en , entre Gênes (Italie) et Marseille (France), est observée une série de démonstrations et de combats aériens. Des gens en meurent de frayeur. S'ensuivent des pluies de sang tout le long de la côte jusqu'à Marseille. Le combat a lieu entre des apparitions volantes et d'autres ne faisant qu'émerger en partie de la mer au large de Gênes. Les soldats de la forteresse de cette ville tentent de disperser les intrus en tirant pas moins de 800 coups de canon contre eux. On interprète ces signes comme un avertissement de Dieu qui s'apprêterait à punir les hommes.
Le récit en provencal (dialecte français de dérivation néo-latine) est imprimé à Troyes, par Odart Aulmont rüe de la Poissonnerie, Jouxte la copie Imprimée à Lyon, (vers en ?) ; plaquette in-12, vélin souple moderne. 8 pp. - Canard n1Ancien journal censé relater des "actualités" de toute rareté, inconnu de Arbour, de Betz qui ne cite qu'une impression d'Odart Aulmont, publiée en 1624 en collaboration avec Chevillot, un livre de J. Rochette. L'événement relaté eut lieu en . L'édition lyonnaise mentionnée au titre a probablement paru en .
Corrard de Breban, p. 47-48, dit Odart Aulmont est mentionné sur les registres de l'état civil de Troyes dès 1616,
et il y est déjà qualifié d'imprimeur et de libraire. Il était d'une famille de dominotiers de Troyes
. Ce livret
pourrait laisser penser que cet imprimeur exerçait déjà en . Il est inconnu de Corrard de Bréban qui,
lui aussi, ne cite que le livre de Rochette.- Manque à Socard. Bibliothèque de Troyes.-
Caillet 3144 cite l'édition de Paris en . Ci-dessous une réédition, probablement plus récente, car de meilleure facture (l'ornement en page de titre peut être retrouvé dans d'autres ouvrages de l'imprimeur Louis Perrin en s1Lagrange, Pierre :), de cette dernière.
Est présentée ci-dessous le récit tel que conservé par la bibliothèque municipale de Nice ; la BNF en publie d'autres versions, ici, ici et ici.
Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la Mer de Gennes au commencement d'Aoust dernier
avec les prodiges du sang qui est tombé du ciel, en pluye du costé de Nice et en plusieurs endroits de la
Provence,
Ensemble l'apparition de 2 hommes en l'air lesquels se sont battus par plusieurs fois, sur l'isle de Martegue
qui est une ville sur la Mer à cinq lieues de Marseille.
A Paris par Pierre Ménier, portier de la porte Saint Victor
Iouxte la Coppie Imprimée à Lyon.
Discours des terribles et épouvantables signes apparus sur la Mer de Gênes au commencement d'août dernier avec
les prodiges du sang qui est tombé du ciel, en pluie du côté de Nice et
en plusieurs endroits de la Provence,
Ensemble l'apparition de 2 hommes en l'air lesquels se sont battus par plusieurs fois, sur l'île de Martigue
qui est une ville sur la mer à 5 lieues de Marseille.
À Paris par Pierre Ménier, portier de la porte Saint Victor
Jouxte la copie imprimée à Lyon.
Discours espouventable des signes qui sont apparus sur la mer de Gennes, au commencement du mois d'Aoust
dernier de l'an 1608.
Les prodiges qui nous apparoissent sans doute ce sont courriers, et postillons célestes, qui nous denoncent les
malheurs qui nous doivent advenir, et semble qu'ils nous provoquent de courir aux remedes des prieres et aux
jeusnes à celle fin d'appaiser l'ire de ce grand Dieu, lequel nous offençons journellement.
Les Romains aussi tost qu'ils apercevaient des prodiges ils faisaient sacrifice aux Dieux...
Discours épouvantable des signes qui sont apparus sur la mer de Gennes, au commencement du mois d'août dernier
de l'an en .
Les prodiges qui nous apparaissent sont sans doute des courriers et postillons célestes, nous prévenant des
malheurs qui vont nous arriver, et semblant nous presser de courrir aux remèdes des prières et des jeûnes afin
d'apaiser la colère du grand Dieu, que nous offensons chaque jour.
Les Romains dès qu'ils apercevaient des prodiges faisaient sacrifice aux Dieux...
...pour appaiser leurs coleres par victimes et idolatrie.
Et nous qui sommes Chrestiens nourris en une meilleure escole il faut que saintement nous presentions nos cœurs
contriz, et repentans et humblement prier le Tout Puissant de nous pardonner nos fautes, et vouloir
appaiser sa juste colere a celle fin que les malheurs qui nous sont preparez par la justice soyent destournez et
chassez loing de nous par sa saincre misericorde.
Au commencement du moys d'Aoust de l'an mix six cens huit, sur la mer de Gennes s'est veu les plus horribles
signes que de memoire d'homme ait esté parlé, ny escrit, les uns estoient en figures humaines ayant des bras qui
sembloient estre couverts d'escailles et tenoyent en chacune de leur main deux horribles Serpens volans, qui
leur entortilloient les bras, et ne paroissoyent que depuis le nombril, en haut hors de la mer et jettoient des
cris si horribles, que c'estoit chose du tout espouventable, et parfois se plongeoyent dans la mer, puis
ressortoyent en d'autres endroits loin de là, heurloyent des cris si espou-
...pour apaiser leurs colères par des sacrifices et l'idolâtrie.
Et nous qui sommes Chrétiens nourris en une meilleure école, nous devons présenter saintement nos cœurs contris
et repentants, et humblement prier le Tout Puissant de nous pardonner nos fautes, et vouloir apaiser sa juste
colère afin que les malheurs que la justice nous réserve soient détournés et chassés loin de nous par sa sainte
miséricorde.
Au commencement du mois d'août de l'an en , sur la mer de Gênes, ont été vus les signes les plus
horribles dont on ait parlé ou écrit de mémoire d'homme. Les uns avaient apparence humaine avec des bras
semblant couverts d'écailles et tenant dans chacune de leur main 2 horribles serpents volants, qui leur
entortillaient les bras, et ne paraissant que depuis le nombril, en haut hors de la mer et jetant des cris si
horribles qu'il s'agissait de la chose la plus épouvantable, et plongeant parfois dans la mer, puis ressortant
en d'autres endroits loin de là, hurlant des cris si épouv-
EN PROVENCE ET A MARTEGUE
-ventables que plusieurs en ont este malades de la peur qu'ils en ont eu, ils en voyoient qui sembloient estre
en figure de femmes ; d'autres avoient le corps comme corps humains, tout couverts d'escailles, mais la teste
estoit en forme d'un dragon.
Depuis le premier jour dudict moys ils ont esté ordinairement veus au grand estonnement de tous les Genevois.
La seigneurie fit tramer quelques canons pour tascher de les faire oster de ce lieu, et leur fut tiré quelque
huict cens coups de canon, mais en vain, car ils ne s'en estonnerent nullement. Les Eglises s'assemblèrent et
allant au vray remède firent force processions, commanderent le Jeusne, les bons peres Capucins ordonnerent les
quarantes heures pour tascher d'apaiser l'ire de Dieu, avec leur salutaire remède.
Le quinzième Aoust apparurent sur ladite mer du port de Gennes trois carosses traînant chacune par six figures
toutes en feu, en semblance de dragon. Et marchoient lesdictes carosses, l'une à l'oposite de l'autre, et
estoient lesdictes carrosses trainées par lesdicts signes qui avoient toujours leurs ser-
EN PROVENCE ET A MARTIGUES
-vantables que plusieurs ont été malades de la peur qu'ils ont eu. Ils en voyaient qui ressemblaient à des
femmes ; d'autres avaient des corps d'apparence humaine, couverts d'écailles, mais dont la tête était comme
celle d'un dragon.
Depuis le 1er jour dudit mois ils ont été ordinairement vus à la grande frayeur de tous les
Genevois. La seigneurie fit tirer quelques coups de canons pour tenter de les faire partir de ce lieu, et on
leur tira dessus quelque 800 coups de canon, mais en vain, car ils n'en furent nullement effrayés. Les églises
s'assemblèrent et, allant au véritable remède, firent de nombreuses processions et commandèrent le Jeûne. Les
bons pères Capucins ordonnèrent les 40 h pour tenter d'apaiser la colère de Dieu, avec leur salutaire remède.
Le 15 août apparurent sur ladite mer du port de Gennes 3 carrosses traînant chacune par 6 figures toutes en
feu, ressemblant à des dragons. Lesdits carrosses marchaient, l'un à l'opposé de l'autre, et étaient trainés par
lesdits signes qui avaient toujours leurs ser-
-pens, en continuant leurs cris espouventables et s'approchaient assez près de Gennes, tellement que les
spectateurs, du moins la plus grand part, estonnez s'enfuirent, craignant les effets d'un tel prodige, mais
comme ils eurent faict la virevolée par trois fois le long du port après qu'ils eurent jetté des cris si
puissants de bruict qu'ils faisaient retentir les montagnes des environs, ils se perdirent tous dedans ladicte
mer, et depuis l'on n'en a veu ny sceu aucune nouvelle.
Ceci apporte grand dommage a plusieurs des citoyens de Gennes, les uns qui en sont morts de peur comme entre
autres le fils du sieur Gasparino de Loro, et aussi le frère du signor Anthonio Bagatelo, plusieurs femmes aussi
en ont esté affligées et en ont eu telles frayeurs qu'elles en sont mortes. Depuis l'on chante le Te Deum, ils
se sont évanouis.
Du depuis le long de la mer de Nice et tout le costé de la Provence tant du costé de la marine que du plain :
s'est trouvé avoir veu pleuvoir du sang naturel qui couroit et taschoit de rougir les fueilles, et fruicts des
arbres. A Toulon, la plupart des maisons sur le...
-pents, en continuant leurs cris épouvantables et s'approchaient assez près de Gênes, tellement que les
spectateurs, du moins la plus grande part, s'enfuirent effrayés, craignant les effets d'un tel prodige mais,
ayant tourné 3 fois le long du port après avoir jeté des cris si puissants qu'ils faisaient retentir les
montagnes des environs, ils se perdirent tous dans ladite mer, et depuis l'on n'en a vu ni su aucune nouvelle.
Ceci apporte grand dommage à plusieurs des citoyens de Gênes, les uns en étant morts de peur comme par exemple
le fils du seigneur Gasparino de Loro, ou le frère du seigneur Antonio Bagatelo. Plusieurs femmes en ont aussi
été affectées et en ont eu telles frayeurs qu'elles en sont mortes. Depuis que l'on chante le Te Deum, ils se sont évanouis.
Depuis la côte de Nice et tout le côté de la Provence tant du côté de la mer que de la terre : on a vu pleuvoir du sang naturel qui courait et tâchait de rougir les feuilles et les
fruits des arbres. A Toulon, la plupart des maisons étaient tâchées...
...couvert estoient tachées dudit sang, le pavé et l'Eglise parrochiale dudict lieu à la sortie de la Messe fut
veu picer le cornet de vray sang pur et naturel.
Le dix huictiesme dudit mois d'Aoust à Riliane en presence de tout le peuple, fut veu une pluye de sang
tellement que nul ne sortoit dehors des maisons que incontinent ne fussent tachez dudit sang qui distilloit du
couvert des toits, ou bien de celuy qui tomboyt de la prime pluye. A Lambex, le vingtiesme dudit mois il pleut
du sang en telle abondance qui couloit du long des rues et sembloit qu'ils eussent égorgé en leur ville une
infinité de personnes, bref tout le long de la marine depuis Nice, jusques à Marseille, a pleu du sang en divers
jours. Prodige certes qui n'est pas sans présage de grands effects.
Aussi choses dignes de memoire arrivees presque en mesme temps en la ville de l'Isle de Martegue, le
vingt-deuxiesme dudit mois apparut deux hommes en l'air, aiant chacun en main des armes et boucliers et se
battoyent de telle sorte qu'ils estonnoyent les spectateurs et après s'estre longuement battus se...
...dudit sang sur le toit, le pavé et l'Église paroissiale dudit lieu à la sortie de la Messe fut vu pisser le cornet de véritable sang pur et naturel.
Le 18 août à Reillanne en présence de tout le peuple, on vit une telle pluie de sang que personne ne sortit de chez lui de peur d'être taché dudit sang qui s'égouttait des toits, ou qui tombait directement de la pluie. À Lambesc, le 20 août, il plut du sang en telle quantité qu'il en coula tant le long des rues que l'on crut qu'ils avaient égorgé dans leur ville une infinité de personnes. Bref tout le long de la côte depuis Nice, jusqu'à Marseille, il plut du sang en divers jours. Prodige certes qui n'est pas sans présager de grands effets.
D'autres choses également dignes de mémoire arrivèrent presque en même temps dans la ville de l'Ile de Martigues. Le 22 août apparurent 2 hommes en l'air, ayant chacun en main des armes et boucliers et se battant de telle sorte qu'ils effrayèrent les spectateurs et après s'être longuement battus se...
...reposovent par un certain temps, puis retournèrent en batterie, et leur combat tenoit deux heures.
Le vingtiesme dudict mois ils combattirent à pied et se chamaillerent de telle sorte qu'il sembloit des
forgerons qui battoient sur l'enclume, le lendemain ils se trouverent estre à cheval, et faisoyent voltiger
leurs chevaux comme gens de guerre, puis se chamaillerent de telle sorte que l'on eust dit que l'un ou l'autre
tomberoit à bas. Et le jour ensuivant l'on eut dit pour certain que chacun d'eux estoit emparé d'un boulevert,
ou forteresse, et après avoir faict assez bonne mine l'un contre l'autre il se fit bruit comme de quelques
tirées de canon, le bruit estoit si effroyable qu'il sembloit aux auditeurs estre la fin du monde, puis ayant
continué lesdicts jours l'espace de sept heures, tout en un instant une nue espaissse apparut en l'air et
couvrit si obscurement que rien de deux heures ne parut que nuées et brouillards noirs, obscurcis sentant comme
le salpetre et après que l'air fut purifié ne fut rien veu de toute ces chimeres lesquelles furent
estravagantes.
...reposèrent un moment, puis retournèrent se battre et leur combat dura 2 h.
Le 20 août, ils combattirent à pied et se chamaillèrent à un point que l'on aurait dit des forgerons battant
sur l'enclume. Le lendemain, ils étaient à cheval, et faisaient voltiger leurs chevaux comme des soldats, puis
se chamaillèrent tant que l'on crût que l'un ou l'autre allait tomber. Le jour suivant, certains dirent que
chacun d'eux s'était emparé d'un boulevert, ou forteresse, et après avoir fait assez bonne figure l'un face à
l'autre il y eut un bruit comme des coups de canon, si effroyable que les témoins crurent que c'était la fin du
monde, puis ayant continué lesdits jours l'espace de 7 h, tout-en-un instant une épaisse nuée apparut dans le
ciel et couvrit si obscurément que rien de 2 h ne parut que nuées et brouillards noirs, obscurcis sentant comme
le salpêtre et après que l'air fut purifié on ne vit plus rien de toutes ces chimères extravagantes.
Ces prodiges esmervaillables, ont touché l'âme de plusieurs chrestiens
lesquels ayans considéré les merveilles de ce grand Dieu et cognoissant qu'il est seul puissant &
que par sa bonté infinie il nous veut advertir avant que de nous envoyer le chastiment qui nous est deu, se sont
les uns rendus religieux, les autres font penitence, pour appaiser l'ire de Dieu. Le saint Esprit leur assiste à
ceste bonne volonté.
Ainsi soit-il.
Ces prodiges merveilleux ont touché l'âme de plusieurs chrétiens ayant
considéré les merveilles du grand Dieu et sachant qu'il est seul puissant et que par sa bonté infinie il veut
nous avertir avant que de nous envoyer le châtiment qui nous est dû, les uns se sont rendus religieux, les
autres font pénitence, pour apaiser la colère de Dieu. Le saint Esprit les assiste dans cette bonne volonté.
Ainsi soit-il.
À la fin des années 1960s, Yasmine Desportes, journaliste à Nice Matin et amie de Guy Tarade informe ce dernier de l'existence de cette archive de la ville de Nice, sous le titre : "Récit de Pierre Menier" n2L'original aurait été transféré à Paris selon information reçue dans les années 1970/1975 s2Lebat, G. : "L'histoire des soucoupes volantes en photos - 1/4", Repas Ufologiques.
Des années 1970s à 1990s, le GEOS réalise 9 séries n3Sur les disques de Baian Kara Oula, cette affaire de Nice en , Valensole et Allemagne 1971 de diapositives retraçant l'histoire des ovnis en tant que vaisseaux extraterrestres n4Editée par Cadadamont, aujourd'hui épuisée s3"L'histoire des soucoupes volantes en photos". Parmi celles-ci, une interprétation picturale libre du récit de en :
NICE 1608 - Dans les archives de la ville de Nice, une bien curieuse histoire d'intervention extraterrestre
fût retrouvée. Nous allons maintenant vous livrer ce document.
Au début du 17ᵉ siècle, Nice port principal du Royaume du Piémont connait une période de grande prospérité.
L'imposante forteresse qui domine la ville décourage les incursions barbaresques qui ravagent régulièrement les
côtes voisines.
Sur le quai de riches demeures aux balcons ouvragés. Dans cette charmante cité maritime, on respire la paix
dans un climat paradisiaque, quand soudain !.....
Au crépuscule du 5 août 1608, les niçois voient apparaître dans le ciel, 3 masses lumineuses se déplaçant à
grande vitesse. Les engins s'arrêtent au-dessus de la forteresse. Ils descendent à 1 m de la surface de la mer,
à faible vitesse. Les habitants peuvent examiner en détails les 3 engins.
Se maintenant proche de l'eau les 3 masses provoquent une sorte de bouillonnement de l'eau avec dégagement
d'une vapeur ocre orangé, dans un bruit infernal. De l'un des engins surgit 1 être, puis 2......
Ces 2 personnages plongent dans l'eau jusqu'aux hanches. Leurs bras maintiennent à la verticale 2 tubes
raccordés à la ceinture. Pendant 2 h les engins restent pratiquement en cette position. Puis les êtres
embarquent vers 22 h, les engins partent vers l'est, dans un bruit infernal, et disparaissent en quelques
secondes.
Les niçois attribuant ce phénomène à un avertissement de Dieu, ils s'ébranlent en de longues processions
religieuses, portant le Christ en tête, jusqu'à l'aube du 6 août 1608.
Au matin du 22 août, les 3 engins se présentent à Gênes. Informé des événements suvenus à Nice 17 jours
auparavant, ils déclenchent un violent tir d'artillerie sur les 3 vaisseaux. 800 boulets sont ainsi tirés, sans
que les engins ne subissent de dommage. Après 1 h d'évolution au-dessus des flots, un engin se détache du groupe
et fonce sur la ville à une vitesse vertigineuse.
Une folle panique s'empare alors de la population, et l'on relève plusieurs morts et blessés après le
passage de l'engin à la suite de piétinement, émotions ou radiations émises par le vaisseau. Les 3 vaisseaux se
regroupent ensuite et disparaissent vers l'est à une vitesse vertigineuse.
Le 25 août 1608, dans le ciel de Martigues apparait un vaisseau spatial qui évolue durant une 1 h 30
au-dessus de l'agglomération. 2 êtres sortent du vaisseau, évoluant autour de l'engin et semblant se livrer à un
duel en plein ciel. Ce sera la dernière manifestation relatée par cet écrit dans la région méditerranéenne.
Une semaine plus tard, d'abondantes pluies rouges comme le sang tombent dans
la région. Les habitants pensent qu'il s'agit de sang, et qu'ils ont affaire à une vengeance divine, à la suite
des èvennements de Martigues, Nice ou Gènes !.....
Pendant 40 jours les chapelles, églises et cathédrales de la région allant de Martigues à Gènes, voient une
foule énorme venir prier jour et nuit.
Une recherche dans les archives de la ville de Gênes ne fournira cependant aucune confirmation d'un tel événement s4Cuoghi, Diego : "Le ricerche negli archivi" in "L'UFO Di Genova Del 1608", Sprezzatura. Toutefois, un autre canard relatera l'année suivante une histoire aux caractéristiques similaires s5"Le terrible et espouvantable dragon apparu sur l'île de Malte, lequel avoit sept testes, ensemble, les hurlements & cris qu'ils faisoit, avec la grande confusion du peuple de l'Isle, & du Miracle qui s'eit ensuiuy, le 15 Decembre 1608", Jouxte la copie imprimée à Lyon, 1609 < Deliyannis, Y. : "1608/1609 : Dragon in Malta - and its relation to the 1608 Genoan apparitions", Magonia Exchange, 25 mai 2009.
en , Yannis Deliyannis trouve lors de ses recherches l'histoire d'un mariage princier ayant donné lieu à la mise en scène d'une somptueuse bataille navale dont les caractéristiques rappellent fortement celles décrites dans ce "canard" s6Deliyannis, Y. : "Back to 1608 : of festivities and prodigies", Chronicon Mirabilium, 14 mai 2010.
en John E. Cook découvre que les gravures qui ont servi de modèle sont reprises d’illustrations de la légende des Argonautes par le peintre Remigio Cantagallina (Borgo Santo Sepolcro, 1582 ou 1583 – Florence, 1656), repris en gravures par Balthasar Montcornet (Bruxelles 1568 – Paris 1668, surtout connu comme portraitiste).
en , Geneviève Beduneau en fait à son tour une analyse s7"Analyse de cas présumés d'OANI au XVIIᵉ siècle", Le magazine d'OVNI-Languedoc, n° 5, 2017-12, ne pouvant que corroborer les conclusions précédentes :
Il y eut peut-être sur la Côte d’Azur en l’été 1608 des pluies rouges dues à quelque vent de sable, des orages remarquables, le passage d’un banc de lamantins ou de petites baleines, rapportés par les colporteurs au sieur Oudot, à moins que ce ne soit à un confrère de Lyon. Un auteur habituel de brochures fut sollicité pour en faire un des innombrables Discours espouvantable… ; il s’est inspiré de gravures argonautiques que ni Oudot ni ses confrères n'ont reproduites, mais qui étaient assez connues en 1608 pour qu’on les retrouve sur l’illustration de la fête sur l’Arno.
s8Archives municipales de Nice, année 1608, BMVR Nice Rés. 10463 - réédition de la fin du 19ᵉ siècle de l'édition d'origine de Pierre Mesnier
s9unsaved:///NouvellePage1.htm, xfiles.martigues.free.fr, lundi 12 mars 2007 à 09:22 s10Les Extraterrestres, Editions du Cercle Français de Recherches Ufologiques - Rebais s11Tarade, Guy : "Soucoupes volantes et civilisations d'outre-espace, J'ai Lu, 1970