le A Paris (Ile-de-France) et dans le Sud-Ouest,
un phénomène céleste est observé. Certains témoins parlèrent de boucle lumineuse, d'autres encore de bolide à
formes diverses. Dans sa séance du 15 février, l'Académie des Sciences entend M. Chapelas Coulvier-Gravier
affirmer qu'il s'agissait d'une tête de nuage dont les bords frangés brillaient des derniers reflets du
soleil, déjà disparu, tandis qu'au cours de la séance du 22 février, M. Dumas citait une note de M. Vinot,
rédacteur-en-chef du Journal du Ciel (Bulletin de la Société d'Astronomie) qui s'efforçait de démontrer
la fausseté de l'interprétation de M. Chapelas Coulvier-Gravier. L'astronome Leverrier, pour sa part, se
plaignait de ce que la note de ce dernier ait empêché les observateurs d'envoyer à l'Observatoire leurs notes
sur les trajectoires du "bolide". En fait, alors qu'à Paris, on l'avait vu se diriger vers l'ouest, à Bordeaux à
la même heure, on le voyait suivre une direction nord-sud : Nous apprenons par un de nos societaires, de la
Charente Inférieure, que le bolide est tombé dans une prairie voisine du port de Douhet, île d'Oleron... Si
nos societaires de Rochefort et de La Rochelle pouvaient nous en avoir un fragment pour notre observatoire de
Paris, nous leur serions bien reconnaissants1"Observations de nos sociétaires", Le Journal du Ciel du 22 février-7 mars, p. 553 et suivantes.
Hélas, dans un numéro ultérieur la même publication déclarait : Le bolide du 10 fevrier a été aussi observé
par notre secrétaire, M. Rubino, à La Rochelle. Il constate que, après informations prises, il n'a pu trouver
trace d'une chute ; il s'est enquis auprès de personnes habitant l'île d'Ozeron. Un autre sociétaire, M. A.
Charon, a vu, a Rochefort, un officier de marine qui se trouvait dans l'île au moment de sa chute. Cet
officier, chargé par le prefet maritime de Rochefort de rechercher les traces de la chute du bolide dans les
environs du Douhet, a exploré cette contrée avec des matelots qui y ont mis le plus grand soin sans rien
trouver. C'est cette recherche qui, indubitablement, a fait écrire que le bolide y était tombé. ce bolide
offrait des particularités vraiment remarquables d'intensité et de durées2Le Journal du Ciel, 5-18 avril, p. 586.
Le Monde illustré du 15 février rapporte des observations indiquant que l'objet décrivait des spirales
et des virages et qu'il était animé d'une prodigieuse vitesse. Ces évolutions expliquent que, malgré sa grande
vitesse, il a pu demeurer visible aussi longtemps. Une gravure signée D. Valnay reproduisant l'observation
comporte la légende suivante : Le météore du 10 février, vers en , d'après le croquis de M.
Horsin Deon. On y voit une trajectoire claire, en lacet, verticalement dressée au-dessus du toit des
immeubles dans le ciel de la capitale s3illustration n° 23, LeMonde illustré du 27 février, p. 152. Ainsi
décrit, avec ses caractéristiques de durée et de trajectoire, le phénomène du 10 février ne pouvait
manifestement pas être un météore s4Bougard, M.: La chronique des OVNI, Delarge 1977, p. 138.
À Pwllheli (Pays de Galles, Grande-Bretagne), nous avons vu quelque chose que
nous n'avions jamais vu auparavant : des lumières, 8 en total, s'étendant sur une distance estimée à 13 km et se
déplaçant tantôt horizontalement, tantôt à la verticale ou en zigzag. Quelquefois, elles avaient une couleur
bleue très vive, parfois, elles ressemblaient plutôt à une lumière électrique (...) Elles disparurent à
un moment donné, mais elles revinrent bien vite, aussi éclatantes qu'au débuts5Bougard, M.: La chronique des OVNI, Delarge 1977, p. 138.
en
en Le capitaine Perry, de la barque Mendota, qui est récemment arrivée à
Portland, dans le Maine, des Barbades, raconte l'histoire suivante : Lorsquelles étaient au large des Barbades,
par une nuit claire d'avril, toutes les mains furent étonnées de voir un grand météore foncer à travers le ciel, et
frapper un autre météore ou une planète. L'étoile qui fut touchée prit feu immédiatement,
et flamboya vers le haut avec une lumière si brillante qu'elle illumina tous les cieux, brûlant brillamment de 7
h, l'heure où elle fut touchée, jusqu'à minuit, lorsque les flammes s'éteignirent, ne laissant aucune trace de
l'étoile.s6The Portsmouth Times de Portsmouth (Ohio), samedi 19 juin 1897 < Aubeck, C.: Magonia Exchange, 27 juillet 2006.
À quelques km au nord de Vera Cruz (Golfe du Mexique)n1Veracruz (Mexique), n'est pas clairement identifiée ; mais, parmi les quelques endroits ayant le même nom (tous en Amérique Latine, et aucune en Orient), il s'agit de la seule étant sur une côte.,
Edward L. Moss, à bord du HMS Bulldog, voit une succession rapide de lignes lumineuses apparaître au nord à
l'horizon et, sans qu'il y ait le moindre souffle de vent, s'approcher du bateau puis le dépasser en une série
de courtes pulsations lumineuses. Il fouille un peu l'eau, y trouvant de l'animalcule s7Moss, Edward L.: "Report of an unusual phenomenon observed at sea", Nature, 20 (28 août 1879), p. 428 < Fort, C. H.: Chapitre 21, Le livre des damnés, éd. Eric Losfeld 1967, p. 215.
en
le Près de Baarisal, petit village situé à l'ouest de l'embouchure du Gange, à 70 miles
au sud de Dacca (Pakistan), des Anglais entendent comme des coups de canon semblant
provenir de tous les coins de l'horizon s8Naud, Yves: Les E.T. et les OVNI dans l'histoire, Famot 1977, tome 2, p. 210.
en
le en A Goshen (nord de l'Indiana), un ballon est observé haut dans les airs, passant
vers l'est s9Article
du Palo Alto Pilot de Emmetsburg (Iowa), 5 août 1875.
le
le A Fort Wayne (Indiana), un ballon est vu voguant vers le sud-est, à
grande altitude s10Article du Palo Alto Pilot de Emmetsburg (Iowa), 5 août 1875.
le A Richmond (Indiana), par une lune brillante, des
personnes voient un ballon voguer vers le sud-ouest s11Article du Palo Alto Pilot de Emmetsburg (Iowa),
5 août 1875.
le en A Chicago, un ballon est vu passer haut dans les airs
au-dessus de la ville par des témoins crédibles, venant du nord-est à travers le lac Michigan, et
poursuivant au loin vers le sud-ouest s12Article du Palo Alto Pilot de Emmetsburg (Iowa), 5 août 1875.
en
le en A Minneapolis (Minnesota), plusieurs résidents voient un ballon flotter vers l'ouest, à grande altitude
s13"Domestic", Courier de Waterloo (Iowa), 18 août 1875.
en
L'explorateur G. B. Scott raconte : quand de Calcutta (Inde) je me rendais dans l'Assam en
traversant
les Sundarbans, le temps était calme, le ciel pur, aucune perturbation atmosphérique n'était prévisible. Durant
la journée les rumeurs produites par les conversations et la navigation m'empêchaient d'entendre autre chose. La
nuit, quand nous nous arrêtions aux bords des canaux loin des villages et entourés de toutes parts par des km de
marais, il n'y avait plus pour rompre le silence que le clapotis de l'eau et la chute des cailloux et à
intervalles réguliers, des sortes de coups de canon. Parfois un seul, parfois 2 ou 3 de suite. Ils semblaient
être tirés de loin, mais jamais de la même distances14Naud, Yves : Les E.T. et les
OVNI dans l'histoire, Famot 1977, tome 2, p. 210.
le en Par un jour de travail ce baptême
fut réalisé par (...) une nuit très sombre. Après notre réunion de prière Mrs. John Taylor et Miss Sarah Lively
furent baptisées par moi dans la rivière Thames n2A Londres, Ontario, Canada quand soudain arriva du ciel une très belle lumière, qui reposa
sur tous — membres comme non-membres — plus lumineuse que le soleil à midi... Elle descendit avec le son comme
d'un puissant vent impétueux. Nous pouvions l'entendre loin au-dessus, et alors qu'elle atteint l'endroit où
nous nous trouvions, nous fûmes enveloppés par la plus brillante et plus belle lumière que je vis jamais — la
gloire du Seigneur. La lumière était ronde, droit de haut en bas, comme un rayon du ciel à la terre, et tout
aussi brillante à son bord interne qu'il ne l'était au centre, et autant que nous pouvions voir, il faisait tout
aussi sombre à son bord externe qu'à un mile de là... Après le baptême et le dismissal la lumière ne disparut
pas, mais remonta progressivement jusqu'à être perdu de vue s15J. J. Cornish <
Velt, Harold I.: The Sacred Book of Ancient America < Keel, J. A. : Why UFOs.
Sur la Lune, observation d'une lumière supposée
réfléchissante s16"A Mirror In The Moon", Warren Ledger, 18 novembre 1875.