[ SECRET ]
[ SECURITY INFORMATION ]
Déclassé
Ce rapport spécial a été préparé pour décrire les résultats d'une série de conférences avec des astronomes durant et après une réunion de la Société Astronomique Américaine à Victoria (C. B.) en Juin 1952. Il relate les opinions personnelles d'un grand nombre d'observateurs astronomiques formés professionnellement au sujet des objets aériens non identifiés. De plus, il rapporte les observations de 5 astronomes professionnels qui ne furent pas explicables pour eux. Représentant les opinions de scientifiquement hautement entraînés, ces commentaires devraient se révéler particulièrement utiles pour évaluer le status présent de notre connaissance d'objets inconnus dans les cieux.
Il a été établi qu'il était souhaitable d'enquêter auprès d'astronomes formés professionnellement et disposant d'une expérience scientifique considérable afin de savoir s'ils avaient jamais fait des observations d'objets aériens non identifiés. Dans le même temps, il est considéré qu'il serait profitable d'obtenir les opinions informelles et le conseil d'astronome de haut rang sur l'ensemble du sujet des objets aériens non identifiés sur la manière dont l'investigation sur ces objets a été menée par l'Air Force, et sur leurs propres sentiments intimes quant à la possibilité que de tels objets soient réels et puissent constituer une menace pour la sécurité nationale ou un nouveau phénomène naturel justifiant l'intérêt d'une investigation scientifique.
En conséquence, il a été prévu qu'un tour serait fait de plusieurs des observatoires de la nation, pas dans la peau d'un enquêteur officiel, mais plutôt en tant qu'astronome voyageant pour discuter de problèmes scientifiques. Il a été considéré que cette petite tromperie était nécessaire, qu'une barrière artificielle à la communication ne devrait pas être mise en place qui invaliderait la prétention que des opinions véritablement représentatives soient obtenues. Par conséquent, pour maintenir la bonne foi, les noms des personnes interrogées sont retenues de ce rapport.
En tout, 45 astronomes ont été interrogés, presque toujours individuellement à l'exception de quelques cas où cela fut impossible. 8 observatoires furent visités et la Rencontre Nationale de la Société Astronomique Américaine à Victoria (Colombie Britannique) se tint les du 26 au 28 juin.
En raison de la façon confidentielle et hautement personnelle dont les interviews citées ci-dessous ont été faites, et pour rester keep faith with the many astronomers interviewed, who, generally, were not aware that anything more than a personal private talk between astronomers was going on, the names of the astronomers will be withheld. They will be assigned letters, but the code will not be included in this report.
Le Tableau 1 fournit une évaluation informelle de chaque astronome en tant qu'observateur, et, pour certains, leur évaluation en tant qu'astronome professionnel. Ces évaluations sont basées sur ma propre opinion personnelle ; elles ne représentent pas de quelconques niveaux déterminés de travaux dans le domaine général de l'astronomie.
Astronome | Evaluation s1[1=excellent, 2=au-dessus de la moyenne, 3=moyen] | |
---|---|---|
en tant qu'observateur | en tant qu'astronome professionnel | |
A | 3 | - |
B | 1 | - |
C | 3 | - |
D | 2 | - |
E | 3 | - |
F | 3 | - |
G | 1 | - |
H | 2 | - |
I | 1 | - |
J | 1 | - |
K | - | - |
L | 1 | - |
M | 1 | - |
N | 3 | 1 |
O | 2 | 3 |
P | 3 | 3 |
Q | 1 | 1 |
R | 1 | - |
S | 2 | - |
T | - | - |
U | 1 | - |
V | 3 | 2 |
W | 3 | - |
X | 3 | 1 |
Y | 1 | - |
Z | - | - |
AA | - | - |
BB | - | - |
CC | - | - |
DD | 1 | 1 |
EE | 1 | - |
FF | - | - |
GG | 1 | 1 |
HH | 2 | 1 |
II | 2 | 2 |
JJ | - | - |
KK | 1 | - |
LL | - | - |
MM | 2 | - |
NN | - | - |
OO | - | - |
PP | - | - |
Suit ici une simple narration des interviews, après laquelle les opinions et conseils des astronomes seront synthétisées.
L'astronome A n'a jamais fait de quelconque observation et ne connait personne dans ses connaissances immédiates qui en a fait.
L'astronome B a fait des observations de choses que les gens appeleraient "soucoupes volantes" mais n'a rien vu qu'il ne put expliquer. Il a vu des oiseaux de nuit volant en formation illuminés par les lumières de la ville, mais probablement pas assez brillants pour être photographiés qu'ils voyageaient "plutôt rapidement". L'astronome B de demande si certaines des observations sont dues à des armes secrètes de la Marine, puisque la Marine est la seule à n'avoir rien déclaré officiellement sur les soucoupes volantes. L'astronome B était plutôt franc et pense que les méthodes passées de prise en compte du sujet ont été "stupides". Il pense que les pilotes ne devraient pas être tenus au secret, et que ce secret ne fait qu'aiguiser l'appétit public.
L'astronome C n'a pas fait d'observations et est assez réticent à parler du sujet. Il est évident qu'il le considère comme une démarche et un sujet assez idiot. Difficile d'amener la conversation autour du sujet.
L'astronome D n'a pas fait de telles observations et ne connaît aucun associé qui en a fait. Il est plutôt sympathique en la matière et paraît ouvert le sujet.
L'astronome E n'a pas fait d'observations, mais a entendu la grande météorite de Seattle du 11 mai à 1 h 30. Apparemment, il n'est pas très intéressé par le sujet.
L'astronome F, d'Angleterre, n'a pas fait d'observations, pas parlé des signalements d'objets non identifiés en Angleterre.
L'astronome G n'a pas fait d'observations, ni ses associés. Raisonnablement intéressé pour parler du sujet, il ne le considère clairement pas comme un sujet d'une importance réelle comparé aux problèmes qui l'intéressent en ce moment.
L'astronome H a été associé à une observation systématique des météores, mais pas pour de très grandes durées. Il n'a fait aucune observation pas plus que ses associés. Ses appareils photos pour les météores n'ont détecté aucun objet.
L'astronome I n'a fait aucune observation et il était plutôt difficile de simplement l'amener à parler du sujet. Il ne le considère clairement pas comme un problème d'importance.
L'astronome J, qui a une longue experience à un observatoire de météores, n'a pas fait d'observations, mais est clairement très intéressé au problème. Il a promis une coopération si jamais des éléments venaient à son attention. Il est très intéressé à voir ce problème éclairci. Son niveau professionnel est excellent.
L'astronome L n'a fait aucune observation ni, autant qu'il sache, aucun de ses associés.
L'astronome M n'a fait aucune observation. Poliment intéressé, mais il ne le considère clairement pas comme un problème majeur.
L'astronome N, avec un niveau professionnel excellent, n'a fait aucune observation ni ne sait si quelconque de ses associés en ont fait. Il dit que l'astronome Whipple pense que les boules lumineuses vertes observées au Nouveau-Mexique sont de petits astéroïdes, alors que les météores ordinaires sont des fragments cométaires. Il y a une discussion plus poussée de ce point plus tard en référence à Lincoln LaPaz.
L'astronome O, dont le niveau professionnel est seulement modéré, n'en a vu aucun.
L'astronome P, dont le niveau professionnel est également modéré, n'en a vu aucun et ne considère pas le problème comme très important s2les niveaux professionnels donnés ici montrent que les "observations" et l'intérêt au problème ne run inversely proportional to the professional rating of the astronomer.
L'astronome Q, avec un excellent niveau professionnel, n'a vu aucun objet non identifié, mais dit que des rapports arrivent occasionnellement de la vallée de Fraser River valley au nord-est de Vancouver. Apparemment ces observations concernent des lumières semblables aux lumières de Lubbock.
L'astronome R a personnellement observé un objet non identifié, une lumière qui loomed across his range of vision, which was obstructed by an observatory dome, much faster than a plane and much slower than a meteor. Si cela avait été un avion, alors son mouvement rapide could be accounted for only by closeness, mais comme aucun moteur ne fut entendu, cette explication fut essentiellement exclue. Light was steadier than that of a meteor and was observed for le . Astronomer R does not ascribe any particular significance to this sighting, except as it constitutes one of the many incomplete and unexplained sightings. Astronomer R was not reluctant to talk about the subject of flying saucers and pointed out that he must not fall into the error of believing that we understand all physical phenomena. Aussi tard qu'en l'an 1800, on pensait impossible que les météorites, des "pierres venues des cieux", puissent tomber du ciel. Il n'y a pas de raison de penser que 1 siècle 1/2 plus tard tous les phénomènes physiques existants aient été découverts. L'astronome R est, cependant, violemment opposé à l'approche sensationaliste de ce problème. Il met en avant que de nombreux scientifiques, ou du moins certains scientifiques, ont approché ces observations for the sake of personal glory and publicity mais non pour le bénéfice du pays. Il est également opposé aux magazines comme Life setting themselves up as scientific arbiters and passing scientific judgment on sightings when not qualified to do so. En bref, l'astronome R pense que ce sujet est suffisamment sérieux pour être considéré comme un problème scientifique, et qu'il devrait être sorti entièrement du domaine du sensationnel. Il pense, par exemple, qu'un groupe de scientifiques sérieux devraient viser à aider les enquêteurs en commençant par une enquête approfondie des "lumières de Lubbock". Cette enquête comprendrait non seulement un rehash or previous sightings, but an intelligent cooperative effort to examine the world of physical phenomena and to see which of those, and which scientific or physical principles, might conceivably have led to these observations. He that the Lubbock incident is a particularly propitious one to start with, since the observations were made by reliable observers in a scientific atmosphere, and that, therefore, these qualified observers could discuss with other scientists their sightings in a dispassionate manner. Astronomer R turned over the record of his sighting made at the instant of the sighting, for whatever use it may be. He is in ed in the problem and eminently cooperative.
L'astronome S n'en a vu aucun et n'est pas particulièrement intéressé au problème.
L'astronome T n'a personnellement rien vu, mais a relaté l'incident du Terrain de Selfridge qui eut lieu en
1952-06, dans lequel un groupe d'aviateurs du Terrain de Selfridge fut envoyé dehors pour attaquer une cible
au-dessus du Lac Erie. Alors qu'ils approchaient de la cible, les observateurs sur la côte dirent par radio : Pourquoi
ne tirez-vous pas ? Vous êtes déjà dans la cible
. Ceci est apparemment un autre exemple des "observations"
radar assez fréquentes.
L'astronome U, Hugh Pruett, who docs not mind having his name used, is Northwest Regional Director of the American Meteor Society. Although getting on in years, he has had a great deal of experience with meteor observation. He evinced considerable interest and cooperation in the problem, and I took the liberty of asking him to cooperate with this endeavor in tracking down meteor sightings which might be associated with reports on flying saucers. He is well acquainted with all the officers and members of the American Meteor Society, and he could provide considerable help in assembling a panel of consulting astronomers. Pruett. plotted the flight of the great Seattle meteor from hundreds of reports. He is an avid "tracker-downer" of such things, and he can be of considerable assistance in these matters. He himself has not made any unexplained sightings. I checked my knowledge of meteors with him and corroborated the points that there are many meteors that are green, that some drop vertically, that some wobble, some have noise associated with them, and some have been seen as long as en . There is one record in the literature of a meteor that lasted 50 s, but this seems hardly possible.
Pruett, although he observed no objects, did hear a very loud noise above the clouds early one morning which he does not believe was aircraft. He asked the local radio sta o help; his phone was kept busy for four hours. There is no question that the noise existed, but no one saw anything.
Astronomer V has made no sightings. He was so interested in speaking of his own troubles that it was impossible to bring the conversation around to scientific problems. His professional rating is only intermediate.
Astronomer W was difficult to interest in the subject and did not admit to having seen anything.
Astronomer X, with a high professional rating, has made no sightings and exhibits an extremely negative attitude toward the whole problem. He feels that all sightings except the green fireballs are merely misrepresentations of familiar objects, and he has no patience with the subject. He believes that La Paz should have enough data to get the heights of the green fireballs, and therefore settle the question. La Paz, when questioned later, said he did have sufficient observations and the objects were eight to ten miles high. Astronomer R, who happened to be present when Astronomer X was "sounding off" again reiterated that it would be a good idea for some astronomer to take a responsible attitude toward this problem, and that we will get no place by merely pooh-poohing it.
L'astronome Y n'a fait aucune observation, mais a indiqué : Si j'en vois un, je n'en dirais rien
. Cette
déclaration mena la conversation sur la question des conditions qui seraient nécessaires avant qu'il le signale. Sa
réponse fut la même que celles de plusieurs autres astronomes, that if they were promised complete anonymity and if
they could report their sightings to a group of serious, respected scientists who would regard the problem as a
scientific one, then they would be willing to cooperate to the very fullest extent. Astronomer Y suggested that an
article written in some astronomical journal informing the astronomical world that a reliable clearing house for
such information exists s3The writer does not agree with this as it would almost immediately fall into the hands of the press and the ensuing publicity would be a strong deterrent to the receipt of reports.
Astronomer Y, and others, were of the strong opinion that the astronomical world should be informed through reliable
channels as to what the Air Force is doing in tracking down these stories, and what is being done to put the
investigation of such incidents on a scientific basis.
Astronomer Z , from Germany, has sighted none himself but tells that flying saucer reports also exist in Germany, but he believes that many may have been introduced by the Occupation Forces. He reports that rumors are frequent that the flying saucers might be from Mars, but that these reports are taken by the intelligent simply as American propaganda to cover up the existence of secret weapons. Or, they say, if not the Americans, then the Soviets.
L'astronome AA, d'Angleterre, n'a fait aucune observation lui-même. Il dit que de telles observations font l'objet de discussion en Angleterre, cependant. Le seul cas spécifique qu'il connaisse un tant soit peu est celui de la glace tombée qui tua le mouton. Ces "soucoupes volantes" very handy served a very good purpose in getting around meat rationing because when a sheep was killed, obviously for table use, the blame was put to falling ice. Les histoires finirent avec un examen chimique du seul cas authentique d'une telle chute montrant que la glace contenait de l'acide urique. Ceci amena à un changement dans les routines de sanitation à bord des avions de la BOAC !
L'astronome BB n'a fait aucune observation personnellement, mais informed the writer that he would talk to a reputable committee of scientists if he did see anything.
Astronomer CC has made no sightings himself although he has been in a very good position to do so. He was reluctant to discuss the matter to any extent.
Astronomer DD , with a top professional rating, has seen nothing personally, nor does he know of any of his associates who have. Interested in the problem, he feels that a scientific panel cou vide the answer.
Astronomer EE has never seen any unexplainable objects. He has seen a phenomenon which most people would have said was a "fl aucer". This turned out to be a beacon light describing a cone of light, part of intercepted a high cirrus cloud. This led to a series of elliptical lights moving in one direction and never co ack.
Astronomer FF has seen none himself, but recently received a report from a ranger who said he was an amateur astronomer; he reported a bright light but said that it was not a meteor. Astronomer FF said his recitation of the incident was very dramatic. Astronomer FF suggested sending up a control "flying saucer" to see how many reports come back. Apparently he had in mind an extremely bright rocket or perhaps a spectacular balloon s4Again, I do not think much of this astronomer's suggestion. It would serve to tell us how many people will report an unusual incident, which number can pared with the number of people who report a typical sighting; if the numbers ag en this would be some proof that an actual object had been sighted in the latter cases. The confusion that would be created by this maneuver is hardly worth the while. Recently, the balloon ng over Columbus gives us, in effect, the same results that Astronomer FF suggested.& Certainly in this case hundreds, if not thousands or more people saw the balloons which, incidentally, were not spectacularly bright and could easily have escaped detection. It is interesting to note that the public at large is becoming more aware of things which might pass for flying saucers and are becoming less gullible and trigger happy. The quality of reports should be going up, and it seems that greater degree or credence can be given to sightings reported by a of people in each case. It is becoming less likely that any large group or people will be fooled by ordinary or even unusual aircraft, balloons, or meteors. This was not the case before the turn of the half century.
L'astronome GG, avec un excellent professional standing, and co ive and highly respected, has made no sightings personally. He concurs with others that a committee of scientists to approach the problem of flying saucers would be a good idea. L'astronome GG a fait la suggestion qu'un feu de Saint-Elme devrait être induit artificiellement pour voir s'il s'agit de l'une des causes des nombreuses observations de lumières par des pilotes.
L'astronome HH, dont le professional rating est excellent, n'a fait aucune observation personnellement. Il agreed that the conditions under which he would talk would be complete anonymity in reporting to a committee or even to one reputable astronomer in whom he had full confidence.
Astronomer II, with an adequate professional rating, has made two sightings personally. The sightings were two years apart. The first sighting, which was witnessed also by an astronomer not interviewed on this trip, occurred in this ma A transport plane traveling west made qui it of noise and Astronomer I I looked up to watch it. He then noticed, above the transport and going north, a cluster of five ball-bearing-like objects. They moved rapidly and were not in sight very long. Two years after this sighting, he sighted a single such object which disappeared from sight by accelerating, probably by turning but not by going up quickly. Astronome is willing to cooperate but does not wish to have notoriety. Nevertheless, he would furnish further details, and Observers Questionnaires Should be sent to him
Astronomer JJ has made no sightings himself, but agrees on the policy of re g to a duly constituted panel if he should sec any.
Astronomer KK has made no sightings and was not particularly interested in the problem.
L'astronome LL, le Dr. LaPaz, a déjà reçu tant de publicité dans le magazine Life qu'il n'apparaît aucune raison de garder son nom secret. Il est le directeur de l'Institut de Météoritique de l'Université du Nouveau Mexique, et est coopératif à l'extrême. Une de ses observations a été décrite dans le magazine Life ainsi qu'en intégralité dans les rapports de l'OSI. Il a également fait des rapports étendus sur les observations de boules lumineuses vertes au Nouveau-Mexique dans les rapports de l'OSI.
La discussion des boules lumineuses vertes avec de nombreux astronomes a révélé que la plupart d'entre eux étaient de l'opinion qu'il s'agissait d'objets naturels. Cependant, un questionnement rapproché révéla qu'ils ne savaient rien des observations réelles, ou de leur fréquence ou quoi que ce soit à leur sujet, et par conséquent ne pouvaient être pris au sérieux. Ceci est caractéristique des scientifiques en général lorsqu'ils parlent de sujets ne touchant pas de manière immédiate à leur propre domaine de prédilection. Le Dr. LaPaz n'a vu qu'une seule boule lumineuse verte lui-même, mais a été avide de collecter des rapports sur les autres. Ses rapports complets se trouvant dans les dossiers de l'OSI, seuls les points saillants seront discutés ici. Il apparaît que les boules lumineuses vertes peuvent être caractérisées comme étant extrêmement brillantes, la plupart d'entre elles brillant dans le ciel de jour, avec une magnitude estimée de -12, ce qui est extrêmement brillant. Elles semblent apparaître en groupes et une fois 10 furent observées en . Aucun bruit ne leur est associé malgré leur brillance. La lumière semble être homogène, et leur courbe de lumière ressemble à une onde carrée, c'est-à-dire qu'elle arrive brutalement, reste constante pendant qu'elle brûle, et part excessivement brusquement, comme si elle était éteinte par un bouton-poussoir. Elles ne laissent aucune traînées. Quant à leur couleur, LaPaz sait que d'autres météores ont une couleur verte, mais il insiste sur le fait qu'il s'agit d'un vert différent, correspondant à la ligne verte dans le spectre du cuivre (5218 unités Angstrom). Ces objets se déplacement généralement dans une direction de préférence nord-sud, sud-nord.
Si ces données sont exactes, c'est-à-dire, si ces nombreux objets ont effectivement été vus, tous extrêmement brillants, tous ayant cette couleur verte particulière, tous ne faisant aucun bruit, tous montrant une direction préférentielle, tous étant homogènes dans leur intensité lumineuse, tous éteints très rapidement, et tous ne laissant aucune traînée, alors nous pouvons affirmer avec assurance qu'il ne s'agissait pas d'objets astronomiques. En 1er lieu, tout objet aussi brillant que ceci devrait avoir été signalé dans le monde entier. Ceci ne signifie pas que tout objet puisse avoir été vu de par le monde, mais que si la Terre avait rencontré, pour quelque raison étrange, un groupe de très grands météores, il n'y a aucune raison qu'ils ne se montrent que dans le Nouveau-Mexique. A côté de cela, le cuivre n'est pas un élément abondant dans météores, et le bolide typique passe de mat à brillant à très brillant puis s'atténue assez rapidement, se brisant souvent en de nombreuses parties. Ils laissent souvent une traînée de fumée le jour et de luminescence la nuit. Il est recommandé que les rapports de l'OSI soient obtenus, et que les observations ces bolides soient examinées en détail.
Si les données telles que rapportées par LaPaz sont exactes, nous avons alors ici bel et bien un phénomène étrange.
L'astronome MM n'a rien vu. He happened to be with me, however, while I interviewed some laymen who had seen some aluminum-colored discs, He was most impressed by the consistency of their stories.
L'astronome NN est Clyde William Tombaugh, qui a déjà été identifié dans l'article de Life. Il a fait 2 observations, dont la 1ère est celle rapportée dans le magazine Life et la 2nde m'a été rapportée. Les détails peuvent être obtenus en lui envoyant un questionnaire, puisqu'il souhaite coopérer. Brièvement, alors qu'il était au télescope n° 3 à White Sands, il observa un objet de magnitude -6 (4 fois plus brillant que la planète Vénus a sa plus grande brillance) voyageant du zénith à l'horizon sud en 3 s environ. L'objet éxécuta les mêmes manœuvres que l'objet lumineux nocturne qui fut rapporté dans le magazine Life. Aucun son ne fut associé à aucune des réservations.
M. Tombaugh est en charge de la conception des optiques et du suivi des fusées au Site d'Essais de White Sands. Il dit que si on lui demande officiellement, ce qui peut être fait par une lettre au Général Commandant du Laboratoire de Détermination de Vol du Site d'Essais de White Sands à Las Cruces (Nouveau-Mexique), il pourra mettre ses télescopes de White Sands à la disposition de l'Air Force.
Il peut avoir des observateurs en alerte et prêts à prendre des photographies si un objet apparaissait. Je recommande fortement que cette lettre soit envoyée.
L'astronome OO est un observateur de météores à la Station de Météores de Harvard au Nouveau-Mexique. Although relatively new on the job, he observed two lights while on watch at 1 h 30 that moved much too fast for a plane and much too slow for a meteor. The two lights were white and moved in a parallel direction. It is recommended that an Observer's Questionnaire be sent to this observer, as his sighting bears a resemblance to the sighting made by Astronomer R. It was impossible to obtain full details o e sightings because this would have classed me as an official investigator. The details of these sightings should be obtained by official questionnaires.
Un météorologue à l'Observatoire de Lowell est ici identifié comme l'observateur PP. Il ne fut pas interrogé, mais une coupure de presse fut obtenue d'un journal de Flagstaff, couvrant ses observations faites le 1950-05-27. L'objet fut observé entre 12:15 et 12:20 p.m le Samedi 20 Mai, depuis the grounds de l'Observatoire de Lowell. The object presented a bright visible disc to the naked eye and passed moderately rapidly in front of a fractocumulus cloud in the northwest. Upon passing in front of the cloud its appearance changed from that of a bright object to a dark object, due to the change in contrast. No engine noise was heard, nor was there any exhaust. It seems that this might have been a weather balloon but in this case it would be strange if this meteorologist would become confused by it. He reports that it was not moving with the wind, but across the wind.
Finally, in this survey or astronomers, my associates and I at the Perkins Observatory should be included. There are six of us there, and to the best of my knowledge, none of us has ever seen any unexplainable object in the skies.
Alors que j'étais à Albuquerque, je rencontrais, via le Dr. LaPaz, un Dr. Everton Conger, professeur de journalisme à l'Université du Nouveau-Mexique. Le le il remarqua un objet en forme de disque dans le ciel. Il était plat et rond comme une assiette plate. Il semblait être fait de duraluminum and gave off reflected light very similar to the light reflected from a highly polished airplane wing. The full details of his sighting are in my notes. I obtained his cooperation and he would be very glad to fill out an official questionnaire.
J'ai également interrogé, alors que j'étais à Albuquerque, M. Redman et M. Morris, les 2 messieurs dont la photo apparaissait dans le magazine Life dans l'article maintenant fameux sur les soucoupes volantes. I questioned them separately and found that their stories were remarkably consistent. Indeed, since they viewed the object from widely different parts of the city, there is some possibility that the parallax of the object can be obtained by making theodolite sightings now on where th ct appeared to them. The position of the object can be identified now because it was viewed close to a canyon in the mountains, Dr. LaPaz has kindly offered to obtain the parallax of this object for us.
Plus de 40 astronomes ont été interrogés dont 5 ont fait des observation d'un type ou d'un autre. C'est un pourcentage plus élevé que parmi la population dans son ensemble. Peut-être n'est-ce pas étonnant, puisque les astronomes, après tout, regardent le ciel. D'un autre côté, ils ne seront pas facilement trompés par des ballons, avions et objets semblables, comme pourrait l'être la population dans son ensemble.
Il est intéressant de remarquer upon the attitude of the astronomers interviewed. La grande majorité n'était ni hostile exagérément intéressée ; they gave one the general feeling that all flying saucer reports could be explained as misrepresentations of well-known objects and that there was nothing intrinsic in the situation to cause concern. I took the time to talk rather seriously with a few of them, and to acquaint them with the fact that some of the sightings were truly puzzling and not at all easily explainable. Their interest was almost immediately aroused, indicating that their general lethargy is due to lack of information on the subject. And certainly another contributing factor to their desire not to talk about these things is their overwhelming fear of publicity. One headline in the national papers to the effect that "Astronomer Sees Flying Saucer" would be enough to brand the astronomer as questionable among his colleagues. Since I was able to talk with the men in confidence, I was able to gather very much more of their inner thoughts on the subject than a reporter or an interrogator would have been able to do. Actual lity is rare; concern with their own immediate scientific problems is too great. There seems to be no convenient method by which to attack this problem, and most astronomers do not wish to become ed, not only because of the danger of publicity but because the data seem tenuous and unreliable.
Par conséquent, il est de ma recommandation considérée que la procédure suivante soit adoptée par l'Air Force :
D'abord, le problème des objets aériens non identifiés devrait recevoir le statut d'une problème scientifique. Dans
tout problème scientifique, les données sont recueillies avec une précaution méticuleuse et sont pesées et
considérées, sans empressement, par des hommes entièrement compétents. Par conséquent, il est proposé de demander à
un groupe honorable de scientifiques d'examiner les observations récentes ayant déjà passé 1 ou 2 examens. Si ce
groupe devient convaincu que les données mériteraient d'être traitées comme un problème scientifique, c'est-à-dire,
que les observations sont valides et que ce phénomène inexpliqué existe réelle, alors on devrait leur demander de
garantir que ces données sont worthy of being admitted into court
. Armed with this scientific opinion,
various scientific societies should be approached. The American Physical Society, the American Astronomical Society,
and the Optical Society of America are suggested, in particular. These Societies should be asked, in view of the
validity of the data, to appoint one or more members to constitute a panel to advise ATIC and perhaps to direct the necessary researches into the
phenomena. This would serve not only to work toward an ultimate solution of the problem, but in the meantime would
lend dignity to the project.
In short, either the phenomena which have been observed are worthy of scientific attention or they are not. If they are, then the entire problem should be treated scientifically and without fanfare. It is presumed that the scientific panel would work with the full knowledge and cooperation of the general contractor, but would not be bound by secrecy, which would tend to hamper their work. It is possible that this panel might be a panel in the RDB, similar to those in geodesy, infrared, or upper atmospheric research.
In the meantime, it is recommended that the Air Force approach the Joint Chiefs of Staff for endorsement of a considered statement of philosophy and policy for presentation to the public press, There is much confusion in the public mind as to what is being done about the situation, add a great deal of needless criticism is being directed toward the Air Forces for "trying to cover up!" or "dismissing the whole thing". The considered statement to the public press that the problem is being considered as a scientific one and is being referred to competent scientists in various fields should do a very great deal in satisfying the public clamour.
It may be, of course, that this proposal will not get beyond the first step. The scientist, or scientists, who examine the carefully screened evidence may decide there still is not enough evidence to admit the problem into the court of scientific appeal. Personally, I hardly think that this will be the case, since the number of truly puzzling incidents is now impressive.
The second stage may be a long one. The first effort should be to determine with great accuracy he phenomena to be explained really are and to establish their reality beyond all question.
Third stage would be the eventual publication of the findings of the scientific panel. This might take the form of a progress report. If, for instance, the scientific chase is led into a detailed examination of atmospheric optics, one can envision, perhaps, many years of work. This however, is the price one or a truly scientific investigation.
One fi em is that the flying-saucer sightings have not died down, as was confidently predicted some years ago when the first deluge of sightings was regarded as mass hysteria. Unless the problem is attacked scientifically, we can look forward to periodic recurrences or flying-saucer reports. It appears, indeed, that the flying saucer along with the automobile is here to stay, and if we can't shoo it away, st try to understand it.
Alors que j'étais à Los Angeles, on me da d'apparaître dans un programme TV avec Gerald Herd, l'analyse scientifique de la BBC ; avec Walter Riddel, l'expert en fusées ; et avec Aldous Huxley. Il devait y avoir une discussion autour d'une table sur les soucoupes volantes. Je déclinais immédiatement mais was prevailed upon to be in the studio when the program was in progress afraid that my presence as an astronomer "cramped their style" to a great degree, but nonetheless the program had the general effect of convincing the hearers that flying saucers did exist. There was very little constructive about the program. It consisted of a rehash of all the things we have heard so much about already. It might be profitable, for instance, to have a TV program, sponsored by the Air Force, acquainting the public with the problem of flying saucers as a scientific problem. Though suggested jokingly, there might be some point to this, if this investigation ever gets to the scientific panel stage.
JAH:eg