. Je sais qu'il a aidé un grand nombre de personnes a prendre conscience, voila pourquoi je n'hésite pas a le reproduire une nouvelle fois. Mon cher Eric Guerrier, je porte ce texte a l'attention de ceux qui ont des yeux pour voir, et une sensibilité pour comprendre. C'est, je pense, une véritable lettre ouverte aux terriens
Peu de gens savent vraiment ce qu'est la sincérité. Ils la croient don inné et cri du cœur alors qu'elle est travail, apprentissage long et douloureux,descente méthodique en soi-même. On n'est pas sincère, on le devient; ou plutôt, on redevient ce qu'on était, caché sous le masque. Rude besogne : peu a peu se dégager de ses surplus, se dépiauter de sa part de comédie, retrouver la Promesse enfouie au fond des eaux puis émerger, tel un noyé qui reprend souffle, des vanités, des peurs, des conformismes, du goût de "faire bien", de tout ce flot fangeux d'inutilités séduisantes. " " Et il y faut aussi un outil car (l'as-tu remarqué ?) la main qui fabrique est, elle, sincère. Et de même que le mâcon, le vigneron ou le métallo, c'est au bout de ses mains que l'écrivain trouve d'abord sa sincérité, c'est en se battant avec les mots, les mots qui vous fuient, les mots qui vous raillent, les mots de Carnaval qui se déguisent et qu'on prend les uns pour les autres, c'est en forçant le mot juste a naître et a sortir de lui, qu'il parvient - hélas trop rarement - a toucher, comme on effleure du doigt la corde d'une harpe, ce je ne sais quoi en lui qui répond a lui-même et lui permet de dire, comme Rousseau : voila ce que je fais, ce que je pense, ce que je suis. Mais alors, une merveilleuse surprise l'attend :quand il a enfin extrait de sa mine personnelle ce pur diamant, - le sentiment vrai dans le mot juste soudain, il cesse de lui appartenir. Il a l'impression que cela a été déja dit, ici ou ailleurs, après la mort ou avant la naissance. Il doute de sa trouvaille qui, l'instant d'avant, l'émerveillait. Il s'inquiète :ai-je copié? Suis-je un plagiaire sans le savoir? Non! Il a touché a une vérité, et il est enfin en communion avec tous les hommes, comme celui qui va au bout de sa souffrance, comme celui qui va au bout de son amour. Car on croit que la sincérité consiste a étre d'accord avec soi, mais c'est faux : ELLE CONSISTE A ETRE D'ACCORD AVEC PLUS GRAND QUE SOI.
C'est a partir de cette sincérité "subliminale "è qu'un chercheur (parapsychologue ou autre) s'efforcera d'œuvrer pour tenter d'approcher certaines vérités qui font LA vérité, laquelle grandit constamment en demeurant merveilleusement inaccessible dans sa globalité : oui ! Merveilleusement ! Car ce fait initie a une notion de perpétuité, d'éternité. On peut alors imaginer une infinie pluralité d'univers qui, s'interprétant, œuvrent tous dans le même sens (même si les chemins sont différents les uns des autres) vers un but qui n'a jamais de fin en soi mais qui ouvre d'autres possibilités, celles-ci é chappent au contenu de notre boite crânienne, finie, réduite a trois dimensions, mais dont les potentialités insoupçonnables peuvent créer l'impossible et dépasser l'humain proprement dit. Si ceci n'est pas compris, c'est que l'ennui, l'habitude, la monotonie indiquent que l'Imagination Créatrice n'est pas mère et que la coordination avec la spiritualité pure ne s'effectue pas. Mais... ce n'est pas sans appel ! La réflexion pourrait bien conduire a l'amour universel (les "sentimentaux " ne sont pas concernés) qui amène nécessairement le chercheur sincère et lucide aux portes de la Connaissance : la gnose.
Il était important d'expliquer cet état d'esprit qui me pousse a formuler certaines hypothèses concernant le cas de Marius Dewilde sur lequel nous revenons immédiatement.
Marius Dewilde a exposé des particularités intéressantes. Premier point :lors du deuxième atterrissage a Quarouble, Dewilde est seul avec son fils Serge. Est-ce le fruit du hasard ? Le hasard, quant a moi, n'existe pas. Ce qui ne veut pas dire qu'un déterminisme fatal nous frappe inexorablement,certes non. Il y a plusieurs futurs possibles . Il semblerait que le second atterrissage a QuaroubIe ait été minutieusement organisé car, retenons les faits suivants : Dewilde est seul. Serge, son fils en bas âge ne présente pas un obstacle a l'immixtion . Renée Dewilde, alors épouse du contacté, est bavarde et visiblement hostile a ce que subit son mari. Serait-ce encore un hasard si ce dernier en arrivera a divorcer? Ne serait-ce pas plutôt un "petit plan d'action " dans le grand plan d'action ? Hypothèse, bien sur! Mais imaginons néanmoins ce "petit plan d'action " qui pourrait bien servir de thème a un roman de Jimmy Guieu Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, NOUS dit la Tradition et, plus précisément, la Table d'émeraude, ainsi que le symbole de l'Etoile de David. Si ce qui est en haut est comme ce qui est en bas,on peut alors penser que les extraterrestres subissent, eux aussi, une espèce de hasard auquel ils ne croient pas et dont ils tiennent compte quand il se produit. Ce hasard (extra-dimensionnel, pour nous), n'est-il pas intervenu lors du premier atterrissage pour les petits êtres ?... Pourquoi pas ? Imaginons encore la "conversation " qu'auraient eue les extraterrestres entre eux après leur rencontre "hasardeuse " avec un Terrien nommé Dewilde
1. J'évoquerai le hasard d'une manière beaucoup plus scientifique dans un prochain ouvrage en prenant pour base l'atomistique, la génétique et le rêve. 2. J'ai interrogé Serge Dewilde qui ne conserve de l'aventure qu'un vague souvenir une espèce d'angoisse indéfinissable.
- Intéressant ce "crâne vide ", ce n'est certainement pas un hasard s'il s'est trouvé la pendant que nous pompions le sang et la moelle des bovins. - Comment réagira-t-il ? - Posons la question a l'ordinateur futuriel. - C'est fait. - Que dit l'ordinateur? - Deux possibilités sont offertes. - Voyons lesquelles. - Le sujet possède une assez forte personnalité.Bien entendu, comme la plupart des Terriens, il confond personnalité et individualité. Cette dernière présente de bons aspects pour nos desseins : sensibilité vierge que l'on peut faire croître, mais il y aura une très forte opposition provenant de sa personnalité entachée des miasmes habituels : notion de profit, orgueil, etc. - Peut-on tenter l'expérience? - Selon les probabilités émises par l'ordinateur futuriel, les chances de réussite sont importantes.Nous devons cependant prendre les précautions d'usage.Que préconise l'ordinateur? - Une épuration intrinsèque du sujet, afin qu'il soit sensibilisé par la mission qui lui sera confiée. - Définissez le plan d'action. - Le sujet va étre soumis a toutes sortes d'épreuves de la part des autorités terriennes. L'ordinateur est formel : le sujet résistera assez bien aux pressions qu'il subira. Ce qui nous permet d'envisager sa programmation. - La programmation se fera. Comment pourrons-nous aider et utiliser le sujet? - Plan d'action classique. Il faut d'abord écarter de lui un esprit que le perturbe, sa compagne. Il subira d'inévitables souffrances qui devraient avoir l'avantage d'épurer l'individualité du sujet, en contrepartie, et pour protéger son équilibre, nous l'amènerons a rencontrer un chercheur honnête et une femme sincère. Que l'on procède aux techniques habituelles pour un second contact au cours duquel programmerons le sujet.
Conte de science-fiction ? "Folle du logis " en action ou imagination créatrice cernant la vérité ? Quoi qu'il en soit, puisque la réalité dépasse souvent la fiction (l'adage est devenu célèbre) poursuivons notre folle recherche Aprés le second atterrissage, Marius Dewilde - qui a prouvé sa résistance aux autorités entre les DEUX immixtions - n'est plus inquiété par la police. Celle-ci possède la boite, bien sur, mais n'est-ce pas dangereux de laisser Dewilde en liberté? Un jour ou l'autre, ne pourrait-il pas reparler de cette boite et attirer sur la France des "ennuis diplomatiques " ? N'est-il pas, dans une certaine mesure, protégé par ceux qui l'ont programmé ? Venons-en maintenant a la modification de personnalité‚ que subit Marius Dewilde et qui se traduit d'abord, par des pulsions sexuelles inhabituelles,ensuite par un désir jusqu'alors inconnu de lui partager quelque chose d'important avec une femme qui lui correspondrait.
Qu'est-ce que la sexualité ? Une chaleur androgyne. La réponse était trop simple, trop vraie, voire trop belle,
pour qu'un éminent psychanalyste la formule. Freud s'est cerné les yeux en ne cernant que le sexe qui n'en demeure
pas moins une racine primordiale. Il serait cependant malvenu de critiquer le père de la psychanalyse : celle-ci
était le chemin qui ouvre les portes d'autres voies. L'évolution n'obéit qu'a cette règle d'or qui nous démontre que
tout vient a point, a condition de ne pas s'endormir! Dans le Sacrement de l'amour, le philosophe Paul Evdokimov
écrit : la sexualité n'a jamais reçu d'explication satisfaisante, peut-être n'en recevra-t-elle jamais. Vision
pessimiste. Les réponses viendront, pour tout, et d'autres questions se poseront encore. Si j'aborde la sexualité,
c'est pour tenter d'expliquer les réactions physiques de Marius Dewilde et parce que le "grand mystère sexuel"
n'inquiète plus - semblerait-il - les races d'outre-espace. Quand Marius Dewilde commence a ressentir d'impérieux
désirs qui sont a la fois physiques et moraux, n'obéit-il pas (a son insu) au nouvel instinct que l'on a placé dans
sa tète ? A propos de la sexualité et du reste, n'est-ce pas au Pur Instinct qu'il convient de faire confiance ? Je
parle de celui qui est enfoui sous le flot fangeux d'inutilités séduisantes ! Le mariage est-il utile ? L'argent,
qui fait la société du "possédant", est-il utile ? Le compativisme est-il utile ? La lutte journalière est elle
utile ? L'exclusivité est-elle utile ?. Marius Dewilde - sans trop donner de détails-parle d'une notion de couple
libre et complètement débarrassé du fameux "flot fangeux d'inutilités séduisantes " . Seriez-vous choqué, Monsieur
de Bien-Pensant,qui êtes marié, qui avez une maîtresse, qui ne dédaignez pas les prostituées du Bois de Boulogne,
les filins pornographiques et autres Live-Shows ? Je conçois fort bien que Monsieur de Bien-Pensant soit choqué : sa
Sincérité ne va pas jusqu'à l'empêcher de transgresser la morale puisqu'il n'y a pas de mal a se faire faire du
bien, les prostituées sont faites pour ca ! Non ? Quant a partager SA femme avec un quelconque individu !... Eh
oui,Monsieur de Bien-Pensant a au moins raison sur un point : on ne partage pas l'AMOUR avec de quelconques
individus, et sur terre, il n'y a pratiquement que cela. Dans les Civilisations Evoluées, c'est autre chose ! Il y a
des millénaires terrestres que ces civilisations évoluées ont compris ce qu'était l'Amour (grand A) ainsi que la
pulsion sexuelle, que cela choque l'entendement d'un pisse-froid (Oh pardon cela m'a é chappé...) ne change rien a
l'évolution de l'intelligence qui procède (qu'on se le dise) de la libido. La perversité et la sexualité pure
(c'est-à-dire originelle) n'ont absolument rien de commun. Comme toujours, notre bel intellectualisme culturel
entache,inévitablement, la pureté initiale que nous avons perdue : NOUS NE SOMMES PLUS INNOCENTS ! Mais d'autres le
sont redevenus ailleurs, et d'autres encore tentent de le redevenir ici-méme, loin des quelconques Individus! C'est
aussi cela l'Amour, lequel n'est ni sirupeux, ni ordurier, c'est celui qui permet d'aborder une certaine forme de
connaissance. Laquelle? Celle qui nous apprend que les deux sexes sont a la fois égaux et différents : l'un est la
complémentarité de l'autre. Cette connaissance nous dit : "Suis-je l'objet de ton amour? Alors tu ne m'aimes pas
".L'Amour ne désire aucun objet, Il est. Ou il n'est pas. Ceci sera parfaitement compréhensible quand l'orgueil, la
jalousie et la notion de profit auront disparu de la planète. Utopie ? Voire Cet Amour vrai, ce Grand Amour,
Marguerite Yourcenar le définit superbement en quelques mots : Elle goûtait le plaisir sans honte, comme faire
l'amour était une manière de bénir.
Nos frères d'outre-espace ont probablement retrouvé leur (et notre)
origine : l'androgynat. C'est vers cette retrouvaille qu'ils œuvrent en s'aimant les uns les autres sans risquer de
se faire crucifier... N'était-ce pas vers cette même retrouvaille que marchait Marius Dewilde en rencontrant
Marie-Jeanne : pour partager quelque chose d'important ?
Pourquoi Marie-Jeanne, et pas une autre femme ? Aurait-elle fait partie du "petit plan d'action" ? Avant de me livrer a un nouveau délire de science-fiction, je voudrais préciser ceci notre société civilisée implique des "milieux", des "élites". Chacun obéit à cette loi discriminatrice, même ma concierge qui ne m'a jamais invité a dîner. Marius Dewilde est un "enfant de la balle", il a grandi dans un cirque et continue d'entretenir de solides amitiés avec ses "frères" gitans. Compte tenu des élitismes exposés plus haut, Marie-Jeanne n'aurait jamais pu tomber amoureuse d'un attaché d'ambassade car elle appartenait à la race des déracinés que l'on nomment "ceux du voyage". Marie-Jeanne a donc été bien choisie. Mais par qui ? Marius Dewilde ou les extraterrestres ? Et dans ce dernier cas, l'ont-ils choisie au dernier moment, sans la "préparer" Si l'on me suit dans mon délire parapsychologique, - ce dont je sais gré au lecteur - on pourra toujours rétorquer que Marie-Jeanne fut "préparée" dés l'âge de 16 ans, quand un être lui caressait affectueusement la tète dans sa roulotte de jeune fille. Mais alors, le premier atterrissage à Quarouble ne serait plus un "hasard" mis sur la route des extraterrestres. Eh bien, ce qui nous é chappe est probablement très simple quand on connaît - et pratique la contraction du temps relativiste. Pour illustrer ceci, reprenons le conte de science-fiction qui se déroule a bord de l'astronef
- L'ordinateur indique une femme qui conviendrait assez bien au sujet.
- Très bien. Il faut la préparer.
- De quelle manière ?
- Comme d'habitude. Que l'ordinateur désigne un voyageur extra-dimensionnel pour aller
dans le passé de cette terrienne afin d'intervenir favorablement sans trop l'effrayer, l'important est qu'elle
prenne conscience. Ainsi, quand elle rencontrera le sujet principal de notre plan d'action, elle pourra l'aider
efficacement.
Pour formuler de folles hypothèses, j'use de "procédés", dont un humour de bas étage (voire ma concierge !) et une imagination d'auteur de science-fiction. Tout ceci ne semble pas très sérieux,n'est-ce pas ? C'est que, comme les anciens Toltéques, je considère les choses graves de la vie comme une source de joie et de plaisir, et non comme les objets d'une pompe sinistre.