Bien que l'on ait des témoignages sur les ovnis depuis de nombreuses années, ce n'est que récemment que l'on effectue des études sur les différents facteurs pouvant avoir un impact sur la crédibilité des témoins. Dans la plupart des cas, il n'y a aucune sorte de preuve flagrante mais uniquement des comptes-rendus d'observation visuelle.
On a donc maintenant demandé aux sociologues et aux psychologues quelle était leur opinion sur le genre de personnes effectuant des témoignages sur des ovnis, d'autant qu'il semble d'une évidence écrasante qu'un très petit nombre de personnes ayant vu un ovni en témoigne, et ce par crainte du ridicule. J. Allen Hynek raconte que lorsqu'il demande à ses auditoires combien d'entre eux ont vu un ovni, plus de 10 % lèvent la main. Par contre, lorsqu'il demande à ceux-ci quels sont ceux qui en témoignent, très peu d'entre eux, voire personne, ne répond.
Dans ces conditions, quel est alors le portrait-type d'un témoin d'ovni, et ce qui est également important, quel est le degré de précision avec lequel la personne juge ce qu'elle est en train de voir ? La situation est probablement une situation de tension où toutes les facultés ne sont pas à leur niveau optimum, et où il n'y a que très peu de points de référence disponibles pour effectuer une détermination précise de la distance, de la taille, de l'objet ainsi que de sa vitesse, s'il se déplace.