L'Association Aéronautique et Astronautique de France (ou "3AF") est une "société savante" constituée en ASBL loi 1901 en , par la fusion de l'AFITAE (fondée en ) et de la SFA (fondée en ).
Ses objectifs sont de:
Elle est par la suite reconnue d'utilité publique s1Décret du 7 février 1972. À partir de en , elle remet des prix afin de récompenser les mérites des personnalités et des équipes qui valorisent le secteur aéronautique et spatial en France.
Son activité est en grande partie liée à celle de l'industrie et de la recherche, c'est-à-dire en France à celle des industries aéronautiques, spatiales et des hautes technologies associées. L'AAAF est aussi en relation étroite avec les services et organismes d'État.
Cependant, elle offre pour la genèse et la diffusion des idées une voie distincte de l'industrie et des instances gouvernementales.
Par les moyens d'expression offerts à ses membres, qu'ils soient ingénieurs, techniciens, chercheurs ou étudiants, l'AAAF leur permet de faire connaître leurs travaux, leurs points de vue, leurs productions ou leurs aspirations.
Elle compte environ 1600 membres, dont 40 personnes morales.
Ainsi, L'AAAF occupe, pour la France, la même place que les sociétés nationales suivantes : DGLR (Allemagne), RAeS (Royaume Uni), AIAE (Espagne), AIDAA (Italie), SVFW (Suisse), FTF (Suède), NVvL (Pays Bas), AIAA (USA). Comme cette dernière, elle intègre une Commission sur les PAN, créée en .
Elle est membre de l'International Council of Aeronautic Sciences, l'International Federation of Astronautic, de la CEAS, l'Association Française de Mécanique, la Société Internationale des moteurs Aerolies.
en , à l'issue de l'AG ordinaire de l'association, Alain H. Boudier propose à Michel Schneider (président) de créer une commission pour étudier les PAN.