le (en ?), le Boeing 757-223 n1Environ 100 t, 38 m d'envergure, 13,6 m de hauteur, 47,3 m de long, 7,3 m de large (hors ailes). Un Boeing 757-223 peut accueillir jusqu'à 201 passagers (231 en vol charter). (Voir aussi: Info Boeing 757-200, et photo du Boeing 757-223 (N644AA) avant le 11 septembre) du vol American Airlines 77 décolle de l'aéroport de Dulles (Washington) en direction de Los Angeles. A son bord, 64 personnes (58 passagers, 4 membres d'équipage et 2 pilotes). A en , Danielle O'Brien (contrôleuse de l'aéroport), suit l'avion sur son écran.
en plus tard environ, un autre Boeing de la même compagnie, le vol AA 11, détourné à
en , s'encastre dans la tour nord du WTC. O'Brien voit la
nouvelle à la télévision et retourne à son poste pour aider les autres avions à atterrir rapidement : Nous avons
commencé à déplacer les avions aussi vite que nous pouvions.
Le vol 77, lui, a disparu des écrans. Peu après en , il a fait demi-tour vers Washington après avoir coupé son transpondeur : l'identité, l'altitude et la vitesse du vol 77 ne peuvent alors plus être détectés par les radars secondaires n2Les radars primaires peuvent repérer la présence d'un engin en vol, mais sans l'identifier. Selon une déclaration officielle de la FAA, aucun radar primaire ne couvrait le sud-est de l'Ohio, lieu du détournement. Contrairement aux autres vols impliqués dans les attentats, un silence radio est maintenu. A en , la tour de contrôle d'Indianapolis, ne parvenant plus à établir un contact radio avec le vol, informe de la possibilité d'un crash s1Washington Post.
A en , la FAA informe le NEADS du NORAD du détournement du vol AA 77. Le NORAD donne immédiatement l'ordre à 2 F-16 de la base de Langley (Virginie) d'établir un contact visuel avec le vol AA 77 s2NORAD < "Guilty For 9-11: Bush, Rumsfeld, Myers".
A en s3Washington Post ou en s4NY Times, la tour de contrôle de Dulles repère un avion se déplaçant rapidement vers
Washington. Alors j'ai remarqué l'appareil
, dira O'Brien. C'était un avion non-identifié au sud-ouest de
Dulles, qui se déplaçait très vite. J'avais juste un blip et rien de plus
. C'est le vol 77, qu'elle avait fait
décoller et qu'elle n'a pas revu sur le radar depuis 36. Il se dirige vers la capitale.
O'Brien demande à Tom Howell, le contrôleur à côté d'elle, s'il le voit aussi. Celui-ci se souvient : J'ai dit,
! A une vitesse de près de 805 km/h, l'avion se dirige droit vers P-56, l'espace aérien interdit (prohibited) 56, qui englobe la Maison
Blanche et le Capitol. Oh
mon dieu, on dirait qu'il se dirige vers la Maison Blanche
. Je criais On a une cible qui se dirige droit vers
la Maison Blanche
La vitesse, la manoeuvrabilité, la manière dont il tournait, nous pensions tous dans la
salle radar, et nous étions tous des contrôleurs aériens expérimentés, que c'était un
avion militaire. On ne pilote pas un 757 comme ça. C'est dangereux.
L'avion est entre 19 km et 23 km de distance et, se souvient O'Brien : ce n'était plus qu'un compte-à-rebours : 16 km à l'ouest, 14 km à l'ouest… Notre superviseur décrocha notre ligne avec la Maison Blanche et commença à leur relayer
l'information, [que] nous avions un appareil non-identifié qui se déplaçait très vite vers eux, à 13 km à l'ouest
s5"Air Traffic
Controllers 'Did the Impossible' on 9/11", ABC 20/20, 18 juin 2004.
en s6Washington Post ou en s7NY Times, ces contrôleurs de Dulles signalent à l'Aéroport National Reagan qu'un avion non-identifié se dirige vers ces zones aériennes interdites, à grande vitesse.
en s8NORAD, décollage de 2 F-16s. Le NORAD évalue à environ en le temps nécessaire pour que les F-16s parcourent les 169 km qui séparent la base de Langley du Pentagone (environ 14,5 km/mn) n3Selon ses spécifications techniques, le F-16 peut atteindre une vitesse de 2414 km/h - 25 miles (40 km)/mn. (Voir: F-16 Fighting Falcon - Military Aircraft) Cependant, "la vitesse de mach 2 n'est pas tenable pour ce type de chasseur classique plus de 2 à 3 mn. De plus la consommation de carburant associé entrainerait la vidange trop rapide des réservoirs et ne permettrait pas de parcourir la distance demandée." (Florent B.) .
en , l'Aéroport National Reagan demande au cargo militaire Lockheed C-130 Hercules (Golfer06 ?), qui vient de décoller de la base d'Andrews, d'intercepter et d'identifier l'avion. L'équipage du C-130 annonce qu'il s'agit d'un Boeing 757 qui se déplace rapidement et à basse altitude.
Du côté de Dulles, O'Brien se souvient de la fin du "compte-à-rebours" : Et puis 6, 5, 4. Et je me voyais en train
de dire 3, quand tout d'un coup l'avion fit vira de bord. Dans la salle, c'était presque comme un sentiment de
soulagement. Ca devait être un chasseur. Ca devait être un des nôtres qui avait été envoyé, dépêché pour patrouiller
sur notre capitale, et protéger notre président, et nous sommes retournés nous asseoir sur nos chaises et reprendre un
peu notre souffle
. Mais l'avion continue de tourner jusqu'à faire une manœuvre de 360 °. Nous avons perdu le
contact radar avec cet appareil.
en s9Pentagone, en s10NORAD,
en s11selon le Washington Post, CNN, ABC et CBS, en
ou en (selon d'autres médias), Fred Gaskins, qui roule vers son travail de rédacteur national à USA
Today près du Pentagone
voit un avion passer à
46 m environ au-dessus de lui : Il volait vite et bas et le
s12https://www.attackonthefreeworld.com/news/usatoday/hlead.htm.
Pentagone
était à l'évidence la cible. Il volait de manière
et fluide et
calme, sans aucun indice que quelque chose n'allait pas
Egalement Mike Walter : J'étais assis au nord au 27 et le traffic était, vous savez, typique des heures de pointe
-- c'était au point mort. J'ai regardé par ma fenêtre et j'ai vu cet avion, ce jet, un jet de American
Airlines, qui arrivait. Et je me suis dit, "C'est pas normal, c'est vraiment bas". Et je l'ai vu. Je veux dire
c'était comme un missile de croisière avec des ailes
n4On voit ici comment extraire une citation de son contexte peut prêter à confusion, le terme de missile n'étant là que pour décrire le comportement de ce que le témoin dit être un avion.
C'est allé droit là-bas et ça s'est écrasé droit dans le
s13"Witnesses to
the moment: Workers' voices", CNN, 11 septembre 2001, 09:11 EDT.
Pentagone
Kirk Milburn, un chef de chantier de Atlantis Co., qui se trouve à la sortie du Cimetière National
d'Arlington sur la route Interstate 395, voit un avion se diriger vers l'aile ouest du Pentagone
, au niveau de l'héliport : J'étais juste sous
l'avion. J'ai
entendu un avion. Je l'ai vu. J'ai vu des débris voler. Je suppose qu'il percutait les lampadaires. Ca a été comme
un WHOOOSH whoosh, et puis il y a eu du feu et de la fumée, et puis j'ai entendu une 2nde
explosion
s15"'Extensive
Casualties' in Wake of Pentagon Attack", Washington Post, mardi 11 septembre 2001, 16:59.
Dave Winslow également, journaliste de Associated Press, voit également le crash : J'ai vu la queue d'un
grand avion de ligne... Il a plongé droit dans le Pentagone
s16"'Everyone was screaming,
crying, running. It's like a war zone'", The Guardian, mercredi 12 septembre 2001.
O'Brien se souvient : Nous avons attendu, attendu. Et notre cœur battait si fort, à attendre de savoir ce qui
s'était passé
. Puis on a entendu les contrôleurs de
[l'aéroport] National Washington dans les
hauts-parleurs de notre salle qui ont dit : "Dulles, retenez tout votre traffic arrivant. Le Pentagone vient d'être
touché
.
A en Les étages supérieurs de la zone touchée sur l'anneau E s'effondrent.
Mais tous les témoins ne sont pas si affirmatifs quant à l'avion qui s'est écrasé. Steve Patterson (43 ans) par
exemple, raconte qu'alors qu'il regardait les nouvelles à la télévision de l'attentat sur le WTC (où l'avion ne fait pas de doute puisqu'il a été filmé, et le doute va se
porter alors sur d'autres éléments plus subjectifs) il a soudain vu un avion argenté (comme le vol 77) passer devant
la fenêtre de son appartement du 14ème à Pentagon City, à 150
yards environ de distance, approcher depuis l'ouest à 6 m environ du sol. L'avion, qui selon lui faisait le même couinement aigü qu'un chasseur à réaction, survolait
le cimetière d'Arlington si bas que Patterson pensa qu'il allait atterrir sur la I-395. Il dit qu'il volait si vite
qu'il ne pu lire aucune inscription sur le côté. L'avion, qui lui sembla pouvoir contenir entre 8 et 12
personnes
, se dirigeait droit vers le Pentagone
mais comme
s'il allait atterrir sur une piste imaginaire s17Washington Post, 11 septembre 2001. Un vol plus petit qui expliquerait les
dommages relativement réduits par rapport à ce que l'on aurait attendu d'un crash d'avion de ligne ? Mais pourquoi
vouloir faire moins de dégâts, moins traumatiser qu'au WTC ? Comment un appareil
plus petit aurait-il pu faire tomber tous les lampadaires en question ? Et que serait devenu le vol 77 ?
D'autres, comme Lon Rains, furent sur le coup convaincus qu'il ne pouvait s'agir d'un avion ; ce qu'il a entendu
(mais pas vu avant l'explosion) allait trop vite : A ce moment j'ai entendu un son de whoosh rapide et très fort
qui a commencé derrière moi et s'est arrêté soudainement devant moi et à ma gauche. En une fraction de seconde
j'ai entendu l'impact et une explosion. La chose suivante que j'ai vue a été la boule de feu. J'étais convaincu
que c'était un missile. C'est arrivé si vite ça n'avait pas du tout le son d'un avion
s18Rains, Lon: "Eyewitness: The Pentagon", Space
News.
Ces témoignages, ainsi que les premières photos, nourrissent des théories
conspirationnistes autour de l'événement prétendant qu'aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone
s19Meyssan, T.: L'effroyable
imposture.
Une 1ʳᵉ vague de contestation de la "version officielle" prétend dénoncer un "Pentagate" se synthétisant en une série de photos des lieux après l'événement où n'apparaîssent pas de carcasse de l'avion, seul le 1er niveau du bâtiment semble affecté, et où le lieu d'impact semble étonnament petit s20"Pentagone - Le jeu des 7 erreurs", Asile.org.
Plus précisément, les questions posées sont les suivantes.
Question n° 1 : Pourquoi le Boeing 757-200, pesant près de 100 t et s'écrasant à une vitesse minimum de 400 km/h n5À l'atterrissage, 900km/h en vol., n'a-t-il abîmé que la façade du Pentagone ?
Malgré les apparences des photographies extérieures, le Boeing 757-200 n'a pas abimé que la façade du
Pentagone
. Il a provoqué des dégâts sur l'ensemble des 5 anneaux (pas seulement celui le plus externe) après
avoir pénétré un mur extérieur renforcé d'une épaisseur de 61 cm. La section du Pentagone
dans laquelle l'avion
détourné a
été dirigé venait juste d'être renforcée lors d'un projet de rénovation, comme l'indiquera Lee Evey, responsable
d'un projet de 1 milliard $ de rénovation du Pentagone
depuis
1993 : Nous avions fait plusieurs modifications au bâtiment dans le cadre de cette rénovation qui nous
pensons ont aidé à sauver les vies de gens
. La 1ʳᵉ section était à 5 jours d'être terminée lorsque les
terroristes l'ont percutée avec l'avion. Le projet de rénovaiton renforçait la pierre à chaux vieille de 60 ans
par un réseau de colonnes et poutrelles d'acier. Vous avez ces tubes d'acier et, encore une fois, ils vont du
1er niveau tout du long jusqu'au 5ème étage
, dit Evey. Nous avons tout bollonné ensemble en une solide
matrice d'acier. Elle soutient et encaisse les fenêtres et offre une formidable solidité supplémentaire au
mur
.
Lorsque l'avion a percuté à 563 km/h, la couche calcaire s'est brisée. Mais à l'intérieur, ces tessons de pierre ont été pris dans un bouclier de mailles qui court dans toute la section du bâtiment. Il s'agit d'un maillage spécial aidant à empêcher la maçonnerie de se fragmenter et de se transformer en éclats. Le maillage est aussi utilisé pour fabriquer des gilets pare-balles. Tout ceci, et particuliérement l'acier, a permit de maintenir les 3ème, 4ème et 5ème étages durant 35 mn. On peut les voir à travers la fumée, suspendus au-dessus du trou creusé par le jet. Ce n'est qu'après l'évacuation que la chaleur a fait fondre et disparaître le nouvel acier. Evey indique que sans la rénovation, les étages se seraient probablement immédiatement effondrés s21"Miracle of the Pentagon", 60 Minutes II, 28 novembre 2001. Les photographies extérieures sont trompeuses parce qu'elles ne montrent que les structures de toit intactes des anneaux externes et ne montrent pas que l'avion a pénétré tout du long jusqu'au rez-de-chaussée du 3ème anneau.
Selon Mete Sozen (membre de l'équipe d'inspection du Pentagone et professeur d'ingéniérie structurelle à
l'Université de Purdue, spécialisé dans le comportement des bâtiments en béton), si le trou n'a-t-il pas été
aussi large que l'envergure de 38 m et 25 cm d'un 757, c'est parce qu'un jet qui s'écrase ne fait pas une découpe de lui-même dans un bâtiment en
béton renforcé comme dans un dessin animé. Dans le cas présent, une aile à touché le sol ; l'autre a été
cisaillée par la force de l'impact avec les pilliers porteurs du Pentagone. Ce qui est resté de l'avion a fusé
dans la structure dans un état plus proche d'un liquide que d'une masse solide
s22"Debunking
the 9/11 Myths: Special Report", Popular Mechanics, 3 février 2005.
A noter également qu'un moteur de l'appareil a enfoncé un trou de 12 pieds dans le mur du 2ᵉ anneau : Sur
le mur intérieur du 2ᵉ anneau du Pentagone, un trou
quasi-circulaire,
large d'environ 4 m, permet à la lumière de se diffuser dans le bâtiment depuis un allée de service interne. Un moteur de
l'appareil a fait le trou lors de son dernier envol après avoir que ses ses attaches sur l'avion se soient
rompues. Cela a résulté en un énorme évent pour l'explosion et le feu qui ont suivi. Des signes de feu et de
fumée noire entourent maintenant l'extérieur du trou aux bords tranchants
s23Communiqué
de presse du District Militaire de Washington, 26 septembre 2001. En fait le même étonnement avait
marqué la presse lorsque le 1er avion de ligne avait été envoyé sur une tour du WTC ce jour là ― avant que l'on sache que l'"accident" faisait réellement
partie d'une attaque terroriste délibérée et qu'on en voie des videos. Les media spéculaient sur le fait qu'un
petit avion avait accidentellement percuté une face de la tour, parce que les dommages extérieurs
visibles ne semblaient pas aussi étendus que ce que les gens pensaient qu'un grand avion de ligne pourrait
causer. Malgré même le fait que les 2 avions aient percuté les tours à des vitesses supérieures à celle de
l'impact sur Pentagone (644 km/h au lieu de 563 km/h), touché des bâtiments fait d'aluminum et de vitres plutôt que murs de béton renforcé, et n'aient pas
dissipé beaucoup de leur énergie en frappant d'abord le sol (comme le fit l'avion du Pentagone), ils n'ont quand
même pas pénétré tout du long à travers les tours du WTC.
S'écraser au Question n° 2 : Comment un Boeing de 13,6 m de haut, 47,32 m de long, 38 m d'envergure et un habitacle de 3,5 m, a pu s'écraser au rez-de-chaussée de ce bâtiment ?
Comme des témoins l'ont décrit et des photographies l'ont montré, l'avion de ligne détourné a plongé si bas lorsqu'il s'est
approché du Pentagone
qu'il a en fait frappé d'abord
le sol,
dissipant ainsi beaucoup de son énergie qui aurait autrement pu causer de plus larges dégâts au bâtiment ; ceci
dit le Boeing 757 s'est écrasé sur le bord extérieur du bâtiment entre le 1er et le 2ᵉ niveau,
"à pleine puissance," a indiqué M. Rumsfeld. Il a pénétré 3 des 5 anneaux concentriques du bâtiment
s24"A
Hijacked Boeing 757 Slams Into the Pentagon", The New York Times, 12 septembre 2001. Un autre
récit du crash indique : L'avion s'est incliné fortement et est arrivé si bas qu'il a coupé les lampadaires.
Il a percuté une face du Pentagone à une vitesse estimée à 563 km/h après avoir d'abord percuté l'héliport. L'avion a pénétré les 3 anneaux externes du bâtiment. Le carburant
du jet a explosé, envoyant une boule de feu autour du point d'impact. en environ après le
crash, une section du bâtiment s'est effondrée, mais uniquement après que suffisamment de temps se soit écoulé
pour que les sauveteurs evacuent tous les employés blessés. Le feu était si chaud que les pompiers ne purent
pas approcher le point d'impact lui-même avant en . L'effondrement et les feux de toit
laissèrent la cour intérieure visible de l'extérieur à travers un trou béant. La zone touchée par l'avion
venait d'être rénovée et renforcée, alors que les zones entourant la zone d'impact allaient être préparée pour
une renovation, et donc le nombre de morts aurait put être bien plus grand si une autre zone avait été touchée
.
Un argument invoquant un "effet de sol" qui rendrait particulièrement difficile un vol si bas a également été
réfuté s25"Pentagon & Boeing 757
Ground Effect", AerospaceWeb, 21 mai 2006.
Question n° 3 : L'avion n'ayant pénétré que le 1er anneau du bâtiment et s'étant écrasé au rez-de-chaussée, où sont sur cette image les débris du Boeing ?
Comme il a été dit précédemment l'avion détourné n'a pas "seulement frappé le rez-de-chaussée du 1er anneau du Pentagone" ― il a frappé le Pentagone entre le 1er et le 2ᵉ étage et tout soufflé tout du long jusqu'au 3ème anneau.
Parce que l'avion a disparu à l'intérieur du bâtiment après avoir pénétré l'anneau extérieur, il n'était pas visible sur les photographies prises depuis l'extérieur du Pentagone. De plus, l'avion ayant été plein de carburant aéronautique et envoyé dans des murs de béton épais et renforcés à grande vitesse, explosant en une boule de feu, tous les morceaux de carcasse suffisamment gros pour être identifiables dans des photographies après-coup prises à une quelques centaines de pieds de distance ont brûlé dans une feu intense qui a suivi le crash (tout comme les avions qui ont volé dans les tours du WTC ont brûlé, et que l'intensité de leur feux de carburant d'avion ont amené les tours à s'effondrer). Ceci étant dit, de petits morceaux de débris aériens étaient bien visibles sur la pelouse du Pentagone dans d'autres photographies. On trouvera aussi des débris de moteurs s27"Pentagon & Boeing 757 Engine Investigation", AerospaceWeb, 6 mai 2006,, de roue de train d'atterrissage s28"Pentagon & Boeing 757 Wheel Investigation", AerospaceWeb, 21 janvier 2007, ainsi que les boîtes noires de l'appareil.
Question n° 4 : Pourquoi le ministère de a Défense a jugé utile de recouvrir de cailloux et de sable la pelouse, pourtant intacte après l'attentat ?
Le Secrétaire à la Défense n'a en fait jamais ordonné que la pelouse soit recouverte de sable. Il s'agit d'une procédure normale consistant à étendre une base et sable et de gravier pour que les camions et autres équipements lourds servant à soulever les débris (comme montré dans la photographie ci-contre) ne glissent pas sur l'herbe ni ne s'enlisent dans la pelouse.
Question n° 5 : Que sont devenues les ailes de l'avion et pourquoi elles n'ont pas causé de dégâts ?
Les ailes ont bel et bien causé des dégâts, qui ne se sont pas résumés à un trou principal sur 2 niveaux et une
zone plus au niveau du rez-de-chaussée. Cette zone est légèrement moins grande que l'envergure de l'avion car au
moment où la partie avant Boeing 757 a frappé le Pentagone
, les
portions externes des ailes se sont probablement rompues, puis ont été poussées à l'intérieur vers le fuselage
et ont été transportées à l'intérieur du bâtiment ;
les portions internes des ailes ont probablement pénétré dans les murs du Pentagone avec le reste de l'avion. Toutes les portions importantes des ailes ont été détruites dans l'explosion ou le feu qui a suivi.
Question n° 6 : Pourquoi le chef des pompiers ne peut-il pas dire où se trouve l'avion ?
En effet, interrogé par un journaliste lors d'une conférence de presse au Pentagone, présidée par Victoria
Clarke, Secrétaire Adjointe à la Défense, en , sur le fait de savoir s'il restait quelque
chose de l'appareil (et non pas où l'appareil était), Ed Plaugher répondit : Tout d'abord, concernant
l'appareil, il y a quelques fragments de l'appareil visibles de l'intérieur pendant cette opération de lutte
contre l'incendie dont je parle, mais pas de grandes sections. En d'autres mots, il n'y a pas de sections de
fuselage et ce genre de choses. (…) Vous savez, je préfèrerais ne pas faire de commentaires là-dessus. Nous
avons beaucoup de témoins oculaires qui peuvent vous donner de meilleures informations sur ce qui s'est
effectivement produit avec l'appareil lorsqu'il était en approche. Donc, nous ne savons pas. Je ne sais
pas
. Lorsqu'on lui demande : Où est le carburant de l'avion ? il répond : Nous avons ce que nous
croyons être une flaque juste à l'endroit où est ce que nous pensons être le nez de l'avion
. Le fait est
que le lendemain de l'événement, il ne restait pas de grandes sections de l'avion parce qu'elles avaient été
éclatées par l'impact en morceaux plus petits. Ceux-ci, soumis à une chaleur intense, restaient à l'intérieur du
Pentagone
. De fait, Plaugher rectifiera son
témoignage 8 mois
plus tard, presque en riant : Je peux vous assurer qu'il y avait un avion.
Prolixe, il énumèrera une
liste exhaustive des débris qu'il a vu dans le foyer de l'impact : des ailes, le fuselage, les sièges, les
moteurs, les trains et la boîte noire
s29Labrousse, Valérie: "Ed
Plaugher: La mémoire à rebourd" Digipresse, 2002-05-22 (voir ci-dessus la réponse à la
question sur le débris de l'avion).
Question n° 7 : Où est le lieu de l'impact de l'avion ?
Immédiatement après que le vol 77 ait frappé le Pentagone
,
l'impact a été masqué par une énorme boule de feu, des explosions, un feu, de la fumée, et de l'eau suite au
travail des pompiers.
En moins de , les étages supérieurs du bâtiment s'effrondrèrent, masquant ainsi de manière permanente le site d'impact.
Il n'était tout simplement pas possibler pour les photographies de capturer une vue claire du site d'impact pendant cet bref intervalle entre le crash et l'effondrement.
Au moment où la fumée et l'eau auront arrêté de masquer le bas de la zone d'impact, d'autres portions du bâtiment se seront effondrées, masquant encore peu plus le point d'impact.
D'autres personnes feront également part de leur rejet de la réalité d'un crash de 757 dans le bâtiment. Par exemple un groupe Pilots for 9/11 Truth, ce qui sera à son tour démonté par un travail de Ryan Mackey s30Mackey, R.: "Physics Response to Flight 77 Trajectory Speculation", Forum de la JREF, 2008-03-16.
Un argument souvent mentionné est également que le FBI n'aurait pas dévoilé 84 des 85 videos ayant filmé l'impact. C'est en fait une déformation d'éléments de l'enquête.
Celle-ci a effectivement recensé 85 videos pouvant potentiellement intéresser l'enquête. Sur celles-ci, 56 ne montrent en fait pas le bâtiment du Pentagone. Sur les 29 restantes, 16 montrent le Pentagone mais pas l'impact, et sur les 13 restantes, 12 ne montrent le Pentagone qu'après l'impact tant celui-ci a été rapide. s31"FBI hides 84 Pentagon videos", 9/11 Myth, 2012-06-29.
Reste la video la plus diffusée, montrant furtivement l'impact. Ayant avant tout vocation à contrôler les
abords du bâtiment, notamment les entrées et les sorties des parkings, l’angle y est court, et la fréquence de
prise d'image très lente, les images sautant dans le cadre. Clairement, le film est de mauvaise qualité. Sur ces
images, Claude Guibert (expert aéronautique et président de l’association des professionnels navigants de
l’aviation) ne voit cependant rien qui permette de mettre en doute le crash d'un avion, ni ne conforte la thèse
d'impact de missile : L’aluminium qui constitue la carlingue peut produire le flash lumineux intense observé,
en cas de frottement intensif sur du béton. Les couleurs de l’incendie et des fumées sont caractéristiques des
feux d’hydrocarbure. Le Pentagone n’est pas - que je sache - une "citerne" de kérosène. Et un "missile", cela
ne transporte pas du kérosène, mais de l'explosif...
s32CFJ: "Sur
les vidéos de surveillance, pas d’avion mais pas non plus de missile", Rue 89, 2009-02-03.
en , le DoD publie les premières images l’impact, des captures d’écrans, filmées par une caméra de surveillance du Pentagone. Mais la vidéo d'origine, ainsi que d'autres où l'on voit encore moins de choses, sont restées longtemps dans les placards du FBI.
en et en , 2 demandes FOIA sont faites pour obtenir la diffusion de ces vidéos. La première, émanant de Judicial Watch, qui se présente comme une organisation indépendante surveillant les activités du gouvernement américain. La seconde formulée par Scott Bingham, qui gérait alors le site Internet flight77.info.
Ces demandes ont été refusées par le gouvernement. Raison officielle : les vidéos constituaient des preuves, en vue du procès de Zacarias Moussaoui, le cerveau présumé des attentats du 11 septembre. Leur diffusion prématurée pouvait influencer le jury.
Après la condamnation de Zacarias Moussaoui, le , plus aucune raison de restreindre l’accès aux vidéos : le DoD met les bandes à disposition de Judicial Watch le .
Ces suspicions font cependant elles-même face à plusieurs objections de taille. En effet, si aucun avion ne s'était écrasé sur le Pentagone :
On peut enfin se demander pourquoi les auteurs d'un tel complot, s'il ont été capables d'envoyer un véritable avion sur le WTC, n'en auraient pas été capables sur le Pentagone. L'utilisation d'un missile à la place n'aurait fait que rendre la tache plus complexe tout en risquant de la rendre moins crédible (témoins voyant un missile, video le filmant, lampadaires non tombés, etc.). D'ailleurs, un missile aurait-il fait plus ou moins de dégâts qu'un tel avion ?
s36"Did a Plane Hit the Pentagon?", America.gov, 19 avril 2009 s37Popular Mechanics, partie 6