en octobre à en , l'officier Gabe Valdez de la Police d'Etat du Nouveau Mexique contacta le bureau du procureur du district à Espanola et dit au procureur adjoint du district, Sam Quintana, qu'une mutilation "classique" avait eu lieu à Dulce la nuit précédente (Don Hannah du Laboratoire Criminel de la Police d'Etat du Nouveau Mexique rapporta plus tard que l'officier Valdez lui avait dit que l'incident avait eu lieu le weekend d'avant).
Quintana informa Valdez que j'étais à Silver City en train d'enquêter sur une autre mutilation de bétail, mais qu'il fournirait les information à la secrétaire chargée de la coordination, Diana Moyle. Moyle me contacta alors et je lui demandais d'appeler immédiatement le Laboratoire Criminel de la Police d'Etat et de demander que du personnel soit envoyé immédiatement à Dulce pour aider à l'enquête. Je pensais qu'une telle action était justifiée puisque l'officier Valdez avait déterminé que la mutilation était un "classique". Je procédais alors sur les lieux à Dulce, accompagné de l'enquêteur du procureur du district, Cipriano Padilla.
Alors que j'étais en route, l'officier Valdez contacta la secrétaire coordinatrice et lui dit avoir appris que moi et du personnel du laboratoire criminel de la police d'état étaient en route pour Dulce. Valdez dit que la propriétaire de l'animal mutilé ne voulait pas que le laboratoire criminel ni aucune équipe enquêtrice dirigée par moi n'entre dans sa propriété pour mener une enquête par peur de la publicité. L'officier dit qu'il venait juste de contacter le laboratoire criminel de la police d'état et avait annulé leur voyage. Il suggéra à Moyle de me donner cette information par radio. Après avoir appris ce changement dans les plans, je décidais qu'il valait mieux annuler l'enquête proposée.
4 mois plus tard, lors d'une conversation avec l'officier Valdez le , il fit référence à cet incident et indiqua à nouveau que la propriétaire n'avait pas voulu que la mutilation fasse l'objet d'une enquête. Je considère malheureux que la peur de publicité de la propriétaire l'ai amenée à rejeter notre offre d'enquêter sur l'incident. Je pensais qu'il était généralement connu que je ne diffusais pas d'informations aux media concernant l'enquête que je menais.
De manière intéressante, concernant les media, l'officier Valdez a été l'un des individus ayant le moins mâché ses mots sur les mutilations de bétail. Il avait développé un intérêt spécial pour ce phénomène des mutilations, et est probablement un des partisans principaux au Nouveau Mexique de la théorie que nombre de ces morts de bétail et mutilations ultérieures sont orchestrées par des humains. Ses rapports articulés ont fréquemment capté la faveur de la presse, qui met l'accent sur les nouvelles captant l'attention.
Lors de notre conversation, l'officier Valdez indiqua que depuis que mon projet avait commencé, il avait enquêté sur plusieurs autres mutilations signalées. Cependant, comme aucune d'entre elles ne constituait de cas de "mutilation classique", il décida de ne pas me les signaler. Cependant, il m'assura que s'il avait connaissance de toute autre mutilation semblant être un cas "classique", il protègerait immédiatement la scène de crime et me contacterait de sorte que je puisse mener une enquête.
On devrait aussi remarquer que lors de cette interview, Valdez admit auprès de moi avoir réalisé qu'une quantité énorme d'informations erronées avait circulé sur les mutilations de bétail. Néanmoins, il déclara être certain que celles qui avaient eut lieu à Dulce étaient toutes "classiques". C'est un commentaire étrange de la part de quelqu'un qui, aux auditions du sénateur Schmitt, avait témoigné qu'il y avait eu 90 mutilations de bétail au Nouveau Mexique. L'officier Valdez dit alors qu'il me fournirait toutes les informations qu'il avait recueillies sur les mutilations de bétail afin d'aider ce projet. A ce jour, aucun élément n'a été réçu.