Méheust constate que les plasmoïdes aériens (comme la foudre globulaire) sont susceptibles d'effets somatiques et psychiques similaires à ceux observés chez des témoins allégant un enlèvement par des soucoupes volantes ; mais il se refuse à généraliser à partir d'une argumentation erronée s1Méheust 1992, p. 103-104. Si, en effet, il n'existe pas actuellement de modèle physique satisfaisant de ces plasmoïdes, c'est parce que leurs effets sont aussi divers qu'étranges, et non parce qu'ils sont mal connus. Et Méheust omet en outre de préciser que ces plasmoïdes peuvent également produire tous les effets physiques et perceptifs attribués aux ovnis en vol ou au sol (y compris être perçus autrement que visuellement).
Méheust, en accord avec tous les ufologues, oppose les "vraies" soucoupes observées aux projections sur des objets insolites s2Méheust 1992, p. 97-101. Si les soucoupes sont des significations, cette distinction n'est pas pertinente. Et si ce sont des objets, comment les distingue-t-il des plasmoïdes aériens ? Par l'existence de relations intentionnelles, voire paranormales, entre soucoupe et observateur ? Mais les témoins de manifestations plasmoïdes signalent ces mêmes relations et, parfois même, dans un contexte explicitement étranger à la religion, la parapsychologie et l'ufologie s3Mézentsev (V.), Phénomènes étranges dans l'atmosphère et sur la terre, Mir, Moscou, 1970..