le sur l'Ile de Vancouver (Colombie-Britannique), Hannah McRoberts (26 ans), son mari (30 ans, travaillant à la scierie de Campbell River), leur fille de 18 mois et leur chien vont rendre visite à la sœur d'Hannah, habitant à Holberg, près de l'extrêmité Nord-ouest de l'île. Alors qu'ils font une pause sur une aire de repos (126° 14' Ouest, 50° 19,4' Nord) près de l'autoroute 19, à 75 km au nord-ouest de la rivière Campbell, Hannah photographie la montagne sans rien remarquer d'anormal.
le , ils reçoivent leurs photographies développées, dont celle de la montagne, montrant un
objet discoïdal, en haut à droite du cliché (ci-contre). Interrogée sur ce qu'ils firent aussitôt après avoir remarqué
le disque, Mme McRoberts répond : Eh bien, nous n'avons pas su que faire. Nous l'avons montrée à nos voisins et aux
parents de mon mari.
A la mi-en , elle téléphone à la Base des Forces Canadiennes de Comox,
pour voir s'ils étaient intéressés et s'ils savaient quelque chose sur ce que pouvait être cet objet.
Un
représentant (présumé) de l'USAF lui déclare ne pas être intéressé mais relève tout de
même son nom et son adresse.
Il faut alors attendre l'été en pour que la famille se rende à nouveau à Vancouver, munie d'une épreuve couleur 12 x 15, qu'ils montrent à David Dodge, directeur du planetarium local. Celui-ci contacte alors à David Powell, une de ses connaissances intéressée par le phénomène ovni, qui convainc les McRoberts de lui prêter le négatif afin de tirer des agrandissements. Il les reçoit en , et ne rend le négatif aux McRoberts que le .
L'appareil utilisé est un Mamiya modèle 528AL, à un seul objectif reflex (SLR), avec des lentilles fixes Mamiya/Sekor 48 mm à une ouverture F-2,8 n° de série M197535. Etant à réglage automatique, il suffit d'introduire le film, de présélectionner le numéro ASA correspondant au film utilisé, de viser, de régler manuellement l'objectif pour la netteté et de presser de déclencheur. Sont ajustés automatiquement pour la "meilleure pose" la vitesse de l'obturateur et l'ouverture du diaphragme. Etant donné la luminance de la photo, les valeurs utilisées ont probablement été respectivement 1/125ème s et f-11.
Le film utilisé était un Kodak Safety film 5035, 35 mm, 100 ASA, couramment appelé Kodacolor II. La photographie en question était la 11ème du rouleau.
Sur le négatif couleur de 36 x 24 mm, l'image du disque est large de 0,98 mm. L'étendue photographiée correspondant à un angle d'horizon de 48 °, l'angle représenté par l'objet est de 1,307 °.
Les détails de la photo sont très nets, ce qui implique un bref temps de pose, un appareil stabilisé, ou les deux. Les mesures densimétriques sont facilitées par, pour la limite supérieure, le nuage directement éclairé par le soleil (brillance de 12500 Lamberts-pieds ou L-ft), et, pour la limite inférieure, les ombres foncées des arbres en bas à gauche du cliché (1 L-ft).
L'extrême clarté de l'atmosphère rend presque impossible d'évaluer la distance qui sépare l'appareil de l'objet (il n'y a pas d'effet de brume s'accroissant en fonction de la distance). La montagne étant nette et la photographe affirmant avoir réglé manuellement l'objectif avec soin, la distance hyperfocale (plus courte distance entre un objet et l'appareil photo pour que l'objet soit net quand les lentilles sont à l'infini) est déterminée sur la base de la distance focale (f=50 mm) et de l'ouverture du diaphragme (N=f-11).
Tout d'abord l'appareil utilisé n'accepte pas de double exposition, étant donné son dispositif de verrouillage. Malgré cela une analyse a été faite et un scanning horizontal au microdensimètre n'a révélé aucune trace de double exposition.
Plusieurs arguments vont à l'encontre de cette hypothèse :
en Richard F. Haines présente cette photographie lors de la conférence de Pocantico s1Haines, R. F.: "Analysis of a UFO Photograph", 1987 — Etude scientifique détaillée sur la base du négatif, reconstitution sur les lieux. Citée en référence de la conférence de Pocantico s2Sturrock, P.: 2001.