
À l'automne , le livre de George Adamski
 et Desmond Leslie, Flying Saucers Have Landed, paraît en Grande-Bretagne. Le magazine londonien Illustrated relaie l'événement dans son numéro du
  , au travers d'un article intitulé "Happy Landings from Outer Space", contenant une reproduction
  noir et blanc de la photographie classique d'Adamski
 du , décrite
  comme un "vaisseau de reconnaissance" de 35 pieds de diamètre, avec 3 ouvertures et 3 sphères d'atterrissage
.
  On y voit aussi la photo du vaisseau mère et le dessin d'un homme de Vénus
, tel que décrit pas Adamski
.
  La conclusion de l'article de Maurice Goldsmith reste cependant dubitative : Malheureusement, la logique d'Adamski
.
 est mauvaise et je suis prêt à parier que si jamais je vois une vie venue de Vénus, elle ne me ressemblera en rien, ni à M. Adamski
, ni à l'être qu'il a rencontré
La nouvelle est-elle parvenue jusqu'à la maison du docteur S. B. Darbishire, un médecin généraliste retiré pour faire
  tourner la petite ferme de Little Arrow à Torver, sous les pentes de la colline de l'Old
  Man de Coniston (2575 pieds, Cumbria, dans les environs de l'English Lake District le district lacustre du Lancashire,
  en Angleterre) ? Toujours est-il qu'en ce début de , son fils Stephen (13 ans),
  intelligent et créatif, met à cette époque son talent artistique naissant au dessin de soucoupes volantes semblables à
  celles présentées par Adamski
.
, Stephen Darbishire et son cousin Adrian Myer (8 ans) décident de partir en expédition
    près des pentes de la colline Old Man de Coniston, armés d'un vieil
 appareil Kodak Brownie à
    soufflet pour photographier des oiseaux et autres animaux sauvages dans la vallée. Mais selon Stephen, c'est un état
    de nervosité harcelant et persistant
, l'incitant à se rendre en haut de la colline derrière sa maison. Il
      ne pouvait dire pourquoi, il savait simplement qu'il fallait qu'il le fasse 
.
  
Arrivés sur les lieux, Myer repère quelque chose d'étrange dans le ciel, en direction de la montagne. Il tape alors
    sur le dos de Darbishire, qui regarde alors vers le Lac Coniston, dans la direction opposée : Regarde, qu'est-ce
      que c'est que ça ?
 pointant le ciel au-dessus de Dow Crag. L'objet a une apparence argentée, vitreuse,
    brilalnt comme de l'aluminium au soleil
. Il glisse vers eux depuis Coniston, descendant jusqu'à disparaître
    derrière un bout de terrain élevé, puis à nouveau en vue quelques secondes plus tard. Il approche à moins de 400
    yards des 2 enfants stupéfaits, se déplaçant à une vitesse énorme, puis stoppant tout net et restant en survol, sans
    bruit, dans le ciel. Avec l'appareil photo, Darbishire parvient à prendre 2 photos de l'objet : une alors qu'il est en survol et
    l'autre lorsqu'il fonce pour s'éloigner d'eux, disparaissant dans le ciel. 
  Cet objet paraissait fait d'une matière vitreuse et avait une partie supérieure en forme de coupole avec de
    petites fenêtres et 3 petites protubérances ou sphères sur sa partie inférieure, où apparaissait aussi un point
    sombre central, de forme semblable à un cône. 
Myer, lui, raconte que l'objet s'est plus tard immobilisé
    pendant quelques secondes, allant vers eux et passant très près de leurs têtes. 
C'est cette proximité, non
    photographiée, qui leur aurait permis de décrire l'objet comme metallique, paraissant manufacturé et au-sommet
      duquel se voyait clairement une tourelle avec plusieurs fenêtres. 
Après la disparition de l'objet, les enfants courrent vers la maison de Darbishire, où ils racontent l'histoire au père de ce dernier. Il lui déclarent avoir fait 2 photos, et lui confient l'appareil. Le père ne croît pas trop à l'histoire des enfants, mais donne le film à développer à un photographe de la localité, nommé Pattison.
Au développement apparaît l'objet mystérieux. Les négatifs sont examinés par des experts, qui ne décèlent aucune
    trace de trucage. Le Lancashire Daily Post se fait l'écho de la nouvelle. Stephen qu'il ne savait absolument
      rien
 sur les soucoupes volantes avant son observation.
 
    
  Bien qu'assez diffuses, on remarque vite la similarité des images avec la modèle de soucoupe "classique" d'Adamski
. Desmond Leslie, co-auteur du livre de ce dernier, tente maladroitement de prouver
    que Darbishire n'avait pas lu  Flying Saucers Have Landed, en indiquant que Darbishire avait seulement admit
      avoir vu la photographie de la soucoupe d'Adamski
.
 publiée dans Illustrated le
      30 septembre [sic] 1953
En fait, l'ingénieur aéronautique anglais Leonard Cramp montre par le moyen de projections orthogonales que les
    photographies de Darbishire et d'Adamski
 pourraient concerner des objets identiques.
    L'analyse est publiée par Charles Bowen
 dans le numéro de /, puis /
    de la FSR.
Darbishire subit une forte pression et admet qu'il s'agissait d'un canular. En 2004, un
    journal consacrant un article à cette affaire, confirme que maintenant M. Darbishire, un artiste de 63 ans bien
      connu dans le South Lakeland, dit que tout cela était un canular
 .
  
Références :
: Flying Saucers and Common Sense, Frederick Muller, Londres
  
: Beyond Top Secret, 1996 - Ou Darbishire est décrit comme
    maintenant sa version d'une observation authentique
 & Roberts, Andy
: "No Kidding This Time…My Flying Saucer Photo is
    Genuine!", février 2004