Un objet volant non identifié (UFO en anglais, prononcé OOFO) est ici défini comme le stimulus pour un signalement fait par un ou plusieurs individus de quelque chose vu dans le ciel (ou un objet pensé être capable de vol, mais alors qu'il était posé sur terre) que l'observateur n'a pu identifier comme ayant une origine naturelle ordinaire, et qui lui sembla suffisamment intriguant pour qu'il entreprenne de le signaler à la police, aux représentants du gouvernement, à la presse, ou peut-être à un représentant d'une organisation privée dédiée à l'étude de tels objets.
Définie de cette manière, l'existence des ovnis n'est pas remise en question, parce que les signalements d'ovnis existent en nombres assez grands, et le stimulus pour chaque signalement est, par cette définition, un ovni. Le problème devient alors celui d'apprendre à reconnaître les divers types de stimuli qui provoquent les signalements d'ovnis.
L'ovni est le stimulus pour un signalement...
Ce langage réfrène à dire si l'objet signalé était une chose
réelle, physique, matérielle, ou une impression visuelle d'une chose physique ordinaire déformée par les conditions
atmosphériques ou par une vision défaillante le rendant non reconnaissable, ou s'il s'agissait d'une illusion purement
mentale existant dans l'esprit de l'observateur sans l'accompagnement d'un stimulus visuel.
La définition inclut les rapports non sincères dans lesquels l'observateur supposé entreprend pour quelque raison de tromper. Dans le cas d'une illusion, le signalant n'est pas conscient de l'absence d'un stimulus visuel. Dans le cas d'une tromperie, le signalant sait qu'il ne dit pas la vérité sur sa prétendue expérience.
Les mots qu'il ne put identifier...
sont d'une importance cruciale. Le stimulus donne lieu à un signalement
d'ovni précisément parce que l'observateur n'a pu identifier la chose vue. Une femme et son mari signalèrent une chose
étrange volant dans le ciel et signalèrent assez correctement qu'elle savait qu'il était non identifié parce que
aucun de nous ne savait ce que c'était.
La chose vue et signalée pourrait avoir été un objet aussi commun que la planète Vénus, mais devint un ovni parce que l'observateur ne savait pas ce que c'était. Avec cet usage, il est clair des individus moins bien informés sont plus susceptibles de voir un ovni que ceux qui sont mieux informés parce que les derniers sont plus aptes à faire une identification directe de ce qu'ils voient. Une complication liée est que les personnes les moins bien informées sont souvent des observateurs peu précis incapables de donner un récit précis de ce qu'ils croient avoir vu.
Si une étude supplémentaire d'un signalement fournit plus tard une interprétation ordinaire de ce qui a été vu, certains ont suggéré que nous devrions changer son nom en IFO, pour objet volant identifié. Mais nous avons tranché pour continuer à l'appeler ovni parce que certaines identifications relève de tentative ou sont sujettes à controverse, en raison du manque de données suffisantes sur lesquelles baser une identification définie. Une large varieté d'objets ordinaires sont considérés comme des interprétations erronnées ayant donné lieu à des signalements d'ovnis. Ce sujet est discuté en détails en Section 6, Chapitre 2 (l'Air Force a publié un pamphlet intitulé, Aides à l'identification d'objets volants (USAF, en ) qui est une aide utile dans l'interprétation de quelque chose vu qui pourrait autrement être un ovni).
Les mots suffisamment intriguant pour qu'il entreprenne de le signaler...
sont essentiels. En pratique, nous
ne pouvons étudier quelque chose qui n'est pas signalé, et donc une chose qui est intriguante mais non signalée n'est
pas ici classée comme un ovni.