
Le 1er cas de mutilation animale associé à des ovnis (en tant que vaisseaux extraterrestres supposés) apparaît dans le Colorado. A l'époque un certain nombre d'observations d'ovnis est signalé dans cette région.
Vont suivre d'autres, mais surtout à partir de fin . Rapidement, des députés des différents états touchés vont faire appel à l'aide du gouvernement fédéral.
Le , c'est Carl Curtis (sénateur du Nebraska) qui écrit à Clarence Kelley (directeur du FBI à Washington), appelant à enquêter sur d'étranges "mutilations" et morts de bétail (cattle) et d'animaux d'élevage (livestock) en général dans sa circonscription.
Le , Curtis envoie un nouveau courrier à
    Kelley
    sur ce même problème, où des bêtes sont démembrées dans une sorte d'étrange culte de sorcellerie
. Kelley répond qu'après étude, aucune loi fédérale au sein de la
      juridiction d'enquête du FBI n'a été violée
 et que le FBI
    ne peut donc intervenir.
Le , Floyd K. Haskell (sénateur du Colorado) écrit à l'agent spécial en charge (SAC) T. Rosack de Denver (Colorado) que depuis
    plusieurs mois son bureau reçoit des rapports de bétail mutilé. Il parle de 130 cas signalés au Colorado ces 2
      dernières années dans 9 états
 .
    Le , Haskell téléphone au Directeur du FBI pour lui faire part
    de
    ses préoccupations à propos des mutilations de bétail dans les états de l'ouest. Le lendemain l'agent R. J.
    Gallagher le rappelle. Dans leur conversation, Haskell décrit la perte de l'oreille gauche, l'œil gauche, les
      organes sexuels et du sang drainé des carcasses, mais absent du sol
. Haskell demande que le FBI enquête, arguant qu'il s'agit de quelque chose de trop gros pour les autorités
    locales. Gallagher le redirige alors vers le Département de la Justice afin d'obtenir une résolution de la loi de
    juridiction. Ce même jour, Haskell recontacte Gallagher, indiquant avoir reçu un appel de Dane Edwards, rédacteur
    d'un journal à Brush (Colorado), lui ayant dit que des hélicoptères de l'Armée U.S ont été vus dans la région là où le bétail mutilé a été trouvé, et ajoute
    avoir été menacé (sans que l'on sache de quelle manière ni de la part de qui). Gallagher indique à Haskell que le
    bureau local prendra contact avec Edwards pour enquêter sur ces histoires de menaces . Le
    directeur du FBI, à son tour, confirme à Haskell le problème d'absence de juridiction pour qu'une
      enquête fédérale soit autorisée par la loi, la seule possibilité étant que l'on ai observé un transport de ces
    bêtes entre états (ce qui n'a jamais été le cas).
Dans presque tous les cas, l'œil gauche, l'oreille gauche, le rectum et les organes sexuels ont été découpés et le
    sang drainé. Dans le comté de Morgan (Colorado), on rapporte qu'un hélicoptère a été
      utilisé par ceux qui ont mutilé le bétail , et que plusieurs personnes ont été signalées être prises en chasse par
      un hélicoptère semblable
. demande alors que ces mutilations soient prises au sérieux, les fermiers commençant
    à s'armer pour protéger leurs élevages et familles. Haskell ajoute : Clairement quelque chose doit être fait
      avant que quelqu'un soit blessé
.
Le , Harrison Schmitt (sénateur du Nouveau-Mexique), écrit
    directement à Griffin B. Bell (Ministre de la Justice). Schmitt relate de nombreuses mutilations de bétail ayant eu
    lieu dans l'ouest et au Nouveau-Mexique. Il cite un article d'un journal local, ayant
    rapporté que le FBI avait abandonné l'enquête parce que les mutilations de bétail ne
    constituaient pas d'infraction fédérale. Schmitt demande alors au Département de la Justice de réexaminer la
    juridiction du FBI. Schmitt soumet également des rapports de la Police d'État du
    Nouveau-Mexique sur les mutilations. Bell répond : Je dois
      admettre que les éléments m'ayant été envoyés indiquent l'existence d'un des phénomènes les plus étranges que
      j'aie connu
 et demande que quelqu'un examine les histoires de mutilations de Schmitt dans les états de
    l'ouest, ajoutant que le sénateur Schmitt est notre ami
. Bell autorise alors une enquête pour Division
    Criminelle du DoJ afin de déterminer si une intervention fédérale est justifiée. Schmitt fournit alors à la Division
    Criminelle des rapports d'enquêtes locales sur des mutilations, préparés par Gabriel Valdez: 29 rapports soumis entre 1975 et 1978. Dans tous ces rapports sauf 1, les
    organes sexuels ont disparu. 1 rapport par de 2 trous de ponction sur le cou et le dos de la vache devant ses os de
    hanche, qui ont l'air d'avoir été faites depuis les airs pendant que la vache se tenait debout.
  Valdez soumet aussi son résumé d'enquêtes réalisées (à ce moment ses enquêtes sont encore en cours) : L'oreille
    gauche, la langue, les mamelles 
 cette substance huileuse furent soumis à un labo privé (on ne sait
    lequel, ni pour qui ils travaillaient) qui ne parvint pas à analyser la substance qui avait ont été enlevées avec ce qui semble être un instrument aiguisé et précis
,
    écrit Valdez de l'une des vaches trouvées sur la ferme de M. Gomez à Dulce (Nouveau-Mexique). Les enquêtes ont continué autour de la vache et révélé qu'un
      appareil suspecté d'un type ou d'un autre avec atterri 2 fois, laissant 3 marques de pod positionnées en forme
      triangulaire (des marques d'éraflures furent aussi trouvées)… également une substance jaune et huileuse était en 2
      endroits sous les petits tripodes. Ceci fut soumis au labo de la Police d'État. Le labo ne put détecter le contenu
      de la substance
. Des échantillonsdisparu ou s'était
      désintégrée
. 3 jours plus tard, Howard Burgess d'Albuquerque réalise un test de radiation sur les lieux de la
    mutilation. Selon ses mesures, autour des marques de tripode, le niveau de radiation est du double de la mesure
      ambiante normale
. Le résumé de Valdez inclut ceci : L'opinion de l'auteur est que les découvertes de
      radiation sont délibérément laissées sur les lieux pour troubler les enquêtes
. Selon Valdez, après une enquête
    intensive sur 23 cas de mutilations de bétail signalées dans l'état du Nouveau-Mexique au cours des 16 derniers
    mois, tous suivaient le même schéma.
Des rapports sur ces mutilations sont régulièrement établis par la police, comme par le FBI. Diverses hypothèses sont émises pour les expliquer, depuis les prédateurs et charognards (mais qu'on a du mal à imaginer capables d'effectuer de découpes aussi précises, et dont on pense qu'ils s'attaqueraient d'abord aux viscères ou même aux muscles, sans être capables de casser des pattes de bétail comme cela est décrit dans certains rapports) , jusqu'aux expérimentations extraterrestres (observations de lumières non-identifiées) ou une opération gouvernementale secrète (hélicoptères non autorisés), en passant par les sectes sataniques (mais qui n'ont vraisemblablement pas les moyens d'une découpe nécessitant l'utilisation d'instruments chirurgicaux ou au laser, ni la technique nécessaire à l'utilisation de tels instruments, et qui s'orienteraient a priori plus vers l'extraction d'organes tels que le cœur ou le cerveau).
  Le , le bureau du procureur du 1er District Judiciaire, soumet une proposition de subvention à l'Administration d'Assistance au Maintien de l'Ordre (LEAA) demandant 44170 $ pour financer une enquête sur les mutilations de bétail au Nouveau-Mexique.
Le , Harrison Schmitt et R. E. Thompson, respectivement sénateur et US Attorney du Nouveau-Mexique, organisent une conférence spéciale sur le sujet. Y assistent des enquêteurs privés et des forces de l'ordre de plus de 10 états, des représentants du FBI, et la presse .
Par la suite la LEAA accorde au bureau du procureur du 1er District Judiciaire du Nouveau-Mexique la subvention de 50000 $ qu'il a demandé pour enquêter sur le sujet. Le , Kenneth Rommel est nommé à la tête de ce projet "Opération Mutilation Animale" centralisant toutes les enquêtes (la police et le FBI redirigent les rapports vers le Q.-G. du projet qu'est le bureau du FBI d'Albuquerque, Nouveau-Mexique). L'enquête est critiquée par certains journalistes et officiers de police locaux habituellement chargés de ces enquêtes . En , le rapport final conclut à des dommages effectués par des prédateurs et charognards .
En , Marcia Smith intègre un chapitre consacré au sujet dans son rapport sur les ovnis .
À partir de , Jean Sider
 menera sa propre enquête sur le sujet , contestant notamment
  le rapport Rommel n2Un article qui n'est lui-même
        pas exempt d'arguments contestables. Il fera une étude statistique sur plus
    de 700 cas de mutilations animales sur lesquels il pu obtenir des informations.
À partir de cette également, un phénomène en apparence similaire intervient en Angleterre, où plus de 160 chevaux seront retrouvés tués et/ou, mutilés. Là aussi on fait l'hypothèse de rites sataniques ou pervers sexuels. Le pic de cette série morbide intervient entre à , avec plus de 30 cas dans le Hampshire (sud de l’Angleterre).
La police locale crée alors une équipe spécialisée pour mener l'enquête, surnommée "Opération Mountbatten" n3du nom de l’un des chevaux retrouvés mort et mutilé. La Ligue internationale de la protection des chevaux lance aussi une enquête. Un portrait-robot d'un suspect est même établi et publié et une surveillance serrée organisée, mais il n'y eu aucune arrestation et l'affaire restera un mystère après l'arrêt des crimes en .
En , Ted Barnes (ancien chef de l’unité sur les crimes contre les équidés de la Metropolitan police) publie les conclusions de 20 ans de recherches sur ces morts et mutilations : 80 % des attaques suspectées sur des chevaux n'avaient pas été commises par des humains :
Dans la très large majorité des cas, les blessures ont été auto-infligées par l’animal ou par un autre cheval. Lorsqu’une jument est en chaleur, elle fait n’importe quoi. Elle est capable de se frotter contre des barrières ou des objets pointus et peut en venir à s’infliger des blessures horribles. Elle ne s’arrêtera pas si elle saigne (…) et le problème est que comme ça implique souvent ses organes génitaux, les gens pensent que les blessures ont été infligées par un pervers.
Comme pour les mutilations animales de la vague américaine précédente, il précise que, la plupart du temps, les mutilations ont été infligées par des animaux sauvages, avant ou après la mort du cheval.
Si un vétérinaire n’est pas totalement certain des causes de la mort d’un cheval, il est normal qu’il contacte la police. Mais souvent, comme ces histoires sont relativement rares, les enquêteurs concernés ont peu d’expérience sur la manière de se pencher sur ces cas.
Barnes n'exclut pas toutefois que certains chevaux aient pu être tués ou mutilés par des humains, dans des actes de vengeance à la suite d’un litige, ou encore par un déséquilibré.
D'autres événements seront reliés aux mutilations de bétail, comme les cas similaires attribués aux chupacabras, plus au sud de l'Amérique, ou même certains rares cas de mutilations humaines.
En , une vague de mutilations de chevaux fait rage à travers la France, en particulier dans sa partie nord. Certains témoignages font état de 2 personnes prises en flagrant-délit, parlant une langue étrangère et avec une serpette, et un portrait est même publié .