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Les caract�ristiques de l'exp�rience de Davis-Barnes, des rayons N et des rayons mitog�n�tiques ont ceci en commun. Ce sont des cas o� aucune malhonn�tet� n'est impliqu�e mais o� les gens sont abus�s vers des r�sultats faux par manque de compr�hension de ce que les �tres humains peuvent se faire � eux-m�mes au point d'�tre d�voy�s par des effets subjectifs, des v?ux pieux ou des int�ractions de seuil. Ce sont des exemples de science pathologique. Ce sont des choses ayant fait l'objet de beaucoup d'attention. G�n�ralement des centaines d'articles ont �t� publi�s � leur sujet. Parfois elles ont dur� pendant 15 ou 20 ans puis ont progressivement disparu.
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Maintenant, les r�gles caract�ristiques sont celles-ci (voir tableau 1) :
L'effet maximum observ� est produit par un agent causal d'intensit� � peine d�tectable. Par exemple, vous pourriez penser que si 1 racine d'oignon en affecterait 1 autre en raison de la lumi�re ultraviolette, vous pourriez penser qu'en pla�ant une source de lumi�re ultraviolette vous pourriez le faire mieux marcher. Oh non ! OH NON ! Il suffit juste que ce soit la quantit� d'intensit� qui est �mise par 1 racine d'oignon. 10 racines d'oignon n'irait pas mieux que 1 seule et la distance de la source ne fait aucune diff�rence. Cela ne suit aucune loi quelconque d'inverse du carr� ou quoi que ce soit d'aussi simple que cela, et ainsi de suite. En d'autres mots, l'effet est ind�pendant de l'intensit� de la cause. C'�tait vrai dans les rayons mitog�n�tiques, et c'�tait vrai dans les rayons N. 10 briques n'ont pas plus d'effet que 1 seule. Ce devait �tre de faible intensit�. Nous savons pourquoi cela devait �tre de faible intensit� : pour que vous puissiez vous tromper si facilement. Autrement, �a ne marcherait pas. Davis-Barnes marchait tout simplement aussi bien lorsque le filament �tait �teint. Ils comptaient les scintillations.
Une autre chose caract�ristique � leur sujet est que, ces observations sont proches du seuil de visibilit� des yeux. Tout autre sens, je suppose, marcherait tout aussi bien. Ou beaucoup de mesures sont n�cessaires, beaucoup de mesures � cause de la tr�s faible significativit� statistique des r�sultats. Dans les rayons mitog�n�tiques en particulier cela commen�a en voyant quelque chose qui �tait courb�. Par la suite, ils prendraient une centaine de racines d'oignon et les exposeraient � quelque chose et ils obtiendraient la position moyenne de tous ceux-l� pour voir si la moyenne avait �t� un petit peu affect�e d'une quantit� appr�ciable. Ou des mesures statistiques d'un effet tr�s r�duit qui en prenant de grands nombres sont pens�es �tre significatives. Maintenant le probl�me avec �a est ceci : il y a l'habitude chez la plupart des gens, que lorsque des mesures de faible signifcativit� sont prises, ils trouvent le moyen de rejeter des donn�es. Ils ont raison � la valeur de seuil et il y a de nombreuses raisons pour �carter des donn�es. Davis et Barnes faisaient �a tout du long. Si les choses �taient un tant soit peu douteuses pourquoi les �carteraient-ils ou ne les �carteraient-ils pas suivant qu'elles correspondaient ou non � la th�orie. Ils ne le savaient pas, mais c'est comme �a que �a marcha.
Il y a des affirmations de grande pr�cision. Barnes allait avoir la constante de Rydberg plus pr�cis�ment que ne le pouvaient les spectroscopistes. Une grande sensibilit� ou une grande sp�cificit� ; nous irons sur cette particularit� avec l'effet Allison.
Th�ories fantastiques contraires � l'exp�rience. Dans la th�orie de Bohr, toute l'id�e d'un �lectron captur� par une particule alpha lorsque les particules alpha ne sont pas l� simplement parce que les ondes sont l� n'en fait pas une th�orie tr�s sens�e.
Les critiques rencontrent des excuses ad hoc �labor�es dans l'inspiration du moment. Elles ont toujours une r�ponse -- toujours.
Le ratio des partisans par rapport aux critiques monte jusqu'� pr�s de 50% puis retombe progressivemment dans l'oubli. Les critiques ne peuvent reproduire les effets. Seuls les partisans peuvent le faire. Au final, rien ne fut sauv�. Pourquoi devrait-il y en avoir ? Il n'y a rien l�. Il n'y en a jamais eu. C'est (p.7) caract�ristique de l'effet. Bon, je passerai rapidement sur certaines des autres choses.
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