Sigle de l'Air Defense Command, commandement de la défense aérienne créé le sous l'AAF (par la suite l'USAF).
le , Steve MacKenzie, stationné à la Base Aérienne de l'Armée de Roswell, reçoit l'ordre de Martin Francis Scanlon, commandant de l'ADC, de rapporter aux sites radar de White Sands et de surveiller les mouvements d'un objet dans le ciel au-dessus de Roswell. Scanlon aurait organisé la récupération des débris de Roswell.
en , au-dessus de l'est de l'état de Washington, M. Y., spécialiste américain des radars, est en
poste à la station de l'ADC de Great Falls (Montana) : L'équipe de M. Y. avait été
prévenue par les stations radar canadiennes de la zone de Calgary que 3 ovnis se dirigaient vers le sud, donc vers
les États-Unis, à une vitesse peu élevée. Les radars détectèrent les ovnis et un chasseur de l'USAF fut envoyé d'une
base de l'est de l'état de Washington. Un contact radar et radio fut maintenu avec le pilote du chasseur pendant que
celui-ci était guidé vers les ovnis, eux-mêmes suivis par radar. Alors qu'il volait à 16000 pieds (environ 4800 m),
le pilote affirma avoir 2 des ovnis en vue. Peu après, il disparut avec son avion, purement et simplement ! L'épave
de l'appareil ne fut jamais retrouvée, bien qu'un avion de secours ait décollé immédiatement après vers la zone
concernée et que les opérateurs radar aient eu la position exacte de l'avion à l'instant de sa disparition.
Surveillés par des avions ayant désormais pour consigne de ne pas s'approcher à moins de 15 km, les ovnis finissent
pas s'évaporer à leur tour. M. Y reçut pour consigne de ne pas envoyer les documents concernant ce cas au projet Blue
Book — pourtant officiellement seul habilité à les traiter — mais directement à l'ADC s1Stanton T. Friedman, Canadian UFO Report].
le , dans le New York Times, des responsables de l'ADC expliquent à la nation
que l'opération Skywatch est rendue nécessaire en raison de la
limitation des radars par rapport à la courbure de la terre et parce que les forces hostiles
peuvent échapper
au réseau radar
en volant simplement à des altitudes inférieures à 5000 pieds.
le , près de Yaak (Montana), un radar de l'ADC repère un objet non-identifié, visuellement observé comme un cigare sombre s2Robertson, LB. Le le à la base de l'USAF de Congaree (S. C.), un radar de l'ADC repère un objet non-identifié se déplaçant à 4000 miles/h.
le en Mer du Nord, le porte-avion USS Franklin D. Roosevelt affecté au transport des armes
nucléaires. Wallace Litwin, reporter pour un journal américain est à bord en train de photographier en couleur le
décollage d'un avion depuis le pont. A un moment, il se retourne et voit une sphère argentée dans le ciel, juste
derrière la flotte des navires. L'objet semble de grande taille, assez grand pour être montré sur une photo, et le
journaliste en prend 3 photographies. Celles-ci sont rapidement développées et sont de très bonne qualité. On y voit
la superstructure du porte-avion sur chacune d'entre elles et, à en juger par la taille de l'objet dans la succession
de chaque photo, on peut constater à quel point l'objet se déplaçait rapidement. Les officiers de du renseignement à
bord étudient les photos. L'objet ressemble à un ballon. D'après sa taille, il semble que, s'il s'agit d'un ballon, il a dû être lancé d'un autre
bateau, et l'annonce est donc faite à la radio TBS : Qui a lancé un ballon ?
Une réponse arrive à la TBS : Personne.
Le Renseignement Naval effectue des vérifications, 2, 3, jusqu'à 4 fois sur chaque navire présent près du porte-avion,
mais ne trouve personne ayant lancé un tel objet. Les pilotes sur le pont d'envol qui ont pu voir l'objet ont des
sentiments mitigés - certains sont sûrs qu'il s'agissait d'un ballon tandis que d'autres sont tout aussi sûrs que ce
n'en était pas un. Il se déplaçait trop rapidement, et bien qu'il ressemblait à un ballon par certains aspects, il
était bien loin d'être identique aux centaines de ballons que l'équipage a vu lancés par les aérologues. On
recherchera ardamment une réponse à ces photos, en grande partie en raison des observations qui surviendront lors de
la suite de l'opération, comme l'expliquera Edward J. Ruppelt à un groupe d'officiers de
l'ADC. Les photos ne seront jamais diffusées au public, sauf dans les archives du projet Blue Book où on en voit une
reproduction de mauvaise qualité, mais sans rapport d'analyse apparent.
le sur l'écran radar de l'ADC, la vitesse (plus de 800 km/h) de l'objet qui se déplace
au-dessus du Lac Supérieur, à la frontière canadienne, attire l'attention de l'opérateur. Une rapide vérification
permet à ce dernier d'établir qu'aucun avion civil ou militaire en vol dans la région ne correspond au signal qu'a
détecté le radar. Comme l'observation se situe dans une zone déclarée interdite à toute navigation aérienne civile,
suivant la procédure habituelle, l'ADC contacte alors la base de
Kinross au Nord-Est de l'état du Michigan. Le lieutenant Felix Moncla Junior et
son observateur radar, le lieutenant R. R. Wilson, décollent dans leur F-89C
Scorpion afin d'intercepter d'intrus et le faire changer de cap. Lorsque les 2 hommes, guidés par le
radar de l'ADC, arrivent en vue de leur cible, celle-ci change de direction. 9 mn plus tard, alors que le F-89 se trouve à 2400 m d'altitude au-dessus du Lac Supérieur et à
environ 250 km de sa base, les opérateurs voient sur l'écran sa trace se rapprocher de celle de l'objet et se
confondre avec elle, comme si les 2 aéronefs étaient entrés en collision. Peu de temps après, la trace de l'ovni
s'éloigne et disparaît... Le contrôleur de l'ADC alerte immédiatement les unités de sauvetage. Les recherches durent
toute la nuit. Le 25 novembre au Pentagone, l'un des
portes-paroles declare que l'objet non identifié était un C-47 de la RCAF qui se dirigeait vers l'Ontario. Le Scorpion parti à sa rencontre ne
l'avait jamais approché à moins de quelques kilomètres et s'était écrasé pour des raisons non élucidées. De leur côté,
les Canadiens nieront nié à plusieurs reprises par la suite la présence d'un de leurs C-47 ou de tout autre avion dans la zone concernée. La version définitive
de l'USAF sera que le lieutenant Moncla a été pris de vertige et a perdu le contrôle de
son appareil. Or, les enregistrements montrent qu'il volait aux instruments au moment de la disparition. Il n'était
donc victime d'aucun "vertige". Quant à l'hypothèse qu'il pourchassait un C-47, elle ne tient pas davantage puisque cet avion de transport était
incapable d'atteindre ne fût-ce que la moitié de la vitesse (800 km/h) attribuée par les radars de l'ADC à l'ovni. Le
refus de l'USAF de révéler la teneur des conversations entre le pilote et le sol ne fera
rien pour dissiper les doutes. Comme l'a déclaré un officier radariste témoin de l'incident : Cela semble
incroyable, mais c'est comme si le "blip" avait avalé notre F-89...
le , les portions est et Ouest de la ligne DEW sont respectivement placées sous le contrôle opérationnel de l'ADC et de l'AAC.