Markowitz naît le à Mlec (Autriche), sa mère étant en visite depuis sa Pologne natale. en il émigre avec sa famille à Chicago, obtenant son doctorat en astronomie de l'Université de Chicago en , travaillant sous W. D. MacMillan et rédigeant sa dissertation sur les statistiques des étoiles binaires.
Après avoir enseigné à la Faculté d'Etat de Pennsylvanie, il rejoint l'Observatoire Naval U.S. en , travaillant sous Paul Sollenberger et avec Gerald Clemence. Il passe pratiquement toute sa carrière au Département du Service du Temps, à l'exception des années en , durant lesquelles il fait des observations visuelles d'étoiles doubles.
Un des premiers postes de Markowitz est d'opérer le PZT. en , lui et Sollenberger conçoivent une version améliorée pour la nouvelle station de l'Observatoire près de Miami. La variation de latitude, déterminée avec le PZT, est l'un des intérêts principaux de Markowitz tout au long de sa carrière. L'analyse de ces données déboucha sur ses contributions à l’étude du mouvement polaire (que l'on appelera plus tard "l’oscillation Markovitz").
Markowitz dirige le Département de Service du Temps lors d'une période avec des demandes croissantes pour un temps plus uniforme et précis. Le "Temps Ephemeris", basé sur le mouvement orbital de la Terre, fut proposé au début des années 1950s pour fournir une échelle de temps plus uniforme que celle basée sur la rotation de la Terre. Markowitz conçu un moyen pratique pour sa determination en inventant l'appareil photo Lunaire dual-rate portant son nom. Le 1er appareil photo de Lune Markowitz opérationnel est placé à l'Observatoire Naval en , et 20 sont utilisés autour du monde durant l'IGY. Avec les données de ces appareils photos, Markowitz travaille avec Louis Essen au Laboratoire Physique National en Angleterre pour calibrer les horloges atomiques fraîchement développées en termes de seconde Ephemeris. La fréquence fondamentale des horloges atomiques au cesium, 9 192 631 770 Hz, qu'ils déterminent, définit la seconde internationalement depuis en . À la réunion de l'UAI à Dublin en il propose le système de UT0, UT1 et UT2 qui entrent en effet dans les mois qui suivent et le sont toujours aujourd’hui.
En tant que Directeur du Service du Temps, Markowitz est fortement engagé dans la coopération internationale sur le temps. Il participate à des expérimentations pour synchroniser le temps en utilisant des satellites artificiels et des horloges atomiques transportées dans des avions. Il sert comme Président de la Commission de l'UAI sur le temps de en , et est actif dans l'Union Internationale de Géodesie et Géophysique, l'Union Géophysique Américaine, et le Comité Consultatif International pour la Définition de la Seconde.
Après être parti en retraite de l'Observatoire Naval en , Markowitz sert comme Professeur de Physique à l'Université de Marquette jusque en . Là, il rédige un article s1Markowitz 1967 pour Science visant à démontrer l’impossibilité du voyage interplanétaire étant donné les lois physiques telles que nous les connaissons, et déclarant que la physique du 21ᵉ siècle rirait de nous pour avoir enquêté sur les ovnis :
On nous a rappelé (par Josef Allen Hynek) que la science du 21ème siècle retournera son regard vers nous. C'est vrai. Nous-mêmes regardons jetons un œil en arrière sur des époques où les gens croyaient en l'existence des centaures, sirènes, et dragons cracheurs de feu. J'ai bien peur que la science du 21ème siècle contemplera avec émerveillement le fait que, dans une ère de science comme la nôtre, on demanda à la Force Aérienne des États-Unis de soutenir des études répétées sur les ovnis.
Edward U. Condon le cite et déclare l'approuver en particulier sur ce point. En 1968, il fait également partie de ceux faisant pression pour faire annuler le symposium sur les ovnis de l'AAAS prévu pour décembre, avec Philip Julian Klass, et Donald H. Menzel (rédigeant une lettre pour Science sur laquelle ils ne s’accordèrent jamais suffisamment pour l'envoyer). Dans l’éventualité d'une participation, ce dernier voit bien Markowitz parler des signalements d’atterrissages supposés.
Il est également Professeur Adjoint à l'Université Nova (Floride).
Markowitz décède à Pompano Beach (Floride) le .
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