en septembre à en la police d'état m'informa qu'une mutilation de bétail avait été signalée dans la région de Truchas. Je téléphonais au propriétaire, qui me dit que l'animal avait été trouvé mort et mutilé à en le soir précédent.
Je me rendis immédiatement sur les lieux et découvrit un bovin femelle de 3 à 4 ans, reposant sur son côté droite. La zone de l'anus manquait et il y avait un trou dans les mamelles où un pis avait été enlevé. De plus, une partie de la langue était partie, les 2 yeux avait été partiellement enlevés, et un morceau de peau de 3 pouces manquait de la zone du ventre. Une grande quantité de sang s'était installé dans la carcasse. Je trouvais aussi des défécation d'oiseaux sur le corps.
Parce qu'il faisait toujours sombre, je décidais de reprendre l'enquête plus tard ce matin-là. Cette fois j'étais accompagné de Henry Guillen, inspecteur du Comité du Bétail du Nouveau Mexique ; Cipriano Padilla, enquêteur du procureur du district ; le propriétaire de l'animal et son fils. A l'arrivée sur la scène, nous vîmes 6 urubus à tête rouge sur la carcasse. Ils s'envolèrent immédiatement. En plus de cet indice frappant d'activité de charognards, des défécations canines furent aussi trouvées près du corps.
La carcasse contenant à l'évidence une quantité considérable de gaz, l'inspecteur Guillen demanda au propriétaire si la vache avait été vaccinée contre lde charbon bactérien — un type d'infection clostridiale produisant une maladie aiguë, fébrile chez le bétail. Le propriétaire répondit qu'aucune de ses vaches n'avait été vaccinée contre le charbon, et que c'était la 2ᵉ vache qu'il avait perdu cet été. L'inspecteur Guillen conseilla alors le propriétaire de faire vacciner son stock car d'autres vaches dans la région étaient récemment mortes de la maladie.
Plusieurs jours après mon enquête, le propriétaire me contacta et me rapporta que en septembre il avait trouvé une autre vache morte. Il dit qu'il avait immédiatement apporté la carcasse à un vétérinaire à Espanola, qui diagnostiqua la cause de la mort comme étant le charbon bactérien. Le propriétaire m'informa aussi qu'il avait immédiatement institué un programme de vaccination pour le reste de son troupeau.
La figure n° 26 montre une défécation d'oiseau près de l'œil gauche, qui manque.
La figure n° 27 montre les dommages infligés à l'arrière de la carcasse tels que vus depuis une distance d'à peu près 6 pieds.
La figure n° 28 montre un gros plan des mêmes dommages.
Notez l'irrégularité extrême de la découpe à la position de 12 h. Cette image illustre combien il est difficile d'évaluer avec exactitude la nature d'une mutilation sur la base d'une photographie distante.
La figure n° 29 montre la zone des mammelles, d'où un pis un à l'évidence été enlevé.
En conclusion, les dommages infligés sur cette carcasse sont semblables à ceux trouvés sur d'autres carcasses — avec une exception. Nous sommes arrivés sur les lieux avant que toutes la mammelle soit prise. Comme noté précédemment, l'ensemble de l'équipe enquêtrice observa 6 vautours travaillant sur la carcasse, et les dommages résultants ont été révélés de manière explicite dans les photographies. J'ai des diapositives supplémentaires archivées montrant la carcasse avec son oreille et une langue partiellement enlevées. Une fois de plus je souhaite souligner le point que la quantité de dommages faite sur une carcasse dépend du moment auquel l'enquêteur arrive sur les lieux et de quels charognards sont dans la zone.