Smith naît en à Lethbridge (Alberta).
Il est diplômé de l'Université de Colombie-Britannique en avec une licence en ingéniérie électronique, puis obtient une maîtrise de Science Appliquée en dans la même université. Après ses études, il devient ingénieur en chef à la station radio CJOR à Vancouver.
en , il rejoint le DoT. Il fait beaucoup pour encourager des améliorations techniques dans les installations d'émission au Canada, et prend personnellement part à la formation de l'Association Canadienne des Consultants en Emission, qui conseillera souvent le DoT sur les questions d'allocation de fréquence et autres sujets. Il joue également un rôle important dans le lien entre ce département et le Comité de Planification Technique Radio Canadien. Il est engagé dans le service de surveillance d'ingéniérie du Canada en temps de guerre et, en , est responsable de l'établissement d'un réseau de stations de mesures ionosphériques, dont quelques-unes se trouve dans des régions isolées du nord.
A sa mort, il est de l'Ingéniérie de Règles Radios avec le DoT, responsable des aspects ingéniérie pour toutes les questions concernant l'utilisation de la radio au Canada, y compris les équipements standards, les systèmes-relais radio (micro-ondes), les installations de diffusion et les études d'interférences.
Le domaine de recherche de Smith est la propagation des ondes radio, une étude qui l'amènera dans le domaine des
aurores, de la radiation cosmique, de la radio-activité atmosphérique et du géomagnétisme. C'est le dernier de ces
sujets qui attire son attention et l'amène à spéculer que l'énergie potentielle du champ magnétique terrestre pourrait
être extraite et exploitée. Il a déjà progressé au stade du développement d'un modèle expérimental grossier pour
démontrer sa théorie, et testé avec succès son unité qui, selon ses termes, démontra l'écho des principes de base
de manière qualitative et fournit des données interressantes pour la conception d'une meilleure unité
s1Memorandum pour le
Contrôleur des Télécommunications, W.B. Smith, 1950-11-21, p. 2.
La curiosité de Smith va donner le meilleur de lui-même lorsqu'il lit un magazine sur les "soucoupes volantes" à la fin des années 1940s et à partir de ce moment développe un grand intérêt dans l'étude des soucoupes volantes ou ovnis. Au DoT, il effectue des recherches sur la réduction du champ magnétique terrestre en tant que source d'énergie. Comme Smith pense que les soucoupes volantes exploitent les principes du magnétisme, il semble que ce travail du DoT pourrait expliquer leur mode opérationnel.
Il pense que nous sommes sur la piste de quelque chose qui pourrait bien se révéler être l'introduction d'une
nouvelle technologie. (...) [Ceci] est né des études menées actuellement en rapport avec les soucoupes volantes
s2 Memorandum pour le
Contrôleur des Télécommunications, W.B. Smith, 1950-11-21, p. 2.
Les études auxquelles il fait référence sont celles menées par le gouvernement US à l'époque. Fin 1950, Smith assiste à la North American Radio Broadcasting conference à Washington DC, et alors qu'il est là, émet des requêtes via le personnel de l'Ambassade Canadienne qui est capable de l'informer que :
Smith sent que les résultats préliminaires de ses travaux en géomagnétisme correllent les données disponibles sur le comportement rapporté des ovnis, et qu'ils sont très proches des réponses. L'officier de liaison du DRB à l'ambassade canadienne de Washington est évidemment d'accord avec Smith pour qu'il puisse contacter le docteur Omond M. Solandt, président du DRB à son retour à Ottawa, pour discuter avec lui de futures études au sujet de la diffusion d'énergie géomagnétique.
A son retour au Canada, Smith rencontre donc Solandt le 20 novembre, et obtient son soutien. Solandt est d'accord sur le fait que le travail sur l'énergie géo-magnétique devrait être mené aussi rapidement que possible et offre la collaboration du DRB au travers de la mise à disposition de ses laboratoires, les équipements et le personnel spécialisé nécessaires s4Memorandum pour le Contrôleur des Télécommunications, W.B. Smith, 1950-11-21, p. 4.s29
Le 21 il décrit sa proposition dans un memorandum
au Contrôleur des Télécommunications, faisant mention du soutien du DRB et
demandant la mise sur pied d'un projet et s'en occupe à temps partiel jusqu'au moment où des résultats
suffisants pourront permettre une action plus définitive
s6Memorandum
pour le Contrôleur des Télécommunications, W.B. Smith,
21 Novembre 1950, p. 4.
Le proposition décrit 7 axes d'étude, tous liés à la recherche géo-magnétique et non au sujet des ovnis s7Project Magnet, program, W.B. Smith, p. 2. Il propose que les travaux soient classifiés, considèrant que les aspects les moins connus et peu explorés du magnétisme pourraient contenir la clé d'une nouvelle technologie importante, dont l'impact sur notre civilisation devraient être évalué si ses intuitions se révèlent correctent. Le commandant C. P. Edwards, alors Ministre Délégué aux Transport pour les Services Aériens, donne son aval au projet, demandant à être régulièrement informé à son sujet.
Smith est donc à l'origine du projet Magnet en en , et de son déroulement relativement secret durant quelques années au moins. Contrairement à la proposition intiale, le rapport officiel du projet, lui, n'évoquera que l'analyse d'observations d'ovnis, et ne fera aucune mention des recherches en géo-magnétisme de Smith.
Etonamment, le gouvernement canadien voit le besoin d'un autre projet pour analyser les rapports d'ovnis, moins classifié que le projet Magnet, mais toujours confidentiel. Durant les premiers mois de en un accroissement notable des indicents ovnis est couvert par la presse canadienne s8Ottawa Journal, 16 avril 1952 Toronto Globe & Mail, 16 avril 1952 Ottawa Journal, 17 avril 1952. Quelques-uns d'entre eux rapportent un appareil en forme de disque au-dessus de bases de la RCAF, dont de nombreux sont rapportés par le personnel en service.
Le DRB note cet accroissement, et le président du DRB Solandt demande au membre du personnel Harold Oatway de réunir un pour voir
si nous pouvons faire quelque chose de ces rapports de soucoupes volantes
s9Phillips, Alan : I Believe Flying Saucers Come From Outer Space, Weekend Magazine,
V. 7, #27, 1957, p. 4.
Solandt a-t-il oublié Smith et Magnet ? C'est peu probable.
Oatway est un ami de Smith et est au courant de son implication. Smith n'a pas été oublié, mais la raison de la mise en place d'un projet supplémentaire reste obscure à moins, bien sûr, que Smith ait été trop occupé par ses recherches. Pourquoi Magnet n'a pas été étendu reste un mystère.
le , le comité réuni par Oatway tient sa première réunion, avec Peter Millman, directeur de l'Observatoire de Dominion, comme président. Smith, Edwards et Solandt sont également présents.
Sont entérinés le besoin d'une étude formelle des ovnis, et la création d'un comité pour diriger cette activité,
standardiser les procédures, etc. s10Minutes d'une
réunion du DRB pour discussion des soucoupes volantes,
22 avril, p. 1 À partir des minutes de cette réunion, on peut lire : Ce comité devait préparer un résumé
d'instruction pour les observateurs ; et définir une méthodologie standard d'enregistrement et de classement pour
l'analyse consécutive
s11Minutes d'une réunion du DRB
pour discussion des soucoupes volantes, 22 avril, p. 1 Il est également décidé que la fonction du DRB devra être principalement consultative, la collecte des rapports pouvant
être réalisée plus efficacement par les organisations de ce domaine
s12Minutes
d'une réunion du DRB pour discussion des soucoupes
volantes, 22 avril, p. 2.
2 jours plus tard, le nouveau comité est formé, classifiant ses travaux comme "confidentiels", et s'identifiant lui-même comme "Projet Theta".
le , ils se rencontrent pour la seconde fois et, au passage, se renomment en "Project Second Storey", "Theta" n'étant apparemment pas sur la liste des noms valides pour les projets de ce type.
le , Smith soumet un rapport préliminaire sur le projet Magnet :
Si, comme cela semble évident, les Soucoupes Volantes sont les émissaires d'une autre civilisation, et opèrent en fait sur des principes magnetiques, il y a avant nous le Fait que nous avons manqué quelque chose dans la théorie magnetique mais avons une bonne indication de la direction dans laquelle rechercher les quantités manquantes. Il est donc fortement recommandé que le travail sur le projet Magnet soit poursuivi et étendu pour inclure des experts de chacun des divers domaines impliqués dans ces études s13Interim Report on Project Magnet, W.B. Smith, 25 Juin 1952.
le , le projet Second Storey tient sa 3ème réunion où, parmi d'autres sujets, une lettre contenant diverses motions de Smiths, probablement basées sur son avancement dans Magnet, sont examinées et discutées. Egalement, la forme finale du "Projet Second Storey Sighting Report" est adoptée, et sa distribution définie.
Il n'y a aucune mention dans les minutes de déclarations décisives de Smiths dans son rapport préliminaire sur "Magnet".
La 4ᵉ réunion de Second Storey attendra le 17 novembre, suivie de la 5ème le 1953-03-09. Smith a
travaillé sur certains "facteurs de pondération" à appliquer aux témoignages pour arriver à mesurer l'aspect
significatif des rapports. A la 5ème réunion son système est adopté temporairement sans modificaitons.
A ce moment cependant, il est probablement perçu comme hors de propos, le président Millman notant que les
éléments à ce jour (à notez qu'il ne s'agit pas des éléments de Second Storey auxquels nous nous réferrons,
puisqu'ils se sont jusqu'ici uniquement occupé de standardiser leurs procédures) ne semblent pas justifier une
étude poussée par les Services Canadiens mais il pourrait être bon de poursuivre la collecte en un point central
de l'ensemble des formulaires soumis aux Services
s14"Minutes of the
5th Second Storey meeting", 9 mars 1953, p. 2. Millman arrive à cette conclusion après avoir plusieurs
discussions avec le président du DRB sur les activités futures du comité. Ils
semblent à nouveau ignorer les indications de Smith dans son rapport préliminaire sur Magnet.
En fait, la conclusion de Millman est fondée sur les activités aux Etats-Unis dans la veine de la commission Robertson, qui est réputée avoir été un escamotage du problème par la CIA. On peut donc voir ici une confirmation supplémentaire des relations US-Canada à haut niveau concernant le sujet ovni, et si l'on suppose que ces relations ont perduré après la commission Robertson, on peut raisonnablement penser que l'étude des ovnis au Canada a été placée sous le contrôle d'une branche du renseignement canadien. Nous pouvons seulement supposer que le rapport préliminaire de Smith sur "Magnet" a probablement joué un rôle significatif dans cette décision. En conclusion de la 5ᵉ réunion de Second Storey, il est entendu qu'une prochaine réunion devrait avoir lieu après que le DoT a terminé son analyse. C'est-à-dire, après que le Rapport Magnet soit terminé. Ceci est fait le 1953-08-10, mais aucune minute n'est disponible quant aux réunions suivantes de Second Storey, bien que des éléments indiquent que de telles réunions aient eu lieu. On peut bien sûr se demander pourquoi ces minutes n'ont pas été rendues publiques. Une correspondance récente entre l'enquêteur Arthur Bray et le docteur Allen McNamara (sans jamais avoir posé la question) indiquent que le rapport du projet Magnet fut soumis à Second Storey en s15Lettre datée du 25 juillet 1979 s16The UFO Connection, Arthur Bray, Jupiter Publishing, 1979, p. 69. Il a donc fallu 26 ans avant d'avoir connaissance des réunions suivantes de Second Storey.
Au cours de l'été en , Smith obtient l'accord du DoT pour installer un équipement de détection d'ovnis à Shirley's Bay, près d'Ottawa, et vers la fin d'Octobre l'installation est achevée. Les instruments comprennent un compteur à rayons gamma, un magnétomètre, un recepteur radio (pour détecter la présence de perturbations radio) et un gravimètre enregistreur s17Bray, A.: The UFO Connection, Jupiter Publishing 1979, p. 63.
Des nouvelles de Magnet parviennent aux médias probablement en raison de la nature voyante de l'installation de Shirley's Bay s18Sudbury Star, 1953-11-12. Des démentis sont tentés ; le jour même où la station entre en activité le docteur Solandt déclare que les rapports de mise en place de la station sont complètement faux. Il sera plus tard contraint de revenir sur ces paroles, et déclarera avoir seulement dit qu'une telle station n'était pas mise en place par son département, et qu'il n'avait pour sa part aucune connaissance de son existences19 Toronto Daily Star, 14 novembre 1953. Même s'il est difficile de l'admettre puisque l'installation était située à côté de la Station d'Ionosphère du DRB du DoT, et, qu'en fait, le bâtiment était prêté à Smith par le DRB s20Lettre du docteur N. M. Millman, 1968-09-24, Archives du NRC.
La connaissance de ce projet pour le public est une source de frustration, d'ennuis et d'embarras pour le DRB et le DoT, et place Smith dans une position délicate puisqu'il est toujours membre officiel du Comité Second Storey. C'est probablement un facteur qui va contribuer au contenu du rapport de synthèse du Projet Second Storey de Millman le 21 novembre. Il annonce que les formulaires et instructions pour remplir les informations d'observations du projet Projet Second Storey sont disponibles pour tout département du gouvernement sérieusement intéressé à la poursuite plus avant du sujet, mais que le comité pense que, en raison de l'impossiblité de vérifier de manière indépendante les détails de la majorité des observations, la plupart des données ne s'inscrivent pas en elles-mêmes à une méthode scientifique d'investigations21 Projet Second Storey - Rapport de synthèse, docteur P. M. Millman, président, Comité Second Storey, 1953-11-21. Bray, A., p. 63.
Au printemps en , le vice-amiral Herbert Knowles, ami de Smith, est contacté chez lui par Mme Frances Swan, une femme prétendant avoir été contactée de nombreuses fois par jour par des extraterrestres en orbite autour de la Terre. Knowles assiste à la manière doit, elle établit ces contacts et, impressionné, il décide d'en parler au directeur du renseignement de la Marine, au président Dwight David Eisenhower, au FBI, ainsi qu'à Smith. Ce dernier, fasciné, va rester en contact régulier avec Swan jusqu'à sa mort en 1962.
en le 8 août, les instruments de l'installation de Shirley's Bay enregistrent une perturbation
inhabituelle. D'après les propres termes de Smith le gravimètre devient fou
s22Form letter signed by the Controller of Telecommunications,
DoT, 1954-08-10, une déviation étant bien plus grande étant enregistrée,
qui ne peut être expliquée par une interférence conventionnelle comme un avion en de passage. Smith et ses
collègues se ruent dehors, mais pour ne trouver qu'un dense plafond nuageux. Quoi qu'il y ait eu là haut, était
caché derrière les nuages. Le seul élément qui leur restait était la déviation enregistrée sur le papier
d'enregistrement du graphique.
2 jours plus tard le contrôleur des Télécommunications émet une lettre formelle, également autorisée pour
communiqué de presse, admettant que le DoT a été engagé dans une étude des
ovnis durant 3 ans et demi, qu'une somme considérable de données a été collectée, mais qu'il n'a pas été possible
d'aboutir à une conclusion définitive, et que parce que les nouvelles données ne font que confirmer les données
existantes, il semble peu opportun de poursuivre le projet plus avant à un niveau officiel. Ceci, en dépit du fait
que les nouvelles données... confirment les données existantes
, ce qui est ce qu'attendrait une
expérimentation scientifique concluante.
Le projet Magnet va être abandonné, mais Smith va continuer à recevoir et cataloguer les données de manière non officielle s23"Projet Magnet - The Canadian Flying Saucer Study", Topside, Hiver/Printemps 1963. Selon les mots de Smith, Magnet est devenu "underground" s24Canadian UFO Report, Vol. 3, n° 6, p. 23, probablement comme Second Storey.
La détection de 'quoi que ce soit' 2 jours avant a évidemment inspiré une action rapide. Un projet qui détecte finalement ce qu'il cherchait a-t-il été terminé ? Peut-être une justification pour changer la classification en 'top secret'... il est clair qu'une pression a été employée pour que Smith minimise ou même démente l'incident de Shirley's Bay :
Dans un retournement abrupt de veste, Smith annonça, avant la session du le du Commons' Special Committee on Broadcasting, qu'aucun ovni n'avait jamais été détecté par la Station de Shirley's Bay. À peu près la même époque, le capitaine Edward J. Ruppelt (qui avait dirigé l'enquête sur les ovnis pour l'U.S. Air Force) fut informé par des officiers de renseignement de la RCAF que c'est seulement 'officiellement' que la Station de Shirley's Bay avait produit des résultats négatifs. Ces développements amenèrent certains ufologues à conclure que Smith avait été réduit au silence avec succès par les officiels s25Greg Kanon.
Quoi qu'il en soit, Smith reste occupé durant quelques années suivantes. Des indices permettent de considérer que ses expérimentations ne s'étaient pas interrompues pour autant :
(...) il devint rapidement apparent qu'il existait un fossé réel et relativement grand entre cette science alien et la science à laquelle j'avais été formé. Certaines expérimentations cruciales avaient été suggérées et menées à bien, et à chaque fois les résultats confirmèrent la validité de la science alien. Au-delà de ça la science alien semblait simplement incomprehensible s26Déclaration concernant les expérimentations supposément suggérées par les EBEs (Extraterrestrial Biological Entities), 1958-03-31.
Egalement, dans une présentation qu'il donne environ 5 ans plus tard à la Conférence Régionale du Canada de la Illuminating Engineering Society au cours de laquelle il déclare :
Nous savons que la gravité n'est pas complètement celle que Newton imaginait. Loin d'être une force de base dans la nature, elle est réellement une fonction dérivée, et la conséquence d'une condition dynamique, et non statique. Nous savons ce qui se passe sous son maquillage ; nous connaissons sa formule et avons une assez bonne idée de comment l'amener sous notre contrôle. Nous avons mené des expériences qui montrent qu'il est possible de créer une gravité artificielle (pas une force centrifuge) et de modifier le champ gravitationnel de la Terre. Ceci nous l'avons fait. C'est un fait. La prochaine étape est d'apprendre les lois et d'entreprendre l'ingéniérie nécessaire à transformer le principe en matériel exploitable s27Smith, W. B. : "Sputniks, Soucoupes et Vaisseaux Spatiaux", - article diffusé à la Illuminating Engineering Society, Canada Regional Conference, à un luncheon à Ottawa, 1959-06-11.
Cette déclaration est faite en . On peut se demander ce qui réalisé par la suite.
Certains ont déclaré que Smith était parti d'un travail scientifique orthodoxe pour déboucher sur des aspects plus métaphysiques qu'il appela 'la nouvelle science'. Ce ne fut pas le cas. Il conduisit un travail scientifique normal et parallèlement approfondit la science de la métaphysique comme une réponse possible au mystère ovni, qui produisit apparemment quelques résultats concrets en laboratoire. Dans le domaine de la science purement orthodoxe, Smith travaillait sur le développement d'un dispositif anti-gravité et pensa lui-même être proche d'une percée importante juste avant sa mort.
Dans le domaine de la métaphysique, Smith déclara communiquer avec les "occupants" d'ovnis via un contact qui lui fournit certaines informations. Parmi elles, une concernait les zones de cohésion réduite dans notre atmosphère. Toute la matière est maintenue ensemble par des forces qui ne sont pas complètement comprises et connue comme "forces de cohésion". Smith fut informé qu'il existait des zones de cohésion réduite et que de nombreux crashes d'avions étaient dus à des entrées dans ces régions, où les avions tombaient littéralement. Il fut informé que des moyens de détection de ces zones nous étaient facilement accessibles et que des appareillages adaptés pouvaient être construits. En construisant un "cohésion-mètre" d'après les principes qui lui étaient communiqués, il aurait été capable de localiser ces régions de cohésion réduite. Il recommanda au gouvernement de mener des études plus poussées, mais en raison de la source non-orthodoxe de ses informations, il ne parvint pas à obtenir une reconnaissance officielle de son travail et de ses lettres furent ajoutées aux 'dossiers bizarres'.
Les 10 dernières années de la vie de Smith furent consacrées à une réflexion et une étude intensive. Il formula diverses de ses idées dans un livre intitulé 'La nouvelle science'.
en , Smith écrit : J'ai fait voir à l'amiral Knowles le petit fragment de soucoupe volante que
l'Armée de l'Air américaine m'avait obligeamment prêté en 1952-07.
Il fixe la probabilité extraterrestre à 60-80 %.
La Canadian General Electric Company le décore à titre posthume du Lieutenant-colonel Keith S. Rogers Memorial Engineering Award pour son service dévoué à au progrès des Standards Techniques dans la Diffusion Canadienne.
en sa femme Murl Smith publie un livre en son nom s28Smith, W. B.: The New Science, Fenn-Graphic Pub.Co. Ltd., Canada 1964.
On saura en que le docteur Robert Irving Sarbacher avait été le contact américain qui à Smith ces informations sur les "soucoupes volantes" qu'il communiqua à son gouvernement.
Références :