Retour des soucoupes ?
Paris ? Les radars d'Orly ont décelé l'autre nuit, sur leurs écrans, la présence au-dessus de la région parisienne, d'un engin qui n'a pu être identifié, et dont les dimensions, d'après la taille de l'écho reproduit sur l'écran radar, serait 2 fois plus grandes que les avions commerciaux actuellement en service.
La tache qui est apparue sur le radar à en s'immobilisait par moment, laissant supposer qu'il s'agissait d'un appareil pouvant stationner dans l'espace : pendant ses déplacements les plus rapides, les techniciens ont calculé qu'il atteignait la vitesse de 2400 km/h.
Ces observations ont été confirmées par un pilote d'Air France qui, aux commandes d'un avion se dirigeant vers Londres, a aperçu un feu rouge clignotant au-dessus de lui et émis par l'engin signalé.
Volant sur son D.C. 3 à 1300 m d'altitude, le pilote ayant été informé par le contrôle local d'Orly de la présence dans les parages d'un engin non identifié, constata en effet, alors qu'il se trouvait à la verticale des Mureaux, qu'une lumière rouge se dirigeant vers lui s'allumait et s'éteignait à quelques centaines de mètres au-dessus de son avion.
Changeant de cap pour éviter l'obstacle, il perdit de vue la lumière rouge, mais la retrouva quelques instants plus tard, après que le contrôle lui eut signal que l'objet mystérieux se dirigeait vers le Bourget. La lumière, une fois encore, apparut au-dessus du D.C. 3 avant de disparaître définitivement dans les nuages.
L'observatoire de Paris, interrogé au sujet de "l'objet" aperçu au-dessus de l'aérodrome d'Orly, a déclaré que rien d'anormal n'avait été signalé au cours de l'autre nuit.
Les réserves les plus expresses sont formulées au sujet de "l'engin mystérieux", mais les astronomes signalent que des ballons-sondes américains, lâchés actuellement en Allemagne, peuvent atteindre des diamètres allant jusqu'à 30 m. Ces ballons volumineux sont transportés par des courants aériens, les jet streams, particulièrement rapides et turbulents.
On fait cependant remarquer, dans les milieux aéronautiques, que l'énorme vitesse de "l'engin" (2400 km/h) n'aurait pas pu être atteinte par un ballon.
De plus, ces ballons passent sur la France à une très haute altitude ; or l'engin de samedi était relativement bas.