À Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées Atlantiques / Pays Basque), le , Yves Prigent (instituteur surveillant général d'une école), ainsi que sa famille (sa femme, ses 2 fils) ainsi que d'autres personnes, réunies ou isolées, dans la même ville ou dans des villages aux environs, voient passer dans le ciel un phénomène étrange, en direction du sud-ouest.
M. Prigent évalue son altitude évaluée diversement à 2000 s1Fondin, Jean : "Un lecteur de Tintin a vu les mystérieux 'cigares volants'", Tintin-Actualités, n° 210, 1952-10-30, 3000 s2France Dimanche, 1952-10-26 ou 10000 m s3Michel, A.: Lueurs sur les soucoupes volantes, Mame, 1954, p. 176 un énorme cigare blanc incliné à 45°, accompagné d'un panache et de dizaines de boules lumineuses.
entourées d'un anneau qui avancent en zigzaguant. Devant lui, environ 30 objets progressent par couples. M. Prigent les observe grâce à ses jumelles et voit qu'il s'agit de sphères rouges cerclées d'un anneau planétaire de couleur jaune, comme des versions réduites de Saturne. Tous ces ovnis émettent de temps en temps des jets de vapeur et laissent derrière eux de longues traînées d'une substance tombant lentement au sol.
Les objets ont également été perçus sur les radars de la toute proche station de Mont-de-Marsan s4Source?.
De nombreux témoins assureront qu'il en tombait encore des heures après ; tout d'abord gélatineuse, cette substance se gazéifie en quelques heures. On nommera cette abondante traînée sous forme de filaments les "fils de la Vierge" s5VSD 2007 H.
Alors qu'un maître de physique d'Oloron-Sainte-Marie annonce que les fils lâchés sont l'œuvre de grosses araignées, 3 personnes postées jeudi à La Tour-de-Peilz, dans le voisinage de "Bellaria" apercevront très nettement, vers , un grand disque noirâtre - d'un diamètre approximatif de 20 m - tomber en "feuille morte", bien détaché sur l'écran sombre du Mont Cubly. L'engin traversait une bande de nuages horizontaux, reparut plus bas et disparut. Des recherches entreprises à l'aide d'une automobile n'ont donné aucun résultat. Et la nuit tomba... sans dissiper le mystère s6Gazette de Lausanne, mardi 28 octobre 1952, p. 4 < Barbieux.