Cette revue est dédiée à tous ceux qui, à travers le monde, recherchent passionnément la vérité Leurs découvertes sont autant de lumières dons la nuit actuelle de l’humanité, et nous guident pas à pas vers des horizons nouveaux. Aider l'être humain sur les divers pions de son existence, rechercher et mettre en relief de précieuses vérités souvent méconnues, tels sont les buts de cette revue.
"Dans tous les domaines, la vérité n'est accessible qu'à de rares privilégiés. Et ce privilège ne peut être acquis qu'au prix de luttes et parfois de souffrances que la plupart des individus préfèrent éluder. Docteur Pierre OUDINOT
Le Monde dans lequel nous vivons est ainsi fait qu'il est à peu près impossible de connaître la Vérité sur de nombreux sujets vitaux pour l'homme, à moins d'y consacrer beaucoup de temps, d'avoir sans cesse l'esprit en éveil, et de mener une lutte constante pour la saisir.
Ne nous dissimulons pas en effet, que les grands moyens de diffusion de la pensée humaine que sont la Radio, le Cinéma, la Télévision, la grande Presse, sont en règle générale hostiles à la révélation de Vérités de première grandeur. La diffusion de ces vérités ne souffre en effet aucune compromission, et ne peut ménager nul intérêt particulier si important soit-il, ce qui est à l'opposé de ce qui régit l'information, la publicité, et la propagande modernes. Chacun sait que la publicité à un pouvoir magique sur l'esprit de l'homme, qui subit inconsciemment son influence; c'est ainsi que l'homme moderne ne pense presque plus par lui-même tant son esprit en est saturé.
Le fil conducteur de 1 a Vérité est toujours caché sous un amas d'inutilités, de sottises, de contre-vérités flagrantes , personnalisées chaque jour par des kilomètres de mensonges et d'erreurs imprimés dans toute la Presse, et par un flot de paroles vaines.
C'est un chemin étroit qui conduit aux sommets lumineux, dispensateurs de bienfaits immenses; il faut le gravir lentement en assurant chacun de ses pas. N'oublions pas enfin, que ce n'est que par l'expérience personnelle que l'on peut avancer dans certaines voies, notamment dans tout ce qui touche à la Nature Humaine (le physique et le spirituel) ; ce n'est que par l'effort personnel conscient que l'on parvient à saisir ce qui est Vrai, Beau et Bon.
L'accès à ces vérités ne peut être que l'apanage d'êtres animés par un Idéal vraiment humain, affranchis des préjugés, amis du progrès véritable. Il faut alors considérer toute chose avec un esprit nouveau...
par le Docteur THEIL, de France , Membre du Conseil Supérieur (suite et fin'), r d'Hygiène Publique
Ci-dessous. voici la fin des extraits de l'importante étude 5 rédigée par un médecin hygiéniste connu, et qui touche, à un fléau dont on ne dénoncera jamais assez le véritable caractère. L'étude en question a été écrite pour des médecins, et publiée dans une des principales Revues médicales lue régulièrement par 27000 praticiens de notre pays. Tandis que la grande majorité des médecins approuvaient les conclusions de cette étude, la quasi totalité de la presse restait muette devant le document le plus important publié en France concernant "les dangers de l'usage du tabac... (Cet article est extrait de "La Médecine Praticienne" 15, rue de Pomereu, Paris 6ème).
L'Enquête française : la façon de fumer vaut mieux que ce que l'on fume !
La France n'a pas voulu rester en arrière dans cette course à la vérité. Grâce à MM. SCHWARTZ et DENOIX, nous disposons d'une enquête recente (II) qui, bien que du type "rétrospectif" et sujette de ce fait à certaines critiques, n'en est pas moins ingénieuse.
Première constatation: sur un lot de 430 décès par cancer broncho-pulmonaire, il y avait seulement 1% de non-fumeurs, alors que sur trois lots identiques de témoins (autres localisations de cancers; malades non cancéreux; sujets sains), la proportion des non-fumeurs était respectivement de 1O%, 8%, 11%. La conclusion est que le cancer broncho-pulmonaire apparaît à peu près uniquement chez les fumeurs.
Autre façon de présenter les choses: un non-fumeur a dix fois moins de chances qu'un fumeur d'être atteint de cancer broncho-pulmonaire. Nous retrouvons, on le voit les conclusions de l'enquête américaine.
Avec une minutie digne d'éloges, les auteurs ont poussé très loin leur enquête; nous nous bornerons à rappeler quelques-unes de leurs conclusions. Le risque de cancer est proportionnel à la quantité fumée ; il est également deux fois plus élevé chez les fumeurs qui inhalent la fumée, ce qui est logique puisqu'en inhalant la fumée on accroît le dépôt de goudrons cancérigènes sur l'endothélium bronchique et pulmonaire.
Citons encore une curieuse constatation. Supposons deux sujets fumant le même nombre de cigarettes, mais dont l'un fume en plus la pipe : eh bien ce fumeur de pipe a un risque "cancer du poumon" deux fois moindre que le fumeur de cigarettes. Voilà un résultat en apparence paradoxal puisque tous deux fument le même nombre de cigarettes ! Une fine analyse de phénomène a permis aux auteurs d'en démêler la cause: les fumeurs de pipe inhalent beaucoup moins la fumée et conservent évidemment cette habitude lorsqu'ils fument la cigarette, d'où, un risque moindre. Ce résultat est à rapprocher des conclusions de 1'enquête américaine, qui avait déjà montré que les fumeurs de cigares et de pipe sont moins atteints que les fumeurs de cigarettes.
L'accumulation de ces faits nous permet maintenant de dresser un "portrait-type" du cancéreux du poumon: c'est de préférence un grand fumeur de cigarettes qui "avale" la fumée. A côté de ce personnage, il faut placer un autre type de prédisposé : le moyen fumeur, qui inhale profondément la fumée et la conserve longtemps dans les poumons.
L'influence de la suppression du tabac doit également être signalée : plus tôt le sujet a cessé de fumer, et moins il court le risque d'être atteint de cancer du poumon.
Tels sont les faits indiscutables qui éclairent cet important chapitre de la pathologie humaine.
Nous avons montré que la fumée du tabac est toxique et cancérigène. Qu'elle est la cause d’un syndrome confus et polymorphe, mais bien réel ; dont on s’est débarrassé un peu vite en l'appelant tabagisme. Qu'elle provoque des troubles cardiaques graves pouvant aboutir à la mort. Qu’elle est enfin la cause d'une forte surmortalité par cancer. le résultat de tout cela est que beaucoup de fumeurs sont des malades permanents, et que la vie des fumeurs est statistiquement raccourcie de plusieurs années.
Le fait qu’on voit les maladies des fumeurs chez des non-fumeurs ne signifie rien. D’abord parce qu’il est prouvé qu’elles s'y produisent avec une moindre fréquence ; ensuite, parce que le tabac n'est pas le seul toxique ou le seul cancérigène avec l'organisme entre en contact ; enfin, parce qu’il n'est pas impossible que certains cas de mala¬ dies chez les non-fumeurs soient justement provoqués par la fumée émise par les fumeurs ! Et nous adressons ici une pensée compatissante aux femmes des grands fumeurs, qui risquent d’être les victimes innocentes de la détestable manie de leur mari !
Le fait qu'il existe des fumeurs qui ne sont pas malades ne signifie rien non plus : il faut en effet tenir compte du terrain et des susceptibilités individuelles, qui prennent ici une extrême importance.
C'est en effet ce problème des susceptibilités et des prédispositions individuelles qui explique le caractère Bizarrement polymorphe et incohérent que présente la pathologie du tabac dans la clinique journalière, spécialement dans les deux grands chapitres des maladies cardio-vasculaires et du cancer.
(II)- "l'Enquête française sur l'étiologie du cancer broncho-pulmonaire. Rôle du tabac", Semaine des Hôpitaux , 30 octobre 1957.
N.B.- Nous signalons à nos lecteurs oui s’intéressent à cette question, l'existence de la SOCIETE D'ÉTUDES DES TOXIQUES ENDEMIQUES "Maya-Devi" à Montfaret (Vaucluse) qui publie un Bulletin;
par Yves DUPONT-FOURNIEUX
Nos lecteurs se souviennent du document intitulé "QUATRE-POINTS" dont l'auteur est Monsieur G. GARCIA, que nous avons inséré dans notre numéro 46 d'Avril 1962. A la suite de cette publication, nous avons reçu la lettre ouverte ci-dessous que nous insérons suivant le désir de Monsieur DUPONT-FOURNIEUX. Monsieur GARCIA, qui a pris connaissance de cette lettre, nous a fait savoir qu'il désirait répondre à celle-ci ; aussi, dans notre prochain numéro nos lecteurs et amis pourront prendre connaissance du texte de réponse de Monsieur GARCIA.
j'ai lu avec le plus grand intérêt votre QUATRE-POINTS". Ayant moi-même abordé ces question dans "LES DERNIERS JOURS DES DERNIERS TEMPS", votre article, en effet, ne pouvait me laisser indifférent.
Lorsque des hommes de bonne volonté recherchent la vérité, ils doivent être prêts, n'est-ce-pas, à confronter leurs vues même lorsqu’elles sent divergentes, voire opposées. C’est pourquoi je crois pouvoir ne permettre de souligner la faiblesse fondamentale du remède que vous préconise.
Certes, vos observations sur l'état de notre civilisation sont des plus justes. Aucun homme lucide ne saurait les réfuter. Mais les quatre points que vous énumérez souffrent d'une lacune qui les frappe d’impotence.
L’adoption d’une langue universelle et d'un gouvernement mondial sont dés mesures d’ordre pratique dont la nécessité n'est pas contestable. L’appui total que nous devons donner à la science est, en principe, désirable. La science est un outil puissant, capable de nous détruire, mais capable aussi, non de nous sauver, mais du moins d’améliorer notre bien-être. Et c'est là ma première réserve : car la science, bonne en soi, n'est nullement indispensable à notre salut. Elle peut tout juste élever notre niveau de vie. Pour le reste, si nous voulons éviter les erreurs, il suffit dé revenir au respect des lois naturelles (par exemple vie au plein air, et alimentation naturelle). Point n’est besoin de connaissances scientifiques pour cela. Néanmoins, j'en conviens, nous pouvons donner notre appui à la science, si nous avons des raisons suffisantes de croire qu’elle sera bien utilisée.
Comme vous le voyez, j’ai gardé votre premier point pour la fin, car c’est celui qui exige le plus de commentaires
: développer une conscience universelle est, sans aucun doute, la tâche la plus urgente qui se présente à nous. Mais
la conscience, qu’elle soit individuelle ou bien universelle, reste toujours un attribut moral ou spirituel. On ne b
la baser sur la raison. On ne base pas une fonction spirituelle sur une fonction intellectuelle.
D'ailleurs, vous semblez le reconnaître vous-meme, car vous écrivez un peu plus haut : le facteur essentiel de la
crise n'est pas dans notre faiblesse de jugement.
(donc, pas dû à une déficience de la raison). Et vous
poursuivez : la crise est avant tout morale.
Il y a donc, au moins implicitement, une contradiction entre les
deux phrases ci-dessus d’une part, et l’énoncé de votre premier point d’autre part.
Il est très clair que la raison n'est pas une source capable de nourrir la conscience. Cette foi en la raison humaine est précisément l’erreur qu’a commise Descartes au 17ème siècle, et ses successeurs "géomètres" du 18ème siècle. C’est cette erreur, d’ailleurs, qui. adoptée depuis lors, a conduit l’humanité au seuil de 1"abîme. Il n’est pas contestable, en effet, que le Culte de la Raison ait été adopté depuis la Révolution; pas contestable non plus que nous soyons au seuil de l'abîme. Alors, peut-on encore préconiser comme remède ce qui s’est avéré si néfaste ?
La raison, pourtant, est une faculté nécessaire. l’erreur à éviter, et j’insiste au risque de me répéter, c’est de croire qu’elle est suffisante. La raison éclaire, mais elle ne met point la volonté en mouvement, elle ne pousse pas à l’action. Mais la conscience s’exerce tout à fait indépendamment de la raison. Elle ne repose pas sur elle, elle repose sur la morale. Prenons un exemple très simple : à l'heure actuelle, une - multitude d'hommes intelligents, notamment des docteurs, savent très bien que le tabac est dangereux pour la santé. Cependant, üs continuent à fumer !
N’est-ce-pas là prouver de façon péremptoire que la raison ne pousse pas à l’action ? Ce qu’il faut donc développer, c’est une conscience basée sur la morale. Mais la morale demande à être définie. L'une de nos erreurs modernes est de croire qu’il existe une morale laïque. Rien de plus faux; si nous examinons cette prétendue morale, nous constatons qu'elle s’inspire en toutes choses de la morale chrétienne, et qu’elle est fort différente de la morale de la Grèce antique, par exemple. Il est donc clair qu’une morale humaine esc sujette à des fluctuations qui accompagnent les vicissitudes que traverse l’humanité ; elle se prête à des révisions répétées. Pour être valide, une morale doit reposer sur des critères absolus. En d’autres termes, elle n’émane pas de la raison humaine, elle nous vient de DIEU, elle nous a été révélée. Une des grandes tragédies de notre âge, c'est d’avoir rejeté les enseignements de la Bible. Or, cette Bible tra- it çait pour nous une ligne de conduite bien définie. Se peut-il qu’un tel livre ne soit pas authentique ? Ne savons-nous pas que ses prophéties relatives au CHRIST se sont réalisées ? Ne décrivaient-elles pas, plusieurs siècles avant l’événement, et avec une précision étonnante, ce que serait la vie et la mort de ce Sauveur ? Les recherches modernes n’ont-elles pas établi d’une façon irréfutable la réalité de certains faits historiques relatés par la Bible, notamment le Déluge Universel ? C'est cet endurcissement du cœur qui nous tue. DIEU, sachant que la nature humaine est portée au mal, et cela contrairement aux allusions de J-J. ROUSSEAU dont découle notre philosophie moderne, DIEU nous avait donné une ligne de conduite à suivre, et il l'avait sanctionnée d’une promesse de récompense et d‘une menace de châtiment. Toutes les grandes religions nous apportent ce message. Mais l’homme ; dans son orgueil insensé, a repoussé la récompense et s’est moqué de la menace d'un châtiment qu'il croyait indigne de lui, aujourd’hui, nous récoltons les fruits de cette folie. Car, s’il n’y a pas de châtiment, rien ne peut freiner les appétits et les instincts de l’individu. La raison peut bien me dire, par exemple, que des aliments frelatés nuisent à la santé de mes semblables, s’il n’y a pas de châtiment et que cela me rapporte de l'argent, pourquoi m’en soucier ? Si je m’en soucie néanmoins, c’est qu’il reste encore en moi quelques traces d'une morale séculaire mais qui disparaît de plus en plus vite, La raison peut bien me dire aussi que le divorce et l’adultère favorisent la délinquance juvénile et les désordres de toutes sortes, si je ne crains rien et n'espère rien, je n’en continuerai pas moins à donner libre cours à mes instincts.
Vraiment, s’il n’existe ni châtiment, ni récompense après la mort, s’il n'existe rien, absolument rien, la seule attitude logique, c'est l’égoïsme et la jouissance effrénée. Est-ce sur une telle base que nous allons asseoir notre conscience universelle ? Hélas ! Le siège est là depuis près de deux cents ans, mais seule la folie est venue s’y asseoir ! et l'esprit de jouissance sont nos seuls maîtres, et ils nous conduisent vers l'abîme. Un seul espoir nous reste, c’est que les hommes , se rendant enfin compte de 1 a faillite de la raison, se décident à re¬ venir à la morale religieuse.
Et cela, en vérité, est sur le point d’arriver.
Puissent tous les hommes de bonne volonté en donner l’exemple dès maintenant !
N.B. Les lecteurs qui désirent prendre contact avec MM. DUPONT-FOURNIEUX ou G. GARCIA, peuvent adresser leurs lettres à "Lumières dans la Nuit"; elles seront transmises aux intéressés.
par René PRADEL.
Nous aurions préféré attendre la fin de la publication "NAISSANCE ET VIE DE L'UNIVERS' 1 de Monsieur HATEJVI, pour donner à notre dévoué collaborateur, Monsieur PRADEL, l'occasion de répondre à cette étude; mais, celui-ci en juge autrement et c'est son droit le plus strict. Aussi insérons-nous dans ce numéro son document concernant spécialement l'étude de Monsieur HATEM, dont les deux premiers chapitres ont été publiés dans nos numéros 48 et 50 .
"Tourbillons ou magnétisme ?"
Problème qui ne devrait plus être posé aux lecteurs de LUMIERES DaNS là NUIT; M. PRàDEjj (votre serviteur) les ayant suffisamment renseigné ....
Ainsi s'exprime M. HATEM au précédent numéro, en débutant son étude si radicale: NAISSANCE ET VIE DE L'UNIVERS.
J'apprécie cet hommage, ayant toujours fait tout mon possible pour démontrer que l'éther et ses tourbillons sont la seule explication pertinente de la pesanteur. D'autant plus que sur cette base, on peut la reproduire expérimentalement, avec une telle fidélité (voir N° 33) que cette perfection même est une forte présomption de vérité. Sans parler des nombreux autres phénomènes, dont l'explication se dégage tout naturellement à partir du même principe.
Du reste, l'idée n'est pas nouvelle. DESCARTES en a semé les prémices. Et NEWTON lui-même, puisqu'il ne s'est jamais illusionné sur l'ATTRACTION MaGIQUE. Il écrivit d'ailleurs textuellement :"Supposer qu'un corps puisse agir sur un autre; à distance, à travers le vide, sans intervention d'un intermédiaire quelconque, me paraît UNE TELLE ABSURDITE, que je crois qu'aucun homme capable de penser philosophiquement, ne pourra admettre un tel fait.".... Et un per. plus tard: "Je n'ai pu encore par¬ venir à déduire des phénomènes, la raison de cette propriété, et je n'imagine pas d'hypothèse » Il suffit que la gravité existe, et agisse suivant les lois que j'ai exposées."
La cause de cet effet ne lui apparaissant pas immédiatement, NEWTON, qui était mathématicien plus que physicien, ne voulu point s'y attarder. Et il fit bougrement bien; car il s'avère que les lois mathématiques de la gravitation étaient plus faciles à découvrir que ses causes physiques, puisque depuis bientôt 300 ans qu'il dégagea ces lois, on sèche encore sur la raison physique !
Il était plus pressant à i’ époque d’en extraire les règles, ce qui fit faire d'immenses progrès à l'astronomie. Mieux valait provisoirement ignorer la cause, que de piétiner sur place. C’est comme si on s’était privé des innombrables applications de l’électricité et du magnétisme, sous prétexte qu’on en ignore toujours les causes réelles !
Mais maintenant, où 300 ans écoulés témoignent que les mathématiques ont donné en la matière, tout ce qu’elles pouvaient donner, et qu’on en arrive à constater que la science explicative esi dans un cul de sac, il est grand temps de faire un retour en arrière et, comme disait DESCARTES, de se défaire de toutes les opinions reçues, et reconstruire de nouveau dès le fondement,. tout le système de nos connaissances. Enfin il faut surtout, ne plus se contenter de suppositions, t-Piles que celle, aussi simplette, de l’attraction. Que celle-ci soit gravitique, électrique ou magnétique; ce n'est encore et toujours, que vulgaire supposition, et rien de plus.
Si un corps est doué de cette faculté, c'est qu’il n’est pas PURE¬ MENT MATERIEL; écrit M. HaTEM , mais constitué de "forces", c'est-à- dire de "champ magnétique"... Autrement dit, le corps n’est qu’en par¬ tie matériel , et le reste en forces...OCCULTES alors, puisque non matérielles ! Ainsi donc, un champ magnétique est une force occulte !... C’est peu explicite, mais.. .COMMODE • Cà n'a pas besoin de s’expliquer ...Personne n’a jamais demandé "comment" la bonne fée de Cendrillon pouvait changer un potiron en un beau carrosse! Cn vous dira: la force fait ci; le champ fait ça; eu il ne faudra pas en demander plus !
Or, invoquer une attraction, c’est seulement suggérer une image. Dire que deux masses s’attirent, fixe tout de suite les idées sur ce qui a lieu. Mais adopter cette définition comme cause déterminante, ce n’est plus faire de la science!.. Pour une attraction effective, il faudrait des liens, un attelage quelconque. Serait-ce que les atomes, comme les araignées secrètent leur fil ? Et pour l'arrimer aux atomes à attirer, ont-ils chacun leur lance-harpon et treuil de rappel ? !!... Et encore, cela n’expliquerait-il que l'attraction. Cà pourrait me convenir, à moi qui n’ambitionne que d’expliquer la pesanteur, laquelle "attire" seulement. Mais en magnétisme, il faut en outre expliquer la répulsion !
Et il n’v a jamais eu de problème: "Tourbillons ou Magnétisme". M. HATEM parait vouloir expliquer la gravitation par le "magnétisme universel"; qu’il veut de plus réhabiliter. Pourquoi ?... Personne n’a jamais contesté l’existence du magnétisme; et tout un chacun sait bien , depuis les bancs de l’école, comment deux aimants s'attirent ou se repoussent, point n’était besoin de le préciser. Enfin, gravitation et magnétisme sont deux phénomènes bien distincts, et il n'y a pas lieu d'appliquer les tourbillons gravitiques aux aimants.
D'autre part, M. HATEM n’a pas dû lire les Nos 38 et 39, sinon il. saurait que le tourbillon cause de pesanteur, ne lèche pas les corps soumis à sa force centripète.
Par les Nos 10 et 31, i n saurait aussi que la pesanteur est assimilable à une poussée d’Archimède contripète, ce qui rend compte QU'AU- • CUN ECRAN ne puisse s'opposer ni amoindrir la force gravitationnelle.
A mi profondeur d'un bac empli d’eau, on peut bien placer un écran quel qu'il soit. Au dessous ou au dessus de cet écran, la pous¬ sée d'Archimède agira toujours. Un bouchon n'aura nulle velléité de rester au fond à cause de cet écran. C'EST LA PRECISEMENT, HïEUVE ECuaTaNTE DE n'EXISTENCE REEnmE DE n'ETHER, ET DU BIEN PONDE DU HtO- CESSUS QUE J'ENONCE POUR LA PESANTEUR•
Il est donc inopportun de questionner: Est-ce une attraction, est-ce un tourbillon d'éther ?.. Un tourbillon est chose matérielle, douée de masse; tandis qu'une attraction n'est qu'un mot. Et dans l'expérience aquatique de pesanteur artificielle (N°33) la poussée d'Archimède centri¬ pète, ou poussée "rétro-centrifuge", n'agit pas "approximativement" mais bien RIGOUREUSEMENT salon la formule de NEWTON de l'inverse carré des distances. Il ne peut d'ailleurs pas en être autrement, puisque c : est un effet géométrique d'espace, (voirN 0 7) donc valable pour rous fluides.
Quant à deux corps pris dans le tourbillon, loin du centre, ils ten¬ dent pareillement à se rapprocher et suivant la même loi, pour peu qu'ils soient à l'inGtar des atomes, des systèmes rotatifs. (Expérience des dis¬ ques de Ch L. Weyler, en 1900).
Pour conclure, je crois pouvoir dire que j'ai dégagé le deus ex machina de la pesanteur dans ses grandes lignes. C'est surtout maintenant un travail de persuasion qui reste à accomplir, pour convaincre les irréductibles .'Aussi, M. HATEM est mal inspiré de vouloir mêler magnétisme et gravitation. C'^st vouloir entrer dans une ville neuve avec un bulldozer !
Que les aimants l'aient enthousiasmé à ce point, subjugué même, celà se conçoit. C'est très impressionnant cette énergie invisible qui se manifeste; mais avant d'en faire une panacée, il conviendrait qu'il s'efforce d'en expliquer le mécanisme, sans tourner la difficulté par des artifices mystiques. S'il n'avait par avance répudié l'éther, il pourrait s'inspirer de l'analogie des aspirateurs à poussière, lesquels s'atti¬ rent ou se repoussent selon qu'on les oriente côté soufflerie ou aspira¬ tion. Seulement, il faut que le processus retenu, rende compte aussi de 1'induction "électro-magnétique". Ce qui est autrement plus ardu que de se bercer d'illusions, et de "croire" que deux barreaux aimantés, voisins et montés sur pivot, peuvent s'auto-accélérer mutuellement. Croyance sur quoi repose l'éclosion et la vie de l'Univers, selon M. HATEM, qui, malgré ce mouvement perpétuel en puissance, utilise toujours un ressort moteur pour l'entraînement de l'aimant A, afin que l'aimant B, par occulte attraction, consente à tourner en harmonieux synchronisme.
par Joseph ANDRE .
Alors que "Mariner II" fait route vers la planète Vénus, qu'il "frôlera" vers la mi-Décembre' 1962, nous te¬ nons à publier l'intéressant ducument suivant avant que l'engin américain dévoile éventuellement quelques secrets relatifs à cette planète.
Le 12 février 1961 la station interplanétaire soviétique lança en direction de Vénus un spoutnik lourd nommé "Vénusik" qui devait parvenir à cette planète vers le 20 Mai 1961. L'Agence Tass révélait que la sta¬ tion de lancement était une boite cylindrique de 2023 m de long et 1050 m de diamètre; que la station avait été lancée par une fusée qui avait pris elle-même le départ d'un spoutnik lourd qui avait été placé sur une orbite presque circulaire autour de la Terre. "Tant que la station, écrivait "le Provençal" dans son N° du 27-2-61, se trouvait dans la zone d'attraction terrestre elle se déplaçait selon une trajectoire à peu près hyperbolique depuis qu'elle a quitté cette zone, elle décrit une ellipse ayant le Soleil pour foyer. Quand elle pénétrera dans la zone d'attraction de Vénus elle suivra de nouveau une trajectoire hyperbolique. La station se rapprochera au maximum de Vénus au moment où la planète se trouvera dans la région de l'étoile- "Epsilondes Poissons-"La Pravda" a donné aussi un schéma détaillé d'une photo de ï a "station spatiale" qui se présente sous la forme d'un cylindre (dont les dimensions sont celles indiquées au début de cet article). Dès qu'elle sera à proximité de la planète elle pénètrera dans son champ d'attraction en décrivant une course presque hyperbolique dont le foyer sera le centre de Vénus.
L’équipement de "Vénusik" se compose d'instruments de radio et d'observations scientifiques d'un système d'orientaticn et de guidage, d’un dispositif de propulsion et de programmation, d'un système de contrôle de températures et des sources d'énergie".
Mais "Vénusik" dès la fin de 1 'été 1961 n'a plus donné de ses nouvelles et l'on ne sait s'il a atteint son but ! La Presse a consacré de longs articles à cet exploit et dans le numéro du 4 Mars 1961 de "La Dépêche Oranaise" les détails suivants étaient donnés sous le titre "Le culte de Venus" d'après ce qu’écrivait Yves MERLE! dans "La Vie Française": "Chacun aujourd'hui peut rêver à son gré, écrivait-il, (surtout parmi le's moins de 20 ans) de cette fronde gé -anue qui vient de lancer son projectile de 643 kilos à travers l'espace.
Il est surtout prodigieux de penser qu'au bout de trois mois et demi ce projectile puisse "frapper on effleurer Vénus , cible elle-même en plein vol.
(à suivre)
du 23 Octobre au 24 Novembre 1962.
par Paul BOUCHET.
23-27 OCTOBRE : Je confirme la prévision donnée le 10 Août d’un temps généralement perturbé pour la période du 21 au 24, avec extension même jusqu'au 26- Température assez fraîche sur l 'ensemble du pays; mais une amélioration notable se fera sentir dès le 25 sur le Midi par prédominance des vents de secteur Sud qui gagneront l'ensemble de la France - Vents de secteur Sud, souvent forts, mer agitée. Tempête possible en Mer du Nord et Manche. Afrique du Nord : Beau temps devenant instable au Maroc.
28-31 OCTOBRE : Ciel très variable sur 1 'ensemble du pays. Des vents de secteur P-0 s'affrontent avec ceux du
Sud-Est.- Nous ne pré¬ voyons que de rares pluies sur le Finistère et le Cotentin, et de belles éclaircies jusqu'en
Belgique. Probabilité de belles journées assez chaudes les 30 et 31.
Afrique du Nord : Assez beau temps,
rafraîchi par vents côtiers. Ciel plus nuageux au Maroc.
1-4 NOVEMBRE : La période du 15 Août ayant été instable sur l’ensenble de la France, nous en aurons la répercussion
sous ferme d'une. perturbation atlantique qui affectera une large bande du territoire au N-0 d'une ligne
Pyrénées-Vosges les I et 2, puis s'étendra vers le Sud-Est, jusqu'en Suisse et en Italie du Nord. Quelque activité
séismique y est même possible, mais je prévois plutôt de fortes bourrasques à caractère cyclonique local entre
Neuchâtel, et les Basses-Alpes.
Afrique du Nord : Instable; pluies à caractère orageux de Tunisie au Maroc
atlantique.
5 -9 NOVEMBRE : Assez beau teiups, chaud, brumeux par vents de secteur Ouest dominants; quelques possibilités
orageuses à l’avant de cette poussée de vents frais qui atteindra le 7 une ligne générale
Hautes-Pyrénées-Luxembourg. Faibles pluies à l’Est de cette ligne.
Beau et chaud sur les côtes méditerranéennes
avec tendance orageuse.
Afrique du Nord : Nuageux avec belles éclaircies; faibles pluies sur
l’Oranais et le Maroc; orages probables en montagne. Quelques possibilités séismiques dans le quadrilatère
Taount-Fez et Oran-Riff.
9-12 NOVEMBRE : Au Nord-Ouest d’une ligne Vendée-Met^ tendant à gagner le Jura et le Nord de la Suisse; temps couvert avec quelques pluies fines.- Vents irréguliers assez forts sur les côtes. Assez beau sur le Massif Central, le Lyonnais, la Savoie, après dissipation de forts brouillards Di at in aux. Beau temps chaud au Sud; Mistral possible dans la vaiiée du Rhône , peu sensible sur 1 a côte. Afrique du Nord : Beau temps; vents d'Est modérés jusqu'au 19»
13-17 NOVEMBR E; L'orientation des vents vers le S-0 nous apporte un ciel variable, brumeux le matin avec un vent un peu frais sur ^es côtes atlantiques; mais de belles heures ensoleillées. Rares et faibles pluies sur le Nord-Est, de Lille à la Bourgogne. Beau et assez chaud au Sud et à 1 ! Est. D'une façon globale: un bel "été" de la St-Martin.
17-20 NOVEMBRE : Beau, souvent brumeux le matin dans le Sud-Ouest, où quelques pluies sont possibles. Des perturbations locales, parfois importantes, sont à prévoir, gagnant du Massif Central les régions > Sud-Est, alors que le temps restera encore beau, un peu venteux, au Nord de la Loire .
20-24 NOV.bmBixE : Généralement instable sur l’ensemble du pays. Température en baisse. afrique du Nord :du 20 au 26: Evolution entre les 17-19 vers un temps pluvieux et instable qui sévira d’Est en Ouest.
Ces Prévisions sont données par le BULLETIN MENSUEL DE PREVISIONS METEOROLOGIQUES, POLITIQUES, ECONOMIQUES, de Paul BOUCHET,; près de trois mois d’avance. Pour un abonnement annuel, y compris l'étude complète de l'année parue en Novembre: 20 NF. S'adresser à l'auteur 40, Rue Colonel Fabien à Drancy (Seine). CCP Paris 2707-75»
Une brochure de 15 x: 22 cm, prix 4,75 NF franco, chez l'auteur J.ANDRE i 48, rue .Thome à Bagnols-sur-Cèze (Gard) CCP 80-33 Montpellier. j
Cet ouvrage forme un complément de "Santé, beauté, force et longévité par 1'Oignon, le roi des légumes" publié par notre collaborateur J. : ANDRE. Dans la 1ʳᵉ Partie, il y expose pourquoi 1'oignon est une panacée miraculeuse par sa composition, son rayonnement U.V, ses radiations radio-magnétiques et son rôle comme aliment vitalogène de premier ordre. Dans la 2ᵉ partie nous trouvons un dictionnaire comportant plus d'une centaine de maladies pouvant être traitées par l'oignon avec les indications thérapeutiques utiles et la façon de l’utiliser pour obtenir la , guérison ou tout au moins l'amélioration de certaines. Ses effets salutaires sur les voies humorales y sont aussi révélés. C’est un ouvrage cieux et des plus complets en la matière.
Depuis l'antiquité la plus reculée jusqu'à à la période contemporaine, des hommes ont vu -ou cru voir- des machines flamboyantes de forme circulaire ou tubulaire parcourir le ciel. Hallucination collective ?
Mais en plein XXeme siècle, les objets en question viennent impressionner les écrans des appareils radars...
Paul THOMAS -sous ce pseudonyme se cache une personnalité parisienne particulièrement connue- a su renoncer à toute
incrédulité routinière. Avec méthode, et non sans parfois une subtile pointe d'humour, il entreprend l’examen
objectif de cet important dossier. Comment ne pas être frappé bientôt par l'impression de cohérence qui s'en dégage
?
L'idée même d’une "surveillance" platonique exercée par des êtres venus de l'espace cède le pas à des
présomptions beaucoup plus troublantes concernant l’intervention active de nos visiteurs : n'ont-ils pas fréquemment
modifié le cours de l'Histoire et bouleversé, au moyen d apparitions spectaculaires, nos institutions morales et
religieuses ?
Telle la fameuse découverte de Galilée, il se pourrait bien que ce livre remette en cause nos
habitudes intellectuelles les plus confortables.
En vente chez Paul Berain 128, rue Vauban à Lyon 6èae Franco: 9NF. CCP Lyon 798-36.
A. CARRAYRGU, dans son ouvrage "QUARANTE TH OIS MODBlES ME CaNxQUE S 'SIMPLES DES ACTIONS ELECTRIQUES ET
MAGNETIQUES A DISTANCE" nous les décrit minutieusement, avec 215 dessins à l'appui.
Il» vont de l'effet Œr.sted et de la force de Laplace à la Charge négative du cylindre de Perrin,-et de la
Condensation électrostatique à la formation des Courants induits. Il est ainsi démontré que ces actions à distance,
jusqu'ici inexplicables, relèvent toutes d'un principe UNIQUE et SIMPLE, et qu'elles sont reproductibles,
avec leur sens, à partir de la causalité la plus usuelle. Ces 43 Modèles mécaniques "simples constituent
en Physique un fait nouveau. Ce fait nouveau remet en question le problème des actions ¥"aistar]ce,
considéré comme insoluble physiquement, la causalité de ces actions étant réputée inaccessible" à
l'intelligence humaine. L’auteur demande que ces Vues nouvelles soient portées à la con¬ naissance des physicien?,'
et discutées scientifiquement.
Cet ouvrage, très technique 5 comporte 272 pages, il est en.vente chez l'auteur
: A. CARRaYROU 13 , Rue de la Condamine à MILLAU (Aveyron) au prix de 24 NF.
1/ Abonnement Annuel : (II numéros): ordinaire 8 NF; de soutien 12 NF.
2/ Abonnement 6 numéros : ordinaire: 4,50 NF; de soutien : 6,50 NF.
Etranger : mêmes conditions, par mandats internationaux ou autres moyens.
Spécimen gratuit sur demande.
Versements et Correspondance : à adresser à M< H. VEILlITH, "Les Pins"
Le Chambon-sur-iiignon - ”!Haute-Loire
) CCP Lyon 27-24-26 .
Le Directeur de Publication: R.Veilüth. N° d’inscription Commission Paritaire: 35 <-385» Imprimeur-éditeur: R.Veiliith, Le Chambon s/ Lignon (Hte-Loire). Dépôt Légal 4ème trimestre 1962.