le le vol 93 de United Airlines part de
Newark (New Jersey).
Le vol émet une transmission, où l'on entend ce qui est sans doute le terroriste Ziad Jarrah : Hum, ici le
capitaine. Veuillez tous rester assis. Il y a une bombe à bord et nous retournons à l'aéroport, et pour que nos
demandes (inaudible). Veuillez rester calmess1"Air Traffic Controllers 'Did
the Impossible' on 9/11", ABC 20/20, 18 juin 2004.
Un contrôleur à Cleveland tente en vain de joindre le vol United 93. A en ,
le Centre de Cleveland demande spécifiquement au Centre de Commandement [de la FAA] si quelqu'un à demandé que les
militaires envoient des chasseurs intercepter l'United 93.
Crash
Juste après en , le vol s'écrase sur un terrain de Pennsylvanie, à 125
miles from Washington (D.C.).
À ce moment, Terry Butler (40 ans, manutentionnaire) est en train de travailler dans la casse auto de
Stoystow, lorsqu'il voit le vol tomber de nuages, trop bas pour un vol
commercial. Il est interloqué, ayant entendu que tout le traffic aérien a été interrompu suite aux
événements du WTC en plus tôt.
L'avion se redresse légèrement, essayant de regagner de l'altitude, puis il bascule sur la droite et
droit vers le bas.
Il rappelle son bureau, racontant à ses collègues Homer Barron (49 ans) et Jeff Phillips (30 ans) ce qu'il a
vu : Je leur ai dit qu'un avion s'était écrasé. Au début ils ne l'ont pas cru, parce que, vous savez,
on fait des blagues.. Puis Barron voit la fumée et appelle le 911.
Barron et Phillips prennent alors le volant pour rouler jusqu'au site du crash et trouvent un trou fumant
dans le sol. Quelques pompiers ont déjà commencé à arroser les débris.
Ca n'avait pas l'air d'un crash d'avion parce qu'il n'y avait rien qui ressemblait à un avion, dira
Barron.
Il y avait un morceau de siège enflammé à un endroit, dira Phillips. C'était quelque chose qu'on
pouvait reconnaître.
Je n'ai jamais rien vu de tel, ajoutera Barron. Juste comme un gros tas de charbon.
Lee Purbaugh (32 ans), qui fait son 2ᵉ jour à Rollock Inc., une casse près de la reclaimed strip-mine land,
est en train de travailler au fer à souder lorsqu'il lève la tête pour voir l'avion à seulement 12 m
au-dessus de lui. Je ne pouvais pas le croire, dira-t-il.
Je l'ai entendu pendant 10 ou 15 secondes et il on aurait dit qu'il allait à fond, dira Tim Lensbouer
(35 ans), un collègue de Purbaugh.
Le sol trembla et l'air tonna au moment où l'avion percuta le col à 300 yards de là, dira Purbaugh.
Une boule de feu s'éleva à 61 m puis disparut. Puis il y eu un rideau de fumée noire et enfin une
traînée de feu, des morceaux du fuselage ayant touché des centaines de yards dans les bois.
L'enregistreur audio de ce vol a été récupéré et montre que la révolte des passagers a amené les
terroristes à délibérément faire s'écraser l'avion. Les pirates de l'air ont controlé l'avion jusqu'au
bout, à son impact s3"United
93: full transcript", The Guardian, 13 avril 2006.
Les militaires n'ont jamais donné à des pilotes d'interception l'autorisation d'abattre le vol
United 93
s5Brooner, Michael: "9/11
Live: The NORAD Tapes", Vanity Fair, 2006-08.