Site Web.
Mettre à disposition pour consultation un ensemble de pages Web.
Un site Web a une adresse qui l'identifie de manière unique sur Internet. Les documents qui le constituent sont stockés chez un hébergeur.
Le webmestre (webmaster) publie les mises à jour (nouvelles pages, modifications, etc.) chez l'hébergeur.
L'adresse d'un site Web est représentée par une URL.
La publication chez l'hébergeur se fait généralement via FTP, WebDAV ou une interface utilisateur Web.
Même s'il n'est pas obligatoire, un nom de domaine propre à votre site est plus qu'appréciable. L'objectif est de lui donner un nom :
Evitez également les URL valides, mais inhabituels (ne commençant pas par www, ne finissant pas directement par .com .org ou .fr).
L'achat d'un nom de domaine est abordable aujourd'hui (on peut en trouver pour une dizaine d'euros/an). Si votre hébergeur ne supporte pas l'hébergement de noms de domaine, changez-en ou à défaut utilisez un service de redirection de votre nom vers l'URL de votre hébergement (les registrars en offrent souvent un).
Les informations contenues dans vos pages doivent être exploitables. C'est-à-dire :
Lorsqu'une de vos pages sera élue dans un résultat de recherche sur Internet, il est important que le visiteur qui s'y rendra ne soit pas désemparé et puisse juger de l'ensemble de la qualité du site sur lequel il est arrivé. Il faut pour cela :
Les caractères accentués que vous tapez ont un code qui est spécifique à votre locale, ce qui n'est peut-être
pas le cas de vos visiteurs. Afin que ceux-ci voient vos caractères accentués quelle que soit leur locale,
veillez à ce que vos caractères accentués utilisent les expressions HTML adéquates (é
egrave;
etc.) ou spécifier que votre document est encodé avec un ensemble de caractères (charset) supportant ces accents, comme UTF-8.
Contrairement à l'anglais, le français précède d'un espace un certain nombre de ponctuactions (?, !, :). En
HTML, un espace est par défaut un caractère sécable, c'est-à-dire autorisant ce qui le suit à passer à la ligne
suivante. Afin de conserver ces ponctuations à côté du texte qu'elles ponctuent, précédez-les d'un espace non
sécable (
)
Les compteurs n'intéressent que vous. Outre le fait qu'ils soient souvent interprété comme une marque de puérilité ("c'est moi le plus fort"), ils sont inutiles : personne n'ira voir votre page parce que d'autres vont la voir. Personne n'est non plus dupe sur le fait que ces compteurs sont trucables à volonté (total de départ, modifications).
Vos visiteurs ne viennent pas sur votre site pour voir de la pub. N'utilisez les pubs que si vous en avez vraiment besoin (vivre d'un site typiquement).
On a parfois tendance à reproduire sur le Web les principes que l'on a trouvé dans les supports papier (livres, revues, etc.). Cela mène souvent à des abherrations, ignorant complètement les avantage d'un support informatisé. On trouve parmi ces abherrations :
<cite>
) et auquel on peut donner l'apparence de son choix. Les guillemets
gardent toutefois un sens quand ils veulent exprimer, non pas une citation, mais une expression ou une
approximation.
Il existe également des abherrations dans l'utilisation des moyens modernes eux-mêmes. Elles ne correspondent pas à la reproduction d'un réflexe issu d'un paradigme antérieur comme celui des livres, mais sont directement issues d'une mauvaise compréhension du nouveau paradigme Web. Il s'agit notamment de :
https://monlien
), ce qui nuit à la
lecture et est sans intérêt (quand on veut reprendre un lien plus tard on le copie dans son presse-papier ou à
plus long terme le met dans ses favoris). Parfois même ces valeurs sont affichées sans même constituer un
hyperlien (on est alors obligé de copier la valeur du lien dans le presse papier et la coller dans la barre
d'URL).
border
d'images ou de tableau),
caption
de tableau)hspace
et
vspace
du Web)
<ul>
) ou ordered lists (
<ol>
) avec tous types de numérotations (1,2,3..., A,B,C..., i,ii,iii,iv...), indentations ou
personnalisation des puces.
Il existe enfin d'autres abherrations, mais du côté des utilisateurs cette fois, et qui n'influent pas directement sur l'élaboration d'un site Web. On peut trouver parmi celles-ci l'impression de documents Web (un document Web n'est pas fait pour être imprimé - pas de saut de page - et un bon document Web n'est jamais long, mais utilise des hyperliens qui sont abolis par l'impression).
La meilleure manière d'être référencé pour un sujet donné, au-delà des astuces de mots-clés meta, etc. c'est encore d'avoir un contenu de qualité et pertinent par rapport à ce sujet.
Parmi des règles simples, on peut citer :
Les liens que vous proposez vers d'autres sites sont censés refléter un intérêt que vous leur porter. C'est du moins la valeur que leur portent vos visiteurs. Si vous choisissez de pointer vers des sites au terme d'un simple accord mutuel avec le webmestre de ce site, juste pour être référencé, cela ôte toute valeur à vos liens, et donc à une partie du contenu de votre site. On fera moins confiance à ce que vous écrivez.
En induisant un traffic sur le réseau, votre site Web implique une consommation de la bande passante que celui-ci peut supporter. Les hébergeurs vous font payer cette consommation au forfait, proportionnellement, ou vous imposent un maximum (par mois typiquement, coupant tout accès une fois ce maximum atteint). Dans tous les cas, une consommation excessive devient un problème.
Cette consommation est induite par :
Chaque fois que vous incluez une adresse email dans une page Web, un robot est susceptible de scruter cette page, détecter l'adresse, et l'ajouter à la prochaine liste de ses victimes de spam (voire d'émetteur de virus). Il est donc important de ne jamais placer de telles adresses en clair (que ce soit à l'affichage, mais aussi dans le code source HTML) mais de manière déguisée. Plusieurs options s'offrent à vous pour cela :
Referrers
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