le en A Konstanz, merveilleuse figure dans
le ciel n1Aurore boréale ? s1Hellman, 1921, p. 19, 89 < Silverman, Sam: "Auroral Annotations".
en
le
en A Augsburg, figure effrayante dans le ciel.
Rayons flamboyants au-dessus des nuages, à leur maximum vers en n2Aurore boréale probables2Hellman, 1921, p. 19, 89 < Silverman, Sam: "Auroral Annotations".
en (lendemain du jour des Cendres) A Baulme, abbaye Imperiale et bien renommée au Comté de Bourgogne, (où je fais ma
demeure ordinaire avec le Réverend Seigneur de Montirnò, grand prieur dudit lieu) laquelle est posée
en un fond, et enclose de tous côtés de hauts rochers ou plustôt boulevards, entez sur le sommet des
montagnes, mais si bien unis et elaborés naturellement, qu'il est advis que l'artifice des mains humaines y
soit entrevenu, et qu'on les ait taillé à pointe de marteau. Et comme j'avais resolu d'aller à la foire de
Lons le saulnier (ville digne de remarque, tant pour sa belle et bonne situation que par le grand train de
marchandise qu'on y traffique) proche de ladite Abbaye de 2 petites lieues, laquelle se tenait lors, m'étant
levé environ 1/2 h avant l'aube, je suis sorti au jardin et vergier de mon logis, et selon ma coutûme,
continué depuis ma jeunesse d'observer de nuit la face du ciel, levant les yeux en l'air, j'ai apperceu du
côté est 2 troupes de gens de pied armés de mourions épées et lances, tournoyants en forme de limaçon, et
cheminant en bel ordre et équipage contre le septentrion, ce qui m'étonna étrangement. C'est pourquoi
voulant découvrir plus à plein que c'était, et voyant que les divers obstacles de l'abbaye et des maisons
des religieux ne me permettaient la totale vue de la demi-sphère céleste, en compagnie de messieurs le
Prieur de S. Adegrin, le Doyen et le Sellerier, qui tous 3 ont les jambes à commandement, je suis monté pas
à pas avec plusieurs autres villageois, un peu plus haut que l'Eglise de S. Jean, vers une croix de pierre,
communément nommée la croix de monget, laquelle regarde droit le bourg et l'abbaye des Dames Religieuses de
Chastel Charlon (où il y a un Château d'ancien édifice dont ledit bourg et abbaye prennent leur nom) lequel
du temps de Louis 11ème Roi de France, et du Seigneur de Craon (qui le ruina, ensemble les autres
forteresses et maisons des gentils hommes Comtois mal défendues) était beaucoup plus fort et assuré qu'il
n'est pour ce jourd'hui. Car depuis alors la longue paix du pays (qui comme ennemie de tous desseins
guerriers, anéantit et perd petit à petit les œuvres et actions des guerres) à fait que peu à peu ce
chasteau s'est ruiné. Etant donc, dis-je monté vers la susdite croix, je vis avec mes assistants droit sur
le plant dudit Chastel Charlon lesdites troupes armées à plaisir desquelles chacune semblait avoir cent pas
de front, et demeurèrent presque 1/4 h en cest estre, comme se preparant pour s'entrechoquer, et puis
soudain se ruèrent à l'escarmouche les uns parmi les autres d'une grande fureur. Ce que donna grand
épouvantement aux spectateurs, les tirant et ravissant en grande admiration, extrême frayeur et crainte, de
sorte que aucun de nôtre compagnie se sauvèrent vistement, pensant déja avoir les fourriers à leurs portes
pour loger cette gendarmerie : autres qui scavoyent que tel exercice était à la solde d'un monarque plus
puissant que tous ceux de la terre, referoyent cela au conseil de la majesté divine. A la fin l'issue de
cette guerre fut telle, que après avoir donné plusieurs estramaçons les uns aux autres et s'être bien
entrebatus avec leurs lances, la première des armées disparut sur la ville d'Arlay, et l'autre sur Poligny,
survenant une nuée espesse tirant sur le rouge, qui les enveloppa, et fit perdre de vue tous les
combattants, ne restant que quelque petit bataillon des nuées poussées et agitées des vents, qui rendaient
grosses gouttes de pur sang, qui arrosaient la terre à plomb (nous semblait-il) sur plus de 3 ou 4 lieux,
sans apparence d'autre chose quelconque s3Guyot Maillard: Description du grand, horrible, et effroyable meteore, et vision prodigieuse de deux armees apparues en l'air au dessus de Chastel Charlon en la Franche Comté de Bourgongne, & plusieurs autres endroits des Gaules, le Ieudy, lendemain du iour des Cendres 8. du Moys de Mars 1590..., s.l., 1590 < Bibliothèque municipale de Lyon, Rés 315946 = BNF BN-8-LB35-1322 = Auxerre C 2559 8 T.14 p.29° = Besançon 257598 (fonds ancien) < Deliyannis, Y.: "1590, March 8th : Chastel Charlon (Château Chalon, France)", Magonia Exchange, 24 décembre 2007. .
en
le Entre Guermingen et Assenoncour (Alsace)n3Contrairment à à Assen en Drenthe (Pays-Bas) citée par la 1ʳᵉ source, Nicolette
Lang-Bernhard voit un groupe d'hommes et de femmes - supposés être des sorcier(e)s - dansent : la preuve
incontestable et finale de la vérité de l'événement était le fait que le lieu où cette danse avait été
promulguée fut retrouvée... foulée en un anneau comme on en trouve dans un cirque lorsque des chevaux courent
autour en un cercle, et parmi les autres traces étaient marques récentes des sabots de chèvres et bœufss4Plot (Robert Plott?): Journal of Meteorology, 1696 < Wilson, Terry: The Secret History of Crop Circles, décembre 1998 s5Remy, Nicolas: Daemonolatreia, 1595, réédité "Demonolatry, edited with introduction and notes by Montague Summers", Rodker, 1930, réédition facsimilé de Frederick Muller, 1970, pp. 50-51 < Pajmans, Theo: "Research crop circle Assen 1590", 2003.
en
le A Donauworth, merveilleuses figures et signes
dans le ciel. Une gravure montre des nuages flamboyant n4Des aurores boréales possibless6Hellman, 1921, p. 19, 89 < Silverman, Sam: "Auroral Annotations".
En Ecosse, des paysans informent le comte (représentant du roi) qu'un grand objet
tubulaire a été vu survolant leur ville. Il est resté sans bouger dans le ciel pendant plusieurs mn avant de
disparaître s7Aubeck, C.: "Scotland 1590: Tubular object in the sky?", Magonia Exchange, 7 mai 2007.
A Augsburg, choses vue dans le ciel n5Peut-être l'aurore boréale du 8 marss8Hellman, 1921, p. 19, 89 < Silverman, Sam: "Auroral Annotations".