Facius Cardan

Cardan naît en .

Jérôme Cardan (en ) vit à Milan (Italie). Il devient mathématicien mais aussi occultiste et physicien. Dans son livre De Subtilitate, il explique qu'il a souvent entendu sont père, Facius Cardan, raconter l'histoire et il extrait de ses archives le récit de l'événement :

le (le ?). Quand j'en eus terminé avec les rites habituels, vers la 20ème heure du jour, 7 hommes exactement m'apparurent, revêtus d'habits soyeux, ressemblant aux toges des Grecs, et portant également de brillants souliers. Les vêtements qu'ils portaient sous leur plastron brillant et rouge semblaient tissés d'écarlate et étaient d'une extraordinaire beauté. Cependant, tous n'étaient pas habillés de cette façon, mais seulement deux d'entre eux qui semblaient appartenir à un rang plus noble que les autres. Le plus grand, rougeaud de teint, était accompagné de 2 camarades, et le 2d, de teint plus clair et plus petit de taille, par 3 camarades. Ainsi, en tout, ils étaient 7 (il ne spécifie pas si leur tête était couverte). Ils devaient avoir 40 ans environ mais n'en paraissaient pas plus de 30. Quand la question de leur identité leur fut posée, ils dirent qu'ils étaient des hommes faits d'air et soumis à la naissance et à la mort. Il est vrai que leur vie était plus longue que la nôtre et pouvait durer jusqu'à 300 ans. Questionnés sur l'immortalité de notre âme, ils affirmèrent que rien ne survit de l'individu qui lui soit personnel. Quand mon père leur demanda pourquoi ils n'avaient pas révélé aux hommes les lieux où se trouvaient les trésors, s'ils les connaissaient, ils répondirent que cela leur était interdit en vertu d'une loi spéciale qui condamnait aux plus lourdes amendes celui qui communiquait ce renseignement aux hommes. Ils demeurèrent avec mon père pendant plus de en .

Quand il leur posa la question concernant la cause de l'univers, ils ne furent pas d'accord. Le plus grand d'entre eux refusait d'admettre que Dieu avait créé le monde de toute éternité. Au contraire, l'autre ajouta que Dieu le créait petit à petit, de sorte que s'Il s'arrêtait de le faire, ne fût-ce qu'un instant, le monde périrait... Que ce soit fait ou fable, il en est ainsi.