A partir de en , des observations de lumières mouvantes inconnues sont faites par les habitants de la région de Colares, dans les états de Pará et Maranhão (Amazonie, Nord du Brésil). Des témoins souffrent d'anémie après leurs observations de ce que les habitants vont nommer "Chupa-chupa" n1littéralement "absorbe-absorbe". Une panique commence à monter chez ces derniers, qui se sentent de moins en moins en sécurité, et demandent explications et protection aux autorités.
Ana Célia Oliveira, enseignante de Colares qui avait 6 ans à l'époque, témoigne :
Je ne l'oublierai jamais. Les gens et les animaux étaient attaqués. Il n'y avait rien à manger. On manquait terriblement de nourriture. Personne ne péchait. Les gens ne voulaient pas sortir dehors pour faire leur récolte.
Tout le monde essayait de se déplacer en groupes nombreux. Personne ne voulait rester seul. Tout Colares s'était arrêté. À 18:00 il faisait nuit et nous allions nous coucher. Des groupes aussi nombreux que 50 ou 60 femmes et enfants se rassemblaient dans une maison. Les hommes restaient éveillés toute la nuit. Ils allumaient des feux et tapaient sur des pots et des casseroles pour faire du bruit pour effrayer et faire fuir les ovnis. Les gens commençaient à tirer dans le ciel pour les effaroucher.
Nous avions juste entendu par nos pères et d'autres hommes ce qui arrivait. Nous ne savions pas pourquoi nous allions dans les maisons d'autres gens la nuit pour dormir. La nuit, des gens voyaient de nombreux ovnis voler en formation.
Une fois j'ai entendu un homme tirer et j'ai couru à la porte et l'ai ouverte et ai vu de nombreux ovnis en formation, et soudain ils partirent dans toutes les directions. Les objets se déplaçaient très rapidement. Les gens commençèrent à tirer dans le ciel pour les effrayer. Un vint au-dessus du village à juste 15 m de haut. J'en ai fait des rêves et en rêve toujours parfois.
Le maire de Vigia, une petite ville non loin de Corales décide d'appeler à l'aide à la FAB.
En Septembre, la FAB décide d'y mener l'Operação Prato (littéralement "opération assiette" mais souvent traduit "opération soucoupe") via le Commandement Aérien Régional (COMAR) de Belém (Pará, Brésil). Elle est coordonnée entre le capitaine Uyrangê Bolívar S. B. N. de Hollanda Lima, et sera close en Décembre par le Commandement de la Défense Aérienne Brésilienne, à Brasília.
L'opération donnera lieu à un rapport conséquent, contenant plus de 500 photos et de nombreux films.
Parmi les quelques interviews données à la presse par Hollanda, ce dernier a relaté d'une des plus saisissantes : le 28 novembre des agents du Serviço Nacional de Informação (SNI, aujourd'hui remplacé par la Agência Brasileira de Inteligência ou ABIN) demandèrent à suivre l'équipe de l'Armée de l'Air. Une réunion fut planifiée pour 18 h à la Bahia do Sol à Belém, mais les agents du SNI arrivèrent seuls sur les lieux et en repartirent à 19 h 30, les officiers de l'Armée de l'Air ayant observé quelque chose d'extraordinaire au moment de partir. A la verticale de ceux-ci, à environ 200 m d'altitude, un objet noir de 30 m de diamètre pairava on the region. Soudainement l'ovni émit de son centre une lumière jaunâtre extrêmement puissante et pulsant constamment. Il faisait déjà nuit dans la région, mais Hollanda affirma que le rayon de lumière produit par l'ovni était si puissant qu'il donnait l'impression qu'il faisait plein jour. Tous les officiers furent ebahi par l'événement, not if it could photograph or to record images of the object therefore all the comment material already had been collected. Soudain la lumière qui était jaune vira au bleu a sparkling one, et en une fraction de seconde l'objet parti vers l'Est.
Parmi les rapports envoyés pour l'opération figure un rapport préliminaire signé par le sergent Flávio João de
Freitas Costa, daté de en . Il affirme: Nous ne pensons pas avoir de conclusion pleinement
satisfaisante ; le doute et le manque d'explication pour certains détails dans les événements ci-avant (entre
autres).
It conclut le rapport avec la phrase suivante : La présence dans la région d'Objets Volants
(lumières) Non Identifiés est patente
, de plus nous avons vu des corps lumineux se mettre en mouvement à
des altitudes et des directions variées, effectuant des manœuvres complexes, indiquant que ces corps et lumières
sont INTELLIGEMENT DIRIGES.
en , un des témoins, Rósio Oliveira, alors 26 ans, propriétaire d'un petit magasin, est
interviewé après avoir fait 9 observation en : Je vais souvent pécher dans mon bateau et on
peut voir ces choses venir à grande vitesse et lorsqu'elles sont proches elles semblent tout simplement s'arrêter.
Mon frère a vraiment eut peur et a sauté du bateau. Parfois les ovnis vont dans l'eau. J'ai vu des lumières bleues
se déplacer sous l'eau, et je les ai vues sortir. Cela sort juste vers le haut et part en direction du Nord, en
haut et en bas dans un mouvement ondulant vers l'océan.
Interviewé à nouveau en 1999, Oliveira raconte : Ca
a commencé avec les lumières au-dessus de tout Colares… parfois de la forme d'un chapeau, d'un rond, des
disques, comme un parapluie… Ils semblaient venir de nombreux endroits, un du ciel, un de la baie… Ils
avaient placé une lumière forte, trop brillante pour voir une forme. La lumière était aveuglante. Une fois nous
avons vu 3 ou 4 objets se mettre ensemble pour en faire un gros. Ils semblaient venir de différentes directions et
se joindre. De nombreuses fois nous avons pu les voir traverser l'île vers Belém. Ils ne faisaient aucun bruit.
Très silencieux.
Une fois nous avons vu de nombreux ovnis sortir de l'eau au même moment, 1, 2, 3, 4…
De nombreuses lumières sortir de l'eau. Des objets énormes entrèrent dans l'eau, arrivèrent et entrèrent dans
l'eau.
Les gens de l'Armée de l'Air nous dirent que les ovnis n'étaient pas dangereux, de ne pas avoir
peur. Tout le monde était en colère et ils essayaient de calmer les gens. Ils disaient que c'était juste un petit
appareil volant et une petite lumière laser et que les gens étaient
paralysés mais ne prenaient pas du sang…
En effet de nombreuses personnes pensaient que les ovnis
utilisaient des rayons lumineux pour aspirer du sang des victimes, les rayons passant à travers les toits des
maisons comme si les tuiles n'existaient pas.
Une autre victimes de Colares, interviewée en , fut Claudomira Paixão, alors âgée de 35 ans. Une
nuit d'en elle était endormie dans un hamac lorsqu'elle fut réveillée par une lumière passant à
travers la fenêtre. L'air devint de plus en plus chaud. La 1ʳᵉ fois la lumière était verte. Elle toucha ma tête
et passa sur mon visage. Je me réveillai et la couleur passa au rouge.
Elle pu voir une silhouette tenant un
instrument comme un pistolet. Il le pointa vers moi et émis le rayon 3 fois, me touchant dans la poitrine les 3
fois presque au même endroit. C'était très chaud. Je devenais complètement assoiffée. Cela fait mal, comme être
piqué par une aiguille. J'ai saigné aux 3 endroits. Je pense qu'à chaque fois il a pris du sang. J'était terrifiée
mais je ne pouvais pas bouger mes jambes. J'étais paralysée. J'était vraiment effrayée.
L'être et la lumière
disparurent lorsqu'elle commença à crier, et quelques minutes plus tard un cousin l'emmena au petit hopital d'Etat
de Colares.
Claudomira fut une personne parmi près de 40 à être traitée pour brûlures par le docteur Wellaide Carvalho à cette époque. Le docteur Carvalho, qui dirigeait l'hôpital, déclara que les brûlures n'avaient pas formé de boursouflures ni ressemblé à des brûlures causées par le feu ou de l'eau bouillante mais étaient semblables à des brûlures causées par du cobalt. Egalement, il n'y eut pas de douleur dans les zones affectées, seulement [itching], et au bout de 2 jours la peau commença à peler. Elle dit que lorsqu'elle traitait les victimes, elle trouvait souvent 2 petites piqûres, très proches l'une de l'autre, plus ou moins au centre des brûlures. Dans une interview de en , Carvalho déclare que 2 des victimes sont mortes dans les 24 h suivant leur brûlures : une femme au foyer et employée domestique dans ses premières années de 40 ans et un pécheur de 32 ans. Carvalho ne se souvient pas de leurs noms. Le Brésil était à cette époque sous loi martiale. Elle avait commencé a conserver des archives sur les personnes qu'elle avait traitées mais commença à s'inquiéter au sujet de ce que l'Armée de l'Air penserait, et détruisit alors ses notes.
A la retraite depuis en , le colonel Hollanda serait la principale source d'information sur l'opération Prato. A partir de en les médias ont donné un grand retentissement à l'opération suite aux dépositions et preuves remises par Hollanda. Cependant le 2 Octobre en Hollanda se suicide dans sa maison en el condominio Don Vital I, à Iguaba Grande (Cabo Frío), sur la côte de Río de Janeiro (Brésil).
Références :