A l'été en , en Nouvelle Ecosse (Canada) Daniel McGinnis (adolescent) voit d'étranges lumières sur
"l'île des Chênes" (Oak Island (Nova Scotia)) au large de la maison de ses
parents. À la recherche de la source de ces lumières, McGinnis trouve sur le sol forestier de l'île une dépression
circulaire d'environ 4 m de diamètre s1Lamb, Lee: Oak Island Obsession the Restall Story, Toronto, Ontario: Dundurn, 2006.
En regardant alentour, il constate qu'un certain nombre de chênes entourant la depression ont été enlevés. Il
remarque également un palan suspendu à une branche, juste au dessus du trou peu profond.
Convaincu qu'il s'agit d'un endroit intéressant à explorer, il quitte l'île pour enrôler 2 amis adolescents : John Smith et Anthony Vaughan, qui l'accompagnent le lendemain pour commencer à creuser sur le site, espérant probablement trouver un trésor de pirate n1Le capitaine William Kidd admit avant sa capture en avoir enterré une certaine quantité de butin dans la région s2Conlin, D : Nova Scotia Museum. Pirates, 2007.. s3Oak Island Money Pit - The Last Great Unsolved Mystery. À 1 m de profondeur, McGinnis et ses amis découvrent une (des?) dalle de pierres, qui s'étend sur toute la surface de l'ouverture s4Crooker, W. S.: Oak Island Gold. Halifax, N.S.: Nimbus, 1993). Ils tirent ce plancher rocheux hors de la fosse, mais ne trouvent que de la terre dessous.
Ils continuent alors de creuser en suivant les murs du trou initial, s'apercevant que celui-ci en s'approfondissant réduit de diamètre, qui ne fait maintenant plus que 2 m. Ils remarquent aussi, dans l'argile des murs du trou, des traces de coups de pioches.
A 3 m de profondeur, ils tombent à nouveau sur une couche, de rondins de bois pourris cette fois-ci. Les rondins s'étendent sur toute la largeur du trou, formant un plancher de bois. Les extrêmités des rondins sont fermement enfichées dans les murs du tunnel. En tapant dessus, les amis pensent entendre un son creux, et s'empressent d'enlever les rondins, mais pour ne trouvent qu'un espace vide de 1 m de profondeur, et toujours de la terre en-dessous s5Lamb: 2006.
Les amis décident malgré tout de continuer à creuser, arrivant jusqu'à 6 m, où ils tombent sur un nouveau plancher de rondins. Après l'avoir enlevé, ce n'est encore qu'à nouveau de la terre qu'ils trouvent, et ils décident de suspendre leur travail sur le site s6Harris, R. V.: The Oak Island Mystery (2d ed.). Toronto: Ryerson Press, 1967.
Plusieurs semaines plus tard, les amis reviennent sur le site de la fosse avec leurs pelles et pioches. Cependant, après des heures de travail sous le soleil de juin, excavant à nouveau 3 m de terre, ils retombent à nouveau After sur une couche de rondins enfichés dans les murs d'argile du trou s7Harris, G., & MacPhie, L.: Oak Island and Its Lost Treasure Halifax: Formac Pub, 2005.
McGinnis et ses compagnons continuent encore sur 2 m, avant d'abandonner. John Smith (le plus âgé) cependant, achètera le terrain contenant la fosse.
en Simeon Lynds (petit-fils d'une famille d'immigrés irlandais installée en Nouvelle Écosse en en , dont le père, Thomas Lynds, épousa en Rebecca Blair, 5ème fille du pirate William Blair) rejoint l'excursion des chasseurs du trésor du "puit de la fortune" ("money pit") constituée en s8Harris, R. V.: The Oak Island Mystery (2d ed.). Toronto: Ryerson Press, 1967. Il s'associe dans cette entreprise aux colonel Robert Archibald, capitaine David Archibald et au sheriff Thomas Harris, formant la Onslow Company.
en , sur Oak Island (Nouvelle Ecosse) l'équipe de la Onslow Company constituée en revient sur le site de la fosse mystérieuse du "puit de la fortune". Lynds et ses hommes commencent par enlever le remblai de l'excavation précédente.
Tout comme l'équipe précédente ils remarquent les traces dans les parois d'argile tous les 3 m, là où se trouvaient les rondins de bois, jusqu'aux 8 m initialement creusés par l'équipe précédente. Ils continuent jusqu'à 9 m, où un des hommes touche quelque chose de solide : il s'agit d'une nouvelle couche de rondins s9Lamb, Lee: Oak Island Obsession the Restall Story, Toronto, Ontario: Dundurn, 2006. Cette fois, cependant, les hommes remarquent des morceaux de charbon, éparpillés sur la plate-forme. Ils entreprennent d'enlever les rondins, et continuent de creuser.
3 m plus profond, ils retrouvent une nouvelle couche de rondins, cette fois-ci sans charbon, mais joints par une sorte de sève. Ils continuent de creuser, jusqu'à tomber sur une nouvelle plate-forme de rondins, mais cette fois-ci recouverte de fibres brunes et emmelées de noix-de coco s10Harris, G., & MacPhie, L.: Oak Island and Its Lost Treasure Halifax: Formac Pub, 2005, ce qui est plus que troublant puisqu'on ne trouve pas de noix de coco au Canada, mais plutôt aux Caraïbes, une zone d'activité de pirates bien connue. De plus, il est connu que ces fibres étaient utilisées lors de long voyages en mer pour protéger les biens de valeur.
Les hommes continuent alors de creuser, sans que trouver rien d'autres que 2 nouvelles couches de rondins pendant 9 m.
Enfin, à une profondeur de 27 m, l'équipe aurait trouvé une tablette de pierre rectangulaire (1 m de long, 15 pouces de large), portant une inscription codée avec des symboles étranges constitués de lignes et points. Malgré son poids considérable (175 livres), l'équipe aurait remonté la pierre pour l'étudier s11Kempton, A. T. (révérend): < Snow, Edward Rowe: True Tales of Buried Treasure 1949, p. 32) < Lamb, 2006.
en , le Syndicat Truro creuse un 2nd puit à côté du premier. Ils traversent du chêne, une couche de métal, une autre couche de métal et enfin une couche d'épicéa à 32,3 m. Ils pensent avoir touché un coffre au trésor .
Ils creusent jusqu'à traverser une couche de fer à 38,4 m.
A 46 m ils traversent une couche de pierre peu dure puis une couche de chêne, et enfin du métal épars et un fragment de parchemin où on peut lire les lettres v et i.