L'histoire a déjà connu des cas d'animaux réputés mythiques mais finalement acceptés :
Pendant des siècles, les occidentaux entendirent des histoires d'un singe géant vivant dans les jungles d'Afrique.
La créature était appelée enge-ena par les indigènes, et décrite comme plus grande et plus forte qu'un
homme. Ce ne sera pas avant en , lorsqu'un missionaire américain arriva à se procurer un crâne et des
os de la créature, que la science fut officiellement présentée au gorille des plaines de l'ouest.
Si les girafes et les zèbres pouvaient s'accoupler, leur rejeton ressemblerait à un Okapi. Cette
créature à l'apparence étrange a des jambes rayées comme un zèbre mais la face d'une girafe. Son cou est bien plus
court que cette dernière, mais comme son cousin, il a une langue extrêmement longue, pouvant aller jusqu'à 12
pouces. L'Okapi peut utiliser cette langue pour nettoyer ses paupières et ses oreilles. Avant 1901, les okapis
n'étaient connus que des gens vivant dans la forêt tropicale du Congo.
Egalement connu sous le nom de tigre ou loup de Tasmanie, le thylacine était un grand mamifère
marsupial carnivore qui vivait en Australie. Il avait une longue queue ridige, des
rayures sombres sur le dos et la croupe, et une poche semblable à celle d'autres marsupiaux comme le koala et le
kangourou. Il fut amené à disparaître par l'activité humaine et l'introduction de chiens sauvages sur le continent
australien. Le dernier thylacine sauvage confirmé fut repéré en Tasmanie en
en , tandis que le dernier captif mouru au zoo Hobart de Tasmanie en . Bien que
largement considéré éteint, des observations de cette créature étrange ont encore lieu de temps à autre.
En 1938, le conservateur d'un musée d'Afrique du Sud faisant le tri dans les prises quotidiennes des pêcheurs
locaux et cherchant des créatures inhabituelles repéra un coélacanthe, un ancien poisson considéré
éteint depuis des millions d'années et connu uniquement à travers des fossiles. Comme de nombreux "cryptids", le
coélacanthe était en fait bien connu des habitants locaux, qui l'appelaient poisson gombassa ou
mame.
A partir de en , des gens au Zimbabwe commençèrent à repérer un guépard
avec des marques inhabituelles. Au lieu de points, ce guépard avait de grandes taches comme un léopard et des bandes
noires en descendant sin dos. Les gens appelèrent la créature "guépard royal". Certains pensèrent
qu'il aurait pu s'agir d'un hybride léopard-guépard ou d'une nouvelle sous-espèce de guépard. Le mystère ne fut pas
résolu avant en , où un guépard royal naquit au Centre De Wildt d'étude des Guépards en Afrique du
Sud. Une analyse révéla par la suite que les marques du guépard étaient le résultat d'une mutation génétique très
rare.
Au milieu des années 1990s, le pivert à bec ivoire était largement considéré comme éteint suite aux décennies de
déforestation et de chasse par les collectionneurs. Il fut redécouvert en , lorsqu'un passionné
d'oiseaux faisant du kayak dans les eaux des bois d'Arkansas rapporta en avoir vu un
vivant. Des chercheurs obtinrent par la suite une video de l'oiseau, ainsi qu'un enregistrement audio de son chant
et du son distinctif qu'il fait lorsqu'il perce le bois.
Des légendes de l'île indonésienne de Flores parlent d'une race mystérieuse de petits gens appelés Ebu
Gogo, qui enlevait les enfants et parlait par murmures. Des scientifiques commençèrent à prendre ce mythe plus
au sérieux lorsque en , les restes d'une nouvelle espèce d'humanoïdes appelée Homo
floresiensis fut découverte dans des grottes de l'île. La datation des fossiles suggère qu'ils
auraient vécu à côté des humains modernes il y a seulement 12 000 ans.
Les calamars géants peuvent grandir jusqu'à 13 m de longueur et pourraient avoir inspiré le mythe
norvégien du kraken, un monstre marin au nombreux bras. en , des chercheurs japonais
appâtèrent et filmèrent un specimen vivant dans son habitat océanique naturel pour la 1ʳᵉ fois. La créature lutta
pendant 4 h avant de finir par se libérer, en perdant un bras de 18 pieds de long.