Le projet Lure ("Leurre" ou "App�t") fut con�u pour amener des aliens à atterir ouvertement sur Terre, afin qu'un contact avec l'humanité puisse être officiellement établi.
C'est Robert S. Carr, directeur de la Recherche Educative des Studios Walt Disney, qui officie par la suite comme Conseiller Sp�cial du NICAP et sugg�re l'opération Lure. Le projet est bas� sur une tentative du DRB en 1958 de construire un terrain d'atterrissage top secret pour les ovnis. Le projet est pleinement adopté par Donald Keyhoe, qui le décrit en détails dans s1[Keyhoe 1973] Aliens from Space :
L'App�t sera une base isolée aux structures inhabituelles et aux affichages nouveaux, con�ue pour attirer l'attention des aliens des OVNI. La curiosit� des êtres de l'espace a été démontrée des centaines de fois de par leurs approches �troites de voitures, trains, bateaux et appareils, ainsi que leur survol r�p�t� de salles de spectacles, centrales d'�nergie ou b�timents inhabituels.
L'App�t aura 3 faux OVNI ou plus, de type disco�daux avec d�me, faits d'alluminium. Chacun aura des panneaux vitrès pour montrer que personne ne se cache à l'intérieur. Il n'y aura aucune tentative de capturer les aliens ou les OVNI. La base sera d�sert�e et les humains les plus proches seront situés à des postes d'observation dissimul�s à plus d'un mile de distance. Aucun appareil ou traffic au sol ne sera autoris� près de l'App�t et toutes les chasses d'interceptions seront termin�es s2Keyhoe 1973, pp. 270-1.
Cependant l'opération Lure ne sera jamais mise en pratique. Dans l'hypothèse où des aliens surveillent l'activité terrienne, il semble peu probable que leur curiosit� soit aussi na�ve qu'ils puissent être amen�s à atterrir en raison de la prèsence de modèles de soucoupes volantes. De plus, on peut penser que s'ils avaient une quelconque intention d'établir un contact ouvert avec l'humanité, ils l'auraient d�j� fait. Si au contraire ils ne pr�voyaient pas d'établir un tel contact dans un avenir proche, il para�t peu probable que leur agenda puisse être influenc� par nos efforts de les encourager à atterrir en masse.
R�f�rences :